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03/10/2007

Joyeux Anniversaire à Hacina Zermane !

Hacina Zermane, auteur de "Sheh ! Bien fait pour toi !", anniversaire le 4 octobre

Demain, jeudi 4, ce sera le tour de Hacina Zermane, auteur du témoignage d'une jeune femme musulmane et séropositive, d'entamer une année supplémentaire de vie.

Vous pouvez noter sur vos agendas les dates du 10 novembre (déjeuner des Marraines et Parrains de Ni Putes Ni Soumises auquel est conviée Hacina Zermane) et surtout celle du 5 décembre où Hacina, accompagnée de sa co-auteure Myriam Mascarello, sera à l'honneur du "Mercredi de la Mixité" de la même association. (19 h - 20 h 30) en raison de l'actualité Sida de la semaine. RDV 70 rue des Rigoles, Paris 20ème (c'est à Trifouillis les Oies, bon courage l'expédition !).

Invitation officielle de Sihem Habchi !

Je tire mon chapeau à Jean-François Laloué, attaché de presse de Ni Putes Ni Soumises ( http://www.niputesnisoumises.com/ ), ayant le sentiment d'avoir gagné en le rencontrant un très bel allié dans "mes" combats de femme, le remercie de son accueil et forme des voeux pour une coopération pérenne avec lui.

Taslima Nasreen : une autre femme qui a besoin de nous !!!

ALLIANCE DES FEMMES POUR LA DEMOCRATIE
Présidente : Antoinette Fouque

COMMUNIQUE


Taslima Nasreen, à l’instar d’Aung San Suu Kyi, est une héroïne qui se bat à mains nues, avec les seuls mots, contre le totalitarisme fondamentaliste et pour un idéal démocratique. Ecrivain et grande figure du combat pour les droits des femmes, elle vient d’adresser, lundi 1er octobre, depuis l’Inde, un nouvel SOS à Antoinette Fouque.
Le premier remonte à 1994. Elle était alors menacée de mort dans son pays, le Bangladesh, par des intégristes musulmans qui avaient lancé contre elle une fatwa, comme auparavant contre Salman Rushdie. Une forte mobilisation internationale avait alors permis qu’elle puisse quitter le Bangladesh en sécurité, et le Parlement Européen lui avait décerné le prix Sakharov pour la liberté de pensée.
C’est aujourd’hui en Inde, où elle vit exilée, qu’elle est en danger.
Elle a été agressée et blessée, il y a quelques semaines, par une centaine d’intégristes, lors de la signature de l’un de ses livres, tandis qu’un parti islamiste appartenant à la coalition gouvernementale mettait sa tête à prix, déposait plainte contre elle et demandait son expulsion.
Elle écrit: « Les temps sont mauvais. Je ne sais pas ce qui m’attend. Ou bien les extrémistes vont me tuer, ou bien le gouvernement indien va m’expulser. (…) Si je suis expulsée d’un pays laïque et démocratique (comme l’Inde), je ne pourrai plus jamais de ma vie aller dans pays du sous-continent indien. Je ne peux retourner au Bangladesh ; l’Inde est ma seconde maison, c’est sa langue que je parle, sa culture que je partage. Je ne peux survivre en tant qu’écrivain engagé que si je vis dans une région du monde où je me sens chez moi, où je ne suis pas considérée comme une étrangère».
Taslima Nasreen doit pouvoir vivre en Inde en toute hospitalité et en toute sécurité. Or depuis qu’elle y réside et alors même que le pays est présidé par une femme depuis juillet 2007, elle n’y jouit pas de ses pleins droits : la citoyenneté qu’elle a demandée au gouvernement du Bengale lui a été refusée ; ce même Etat a interdit, en novembre 2003, la vente de son autobiographie et il a fallu une décision de la Haute Cour, en septembre 2004, pour que l’interdiction soit levée.
Par la mobilisation militante, médiatique et diplomatique, nous avons réussi à la sauver en 1994. Nous devons le faire aujourd’hui encore.
Il y va de sa vie, de la liberté des femmes et de la liberté d’expression dans le monde.
Nous appelons celles et ceux qui ont à cœur de les défendre, à écrire aux autorités indiennes pour manifester leur indignation et demander que soit assurées à Taslima Nasreen une pleine citoyenneté, la sécurité et la liberté de mouvement et d’expression.

Le phénomène Susana Guzner par Pierre Salducci (sur le site "La référence.info, actualité du livre gay et lesbien")

Susana-Guzner.jpgRecopié du site d'actualité du livre gay et lesbien http://www.la-reference.info, ici http://www.la-reference.info/32-hiver2005.htm#romero

Le phénomène Susana Guzner

Par Pierre Salducci


On dit d’elle que c’est une « auteure brillante », « une écrivaine courageuse » et qu’elle est « énormément talentueuse ». Originaire d’Argentine et née en 1944, Susana Guzner est le nouveau phénomène de la littérature lesbienne et rayonne maintenant à partir des îles Canaries en Espagne où elle a choisi de s’installer.

Déjà bien connue au Canada anglais, Susana Guzner peut se vanter d’avoir captivé des milliers de lecteurs en Espagne et à travers le monde. Après avoir été traduit en anglais, en allemand et en néerlandais, son roman La Géométrie insensée de l’amour est enfin disponible en français. Publié par les éditions des Femmes, le livre a battu des records de ventes en France en très peu de temps. Selon María Rodríguez Peña Alfonso, professeure de littérature à l’université de Salamanque (Espagne), La Géométrie insensée de l’amour est « peut-être un des meilleurs romans d’amour entre femmes qui ait été publié jusqu’à présent en espagnol. Susana Guzner a ce don inné des latinos-américains pour raconter des histoires excitantes avec un énorme talent. En l’occurrence, l’amour entre les deux femmes est construit comme un suspense amoureux. »

En Espagne, Susana Guzner est considérée comme une des meilleures romancières du moment, même si María Rodríguez déplore qu’elle soit encore « injustement oubliée par les médias grand public » (comme toujours lorsqu'il s'agit de littérature homosexuelle). Son roman a réussi l'exploit de pulvériser le box-office espagnol sans un article dans la presse ni une interview à la télévision, tout s’est fait de bouche à oreille de lecteurs / lectrices. Pourtant, les critiques qu'elle reçoit sont toujours très positives comme le prouvent ces deux déclarations d’auteures : « Un roman qui vous emporte aussi fort que si vous descendiez des rapides, avec une histoire parfois tendre, parfois bouleversante, mais aussi parfois hilarante, et dans son ensemble, aussi spirituelle et turbulente que la vie », Rosa Montero, et « La Géométrie insensée de l’amour est une histoire pleine d’intrigue, d’intelligence, d’émotion et d’ingénuité, qui raconte la rencontre de Maria et d’Éva, mais aussi leurs moments de bonheur, leurs hésitations, leurs peurs et leurs audaces », Cristina Peri Rossi.

Le fil conducteur du roman pourrait se résumer en quelques mots. María, jeune traductrice, rencontre à l’aéroport de Rome la belle et énigmatique Éva, par laquelle elle se sent immédiatement attirée. La première est une lesbienne affirmée, l'autre est hétéro. Pourtant, cette rencontre marque le début d’une histoire d’amour intense et complexe, d'une passion tumultueuse qui évolue de manière inattendue et tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page. L'imposant récit de plus de 500 pages tisse une toile sentimentale subtile qui s'achève par un rebondissement spectaculaire qui à lui seul justifie toute la lecture du livre. D'autant plus que Susana Guzner nous gratifie d'une impressionnante bataille de femmes qui risque de faire date dans les anales de la littérature lesbienne.

Dans la préface de son livre, Susana Guzner précise que La Géométrie insensée de l’amour est une pure fiction, animée par des personnages inventés, mais que, aussi étrange que cela puisse paraître, elle a vécu exactement les mêmes situations que dans son roman juste après les avoir écrites. Elle en arrive ainsi à la conclusion que son livre est en fait un autobiographie à l’envers puisque c’est la fiction qui est devenue sa vraie vie et non l’inverse. Par ailleurs, elle révèle que si certaines parties du récit se sont écrites presque toutes seules, s’imposant quasiment d’elles-mêmes, elle dût s’y reprendre à plusieurs fois avant de trouver le dernier chapitre de son histoire. Au terme de plusieurs tentatives infructueuses, elle décida de laisser aller ses personnages au gré de leur fantaisie, de céder aux voix qu’elle entendait, et d’adopter la fin qui lui était ainsi dictée plutôt que celle qu’elle avait auparavant prévue. Et visiblement, elle n'a pas eu tort car tout se déroule d'une manière admirablement bien tournée.

Au final, La Géométrie insensée de l’amour est un livre absolument exquis, raffiné et intelligent, admirablement porté par une langue subtile et vive. Susana Guzner décortique avec maestria la complexité des jeux de l’amour et du hasard entre deux femmes. Une grande découverte. Une auteure comme on en lit rarement. Un roman qui s'adresse à tous et toutes, et qui a les meilleures chances de devenir un incontournable de notre littérature.
Susana Guzner, La Géométrie insensée de l'amour, éditions des Femmes, Paris, 2005, 512 pages, 22 euros.

On peut en apprendre plus sur Susana Guzner, sa vie, son œuvre, en consultant son site officiel (en anglais et en espagnol) : www.susanaguzner.com

Denis Diderot dans la Bibliothèque des Voix ! Avec Charles Berling !

berling.jpg

Charles Berling lit
Paradoxe sur le comédien de Denis Diderot

avec Julien Civange

Extraits- 1CD - 18 €

Ecrit en plusieurs étapes, à partir de 1773, Le Paradoxe sur le comédien ne sera publié qu’en 1830. Sous la forme d’un dialogue, dissymétrique, entre deux interlocuteurs censés défendre une thèse opposée, Diderot (1713-1784) développe une véritable réflexion sur l’art du comédien et, plus largement, sur la création artistique. Ainsi pose-t-il la supériorité de l’intelligence et du travail conscient sur la sensibilité, fût-elle porteuse d’une grande puissance pathétique...

La cape magique par Jean-Laurent Glémin (www.parutions.com)

Dans l'impatience de l'article promis de Noël Godin dans "Crème fouettée", la rubrique Livres de l'hebdomadaire belge "Le Journal du Mardi", vous aurez le plaisir de découvrir la succulente analyse de Jean-Laurent Glémin, sur le site www.parutions.com (l'actualité du livre et du DVD) sur "La cape magique", pièce de Lou Salomé préfacée et traduite par Stéphane Michaud.

Tous mes remerciements à Thomas Roman et à Anne Bleuzen pour avoir commandé et publié ce texte splendide - que vous trouverez là : http://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=1&srid=126&ida=8511

Conte psychanalytique

Lou Andreas-Salomé La Cape magique
Editions des Femmes / Antoinette Fouque 2007
/ 15 € - 98.25 ffr. / 126 pages
ISBN : 978-2-7210-0560-1
FORMAT : 13,0cm x 20,0cm

Traduction de Stéphane Michaud.

C’est une idée intéressante de la part de l’éditeur de publier cette pièce inédite de Lou Andreas-Salome (1861-1937), probablement écrite en 1923. De cela, la bonne préface de Stéphane Michaud, qui est aussi le traducteur du texte, reste assez vague. S’il insiste sur l’aspect biographique de l’auteur et donne quelques clefs de lecture, il n’évoque quasiment pas son œuvre littéraire. Car Lou Andréas-Salomé n’a pas été que la muse de Rilke et la fameuse complice et patiente de Freud, elle a un parcours artistique derrière elle, qui renseigne sur l’époque et les grands génies qu’elle a fréquentés, notamment Nietzsche.

Dans cette pièce en trois actes, sous-titrée Fantaisie théâtrale, l’auteur rend d’une certaine façon hommage au poète Rainer Maria Rilke, mettant dans les caractéristiques du nain, personnage principal du texte, certains traits physiques et artistiques de l’écrivain allemand. L’histoire même, révélant l’amour de le jeune fille pour le nain, se base essentiellement sur l’impossible union qui a pesé sur les deux écrivains.

L’intrigue est simple ; nous sommes dans un conte étrange qui narre l’intrusion d’un nain en pleine nuit chez une famille, cherchant sûrement de quoi manger et où se loger mais qui, pour être accepté, se targue de posséder des pouvoirs magiques, notamment celui de rendre invisible, et de venir d’un monde lointain. Chaque personnage se lie avec lui, sous un aspect différent, intéressé, amical, voir amoureux, en vue de profiter de ses fameux pouvoirs.

L’on voit que l’écrivain a fréquenté Freud et ses démons de la psychanalyse, car la pièce, que l’on peut lire comme un récit (les didascalies étant nombreuses) s’imprègne du merveilleux, de l’imagerie habituelle des contes : Nains malins, innocence de l’enfance, sentiment d’étrangeté, morale finale, etc. L’imaginaire du conte, l’envie de sortir du réel par le biais du talisman, le fantasme, l’inconscient révélés par l’éventuel pouvoir du nain apparaissent donc au grand jour. Ces thématiques chères à Freud et plus généralement à la littérature moderne, dressent le décor. La progression de la pièce joue sur les codes classiques de la dramaturgie : Acte I : prise de connaissance des personnages, interrogations multiples, Acte II : développement de la pièce, Acte III : conséquences, conclusion et morale de l’histoire.

Andréas-Salomé insiste sur l’étrangeté du nain, dont on ne sait véritablement s’il est porteur de pouvoir comme il le dit. Mais son intrusion, son influence, sa forte personnalité (C’est une pièce sur l’altérité ; en l’occurrence ici, le nain est un étranger et son physique diffère de celui des autres : petite taille, grosses mains, laideur du visage.) vont modifier, en fait révéler, la personnalité cachée des uns et des autres : délire obsessionnel, pulsion suicidaire, fantasme refoulé, identité masquée, amour sincère. Bien évidemment, ce sont les enfants qui s’amourachent du nain, en tout cas qui accèdent plus facilement à son génie. Les adultes, êtres pervertis s’il en est, sont vite exclus de l’enchantement bien que l’influence du nain ait lieu tout de même sur eux. Mais ils accèdent à la réalité, aussi dure soit-elle. Tout comme les enfants à la fin de la pièce qui à leur tour révèlent leur secret les plus enfouis.

Une parabole sur l’identité, l’inconscient qui se révèle ; en cela la cape du nain qui agit sur chaque membre de la famille est la métonymie du pouvoir magique et le symbole du renversement qui s’opère sur les personnages. La mère de famille se rappelle d’un coup son enfance et le fait d’avoir été élevée comme un garçon. Comme le note fort justement Stéphane Michaud, biographe officiel de l’écrivain, le nain a ici le rôle du passeur, du révélateur permettant la découverte de soi-même.

N’étant pas humain, mais révélant l’humanité de chacun des membres de la famille, le nain quitte la maison, en y laissant sa cape, symbole de son travail à présent accompli. Seuls les enfants n’en sortiront pas indemnes, mais ils auront le privilège d’en être grandis comme en témoigne cette courte tirade du petit-fils : «Nous autres, nous avons le front de la réclamer [La cape]. Et moi, au moment où je voulais la mettre, j’attendais, je voulais quelque chose d’elle, au lieu de m’abandonner tout simplement à son pouvoir. Mais en retour, notre ouvrage à nous, humains, est plus clair, plus neuf, plus tonique» (p.114).

A lire comme une curiosité, une fantaisie théâtrale dont s’est peut-être inspiré un certain Maurice Sachs pour son roman Abracadabra, quelques années plus tard.

Jean-Laurent Glémin
( Mis en ligne le 01/10/2007 )

"Parlez-moi la vie" avec Catherine David (6 octobre sur idFM 98), évocation de la Birmanie par Jocelyne Sauvard

Jocelyne Sauvard évoque Aung San Suu Kyi dans son émission "Parlez-moi la vie" dont Catherine David (livre audio "Simone Signoret ou la mémoire partagée", dont Antoinette Fouque a récemment fait l'éloge dans cette même émission, réédité sous peu, cf prochain communiqué - argumentaire déjà en pièce jointe pour vous donner l'eau à la bouche !) est l'invitée sur idFM 98 (qui repasse samedi 6 octobre à 16 h).

Coordonnées Jocelyne Sauvard :
* site http://www.jocelynesauvard.fr
* émission sur idFM 98 : http://88.191.12.229/index10.php

02/10/2007

Le thème de l'Astrée développé par Laurence Zordan

Le thème de l'Astrée développée par Laurence Zordan (Rohmer n'a fait que copier ! par télépathie )

La preuve dans le texte :(...) "Dans un murmure de tuyauterie et de chasse d'eau, je refusais d'ouvrir à mon oncle. J'avais tracé un cercle mental autour de moi. Aucun homme ne pourrait le franchir, y pénétré sans avoir prononcé les paroles d'un serment fatal. J'aurais été bien en peine de dire lesquelles. J'avais simplement soif d'irréparable, d'irrémédiable, d'irréversible. Une volonté qui exalte le néant pour affirmer la présence de l'amour.

"Puisqu'il faut arracher la profonde racine
Qu'amour en nous voyant nous planta dans le coeur
Puisqu'il faut que le temps, qui vit son origine,
Triomphe de sa fin, et s'en nomme vainqueur,
Faisons un beau dessein, et, sans vivre en langueur,
Otons-en tout d'un coup et la fleur et l'épine
Et prenons de nous-mêmes un congé volontaire.
Nous le vaincrons ainsi, cet amour indompté,
Et ferons sagement de notre volonté
Ce que le temps enfin nous forcerait de faire"

J'ai retrouvé aujourd'hui, recopiés de ma main, ces extraits d'un sonnet de l'Astrée d'Honoré d'Urfé. Une manière volontariste de traiter les sentiments, une manière de nier le temps qui passe, une manière de détruire avec panache ce que le temps défait. Entre la jeune fille d'autrefois, au bord de l'abîme, dans de misérables toilettes, et la femme que je suis, quel est le lien nouant aujourd'hui ma gorge, à la pensée de l'homme oublieux qui, peut-être, ne m'embrassera jamais plus ? Il y a si longtemps, je me préparais à ne plus revoir mon oncle adorable. Comment pourrais-je maintenant prétendre qu'un inconnu ait envie de me revoir, alors que son regard est distrait par la planète entière ? (...)


Pour ceux qui, comme moi avant de faire ce communiqué, ignorent ce qu'est l'Astrée :
"Les amours d'Astrée et de Céladon" d'Eric Rohmer, sortie en salles le 5 septembre dernier : Dans une forêt merveilleuse, au temps des druides, le berger Céladon et la bergère Astrée s’aiment d’amour pur. Trompée par un prétendant, Astrée congédie Céladon qui, de désespoir, se jette dans une rivière. Elle le croit mort, mais il est secrètement sauvé par des nymphes. Fidèle à sa promesse de ne pas réapparaître aux yeux de sa belle, Céladon devra surmonter les épreuves pour briser la malédiction. Fou d’amour et de désespoir, convoité par les nymphes, entouré de rivaux, contraint de se déguiser en femme pour côtoyer celle qu’il aime, saura-t-il se faire reconnaître sans briser son serment ? Il aura fallu attendre Eric Rohmer pour découvrir au cinéma la plus folle histoire d’amour de la littérature baroque, « L’Astrée » d’Honoré d’Urfé. D'après L'Astrée d'Honoré d'Urfé

Déjeuner des Marraines et Parrains de Ni Putes Ni Soumises le 10 novembre !! Avec Hacina Zermane !!

Paris, le 02 octobre 2007

Invitation au déjeuner des Marraines et Parrains de NPNS, le samedi 10 novembre 2007

Cher Hacina Zermane,

Le mouvement Ni Putes Ni Soumises organise, pour la cinquième année, son Université d’Automne les 9, 10 et 11 novembre prochain à Dourdan (91).

Tant de chantiers sont à entreprendre, trop de questions restent en suspend… Notamment celles relatives aux rôles des femmes dans les quartiers populaires, aux violences qu’elles continuent à subir et au respect de la laïcité dans tous les espaces publics.

C’est ensemble, avec nos militants, avec des personnalités et des acteurs de terrain, que nous pourrons apporter des réponses concrètes à ces problématiques qui restent au cœur des préoccupations de notre Mouvement. Car Ni Putes Ni Soumises est plus que jamais un mouvement « force de proposition ».

Cette année, des féministes telles que Wafa SULTAN, psychologue américano-arabe, notre marraine Nawal EL SAADAWI, Féministe Egyptienne, Taslima Nasreen, gynécologue et auteure au Bangladesh, ou encore Nilofar BAKHTIAR, Ancienne Ministre Pakistanaise, qui mènent ces combats dans le Monde, au risque parfois de leur vie, seront parmi nous.

Nouvellement nommée « Présidente » de Ni Putes Ni Soumises, je serais très heureuse et honorée, que vous acceptiez de participer au déjeuner des Marraines et Parrains du mouvement, le samedi 10 novembre à 12h30. Ce rendez-vous sera l’occasion de nous rencontrer et d’échanger avec l’ensemble de nos militants.



Avec toute mon amitié,


Sihem HABCHI
Présidente

Mercredi de la Mixité, spécial Hacina Zermane le 5 décembre à Ni Putes Ni Soumises !!!!

Jean-François Laloué, l'attaché de presse de Ni Putes ni Soumises http://www.niputesnisoumises.com/, sensible au bouleversant témoignage de "Sheh ! Bien fait pour toi !", a choisi de convier Hacina Zermane comme d'honneur à sa soirée, "le Mercredi de la Mixité", mercredi 5 décembre ( de 19h à 20h30). Myriam Mascarello sera sûrement là aussi ! Venez nombreux !

Maison de la Mixité
70 rue des Rigoles 75020 Paris
01 53 46 63 00

"Crise en Birmanie : Bouddhisme et politique", sujet de "Travaux Publics" sur France Culture, le 2 octobre !

Michèle Idels s'exprime sur France Culture dans l'émission Travaux Publics de Jean Lebrun mardi 2 octobre

Clin d'oeil à Jean Bernard Chardel (www.jbchardel-art.com ), très concerné par les questions de femmes en lutte (cf Ingrid Betancourt), qui m'a rappelé le matin-même la programmation radio de Jean Lebrun, "Travaux publics", sur France Culture, consacrée à la cause birmane (titre : Crise en Birmanie : Bouddhisme et politique) mardi 2 octobre. Elle est encore disponible à l'écoute ici : http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/travaux/index.php Vous pouvez y entendre Michèle Idels, qui a accompagné Antoinette Fouque passer trois jours à Rangoon auprès d'Aung San Suu Kyi en 1995 y présenter "Se libérer de la peur", le SEUL livre des écrits d'Aung San Suu Kyi herself, publié aux Editions Des femmes en 1991. (et en déduire que sur ce coup-là AUSSI, Antoinette Fouque a été la pionnière, se situe à l'avant-garde de TOUT)

A l'occasion de la rencontre entre l'émissaire de l'ONU et le chef de la junte, Twan Shwe, Jean Lebrun a consacré son émission à la place de la politique dans le Bouddhisme avec Raphaël Liogier, directeur de l’Observatoire du religieux à Aix-en-Provence et Guy Lubeigt, géographe, spécialiste de la Birmanie.

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, le principe "Travaux publics" est le suivant : En direct du café El Sur (35 boulevard Saint-Germain, Paris 5ème) à Paris : un ou deux invités, pas davantage, quelques témoins dont le nom importe moins que l'expérience réelle et un public tout proche, très présent, dont Jean Lebrun et son équipe voudraient faire des questionneurs et des chroniqueurs du temps moderne.