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10/10/2007

Taslima Nasreen dans "Associations. societegenerale.fr" du 10.10.07

Paris, 9 octobre 2007 (AFP)

Taslima Nasreen lance un appel à l'aide pour pouvoir vivre en Inde.

L'écrivain bangladaise Taslima Nasreen, qui risque d'être expulsée d'Inde où elle a été menacée de mort par des islamistes, a lancé un appel à l'aide pour pouvoir continuer à vivre dans ce pays, a annoncé mardi l'association française Alliance des Femmes pour la Démocratie.

"Les temps sont mauvais. Je ne sais pas ce qui m'attend. Ou bien les extrémistes vont me tuer, ou bien le gouvernement indien va m'expulser", écrit Mme Nasreen dans un message adressé début octobre à l'éditrice et militante féministe Antoinette Fouque, cité par l'association dans un communiqué.

"Si je suis expulsée d'un pays laïc et démocratique (comme l'Inde), je ne pourrai plus jamais de ma vie aller dans un pays du sous-continent indien. Je ne peux retourner au Bangladesh. L'Inde est ma seconde maison, c'est sa langue que je parle, sa culture que je partage", poursuit-elle.

Taslima Nasreen, musulmane, vit en exil depuis qu'elle a été menacée de mort par des islamistes au Bangladesh en 1994. Elle a été agressée publiquement en Inde en août dernier par des activistes musulmans et est poursuivie en justice dans ce pays pour offense à l'islam. Aux termes du code pénal indien, elle risque jusqu'à trois ans de prison pour "avoir attisé la discorde, la haine et la malveillance" entre groupes religieux.

"Je ne peux survivre en tant qu'écrivain engagé que si je vis dans une région du monde où je me sens chez moi, où je ne suis pas considérée comme une étrangère", poursuit Mme Nasreen dans son message à Mme Fouque.

L'Alliance des Femmes pour la Démocratie rappelle dans son communiqué que la citoyenneté indienne a été refusée à Mme Nasreen, qui souhaitait s'établir dans l'Etat indien du Bangladesh occidental. "Taslima Nasreen doit pouvoir vivre en Inde en toute hospitalité et en toute sécurité (...) Par la mobilisation militante, médiatique et diplomatique, nous avons réussi à la sauver en 1994. Nous devons le faire aujourd'hui encore", poursuit-elle.

Des démarches en faveur de Mme Nasreen ont déjà été entreprises auprès des autorités indiennes, notamment le Parti du Congrès, présidé par Sonia Gandhi, et la présidente de l'Inde, Pratibha Patil, a précisé l'Alliance, présidée par Mme Fouque, à l'AFP¨. Une pétition a également été lancée.

L'écrivain a été condamnée à un an de prison dans son pays natal en 2002 pour son roman "Lajja" ("honte"), dans lequel elle décrit les persécutions perpétrées par la majorité musulmane contre la communauté hindoue.

Taslima Nasreen dans La-Croix.com du 10.10.07

Paris, 9 octobre 2007, 11 h 39

(AFP) Taslima Nasreen lance un appel à l'aide pour pouvoir vivre en Inde.

L'écrivain bangladaise taslima Nasreen, qui risque d'être expulsée d'Inde où elle a été menacée de mort par des islamistes, a lancé un appel à l'aide pour pouvoir continuer à vivre dans ce pays, a annoncé mardi l'association française Alliance des Femmes pour la Démocratie.

"Les temps sont mauvais. je ne sais pas ce qui m'attend. Ou bien les extrémistes vont me tuer, ou bien le gouvernement indien va m'expulser", écrit Mme Nasreen dans un message adressé début octobre à l'éditrice et militante féministe Antoinette Fouque, cité par l'association dans un communiqué.

"Si je suis expulsée d'un pays laïque et démocratique (comme l'Inde), je ne pourrai plus jamais de ma vie aller dans un pays du sous-continent indien. Je ne peux retourner au Bangladesh. L'Inde est ma seconde maison, c'est sa langue que je parle, sa culture que je partage", poursuit-elle.

Taslima Nasreen, musulmane, vit en exil depuis qu'elle a été menacée de mort par des islamistes au Bangladesh en 1994. Elle a été agressée publiquement en Inde en août dernier par des activistes musulmans et est poursuivie en justice dans ce pays pour offense à l'islam.

Taslima Nasreen dans Aliceadsl.lci.fr du 10.10.07

Taslima Nasreen lance un appel à l'aide pour rester en Inde

9 octobre 2007

L'écrivain bangladaise Taslima Nasreen, qui risque d'être expulsée d'Inde où elle a été menacée de mort par des islamistes, a lancé un appel à l'aide pour pouvoir continuer à vivre dans ce pays, a annoncé mardi l'association française Alliance des femmes pour la Démocratie. "Les temps sont mauvais. Je ne sais pas ce qui m'attend. Ou bien les extrémistes vont me tuer, ou bien le gouvernement indien va m'expulser", écrit Mme Nasreen dans un message adressé début octobre à l'éditrice et militante féministe Antoinette Fouque, cité par l'association dans un communiqué.

Taslima Nasreen, musulmane, vit en exil depuis qu'elle a été menacée de mort par des islamistes au Bangladesh en 1994. Elle a été agressée publiquement en Inde en août dernier par des activistes musulmans et poursuivie en justice dans ce pays pour offense à l'islam.

Taslima Nasreen dans L'Humanité du 10.10.07

L'essentiel

Taslima Nasreen. L'écrivain lance un appel à l'aide.

L'écrivain Taslima Nasreen, qui risque d'être expulsée d'Inde où elle a été menacée de mort par des islamistes, a lancé un appel à l'association française Alliance des femmes pour la démocratie. Taslima Nasreen, musulmane, vit en exil depuis qu'elle a été menacée de mort par des islamistes au Bangladesh en 1994. Elle a été agressée publiquement en Inde en août dernier par des activistes musulmans et est poursuivie en justice dans ce pays pour offense à l'islam. Aux termes du Code pénal indien, elle risque jusqu'à trois ans de prison. La citoyenneté indienne a été refusée à Taslima Nasreen, qui souhaitait s'établir dans l'Etat indien du Bengale occidental. L'Alliance des femmes et sa présidente Antoinette Fouque ont déjà été entrepris des démarches en sa faveur auprès des autorités indiennes.

BHL, Flingué par Chevénement (La Montagne, 10.10.07)

BHL, flingué par Chevénement

Suite au livre critique de la gauche publié par le philosophe, Jean-Pierre

BHL. Flingué par Chevénement. Suite au livre critique de la gauche publié par le philosophe, Jean-Pierre Chevénement a estimé que "Bernard-Henri Lévy est à lui seul une métaphore de l'idéologie dominante, celle des classes dominantes, selon Marx, bref celle du capital financier globalisé : le petit télégraphiste de l'Empire". Selon lui, BHL "ne fait aucune analyse de ce qu'on appelle la mondialisation et de ses ressorts", et n'a "aucune préoccupation d'ordre social, aucun souci de la paix entre les cultures, aucune objectivité, aucune exigence intellectuelle. Bref, rien de républicain".

Fièvre Catarrhale 2.960 cas La fièvre catarrhale ovine continue à se propager en France, avec un total de 2.960 cas recensés, et la zone réglementée restreignant les mouvements des ruminants vivants touche désormais 54 départements. Le recensement précédent mentionnait 2.246 cas, le 28 septembre, touchant 50 départements. La FCO est une maladie virale des ruminants (ovins, bovins, caprins) non transmissible à l'homme. Selon les scientifiques, elle n'a aucune répercussion sur la qualité sanitaire de la viande.

Taslima Nasreen pour vivre en Inde L'écrivain bangladaise Taslima Nasreen, qui risque d'être expulsée d'Inde, a lancé un appel à l'aide pour pouvoir continuer à vivre dans ce pays. "Les temps sont mauvais. Je ne sais pas ce qui m'attend. Ou bien les extrémistes vont me tuer, ou bien le gouvernement indien va m'expulser", écrit Taslima Nasreen dans un message adressé, début octobre, à l'éditrice et militante féministe Antoinette Fouque. Taslima Nasreen, musulmane, vit en exil depuis qu'elle a été menacée de mort par des islamistes au Bangladesh en 1994

Taslima Nasreen dans "20 MINUTES" le 10 octobre 2007

Source 20 minutes du 10 octobre 2007 N°1268

LES ISLAMISTES NE LAISSENT AUCUN REPIT A TASLIMA NASREEN - Menacée de mort par une fatwa depuis 1994, la romancière bangladaise pourrait être expulsée de son pays d'accueil, l'Inde, où elle est poursuivie pour offense à l'islam. P.9 -

pour nous écrire : monde@20minutes.fr

LES ISLAMISTES SUIVENT NASREEN A LA TRACE

L'écrivaine bengalaise, Taslima Nasreen a lancé un appel à l'aide.

Elle aimerait bien pouvoir s'installer quelque part. Mais ce n'est pas pour tout de suite. Depuis la fatwa lancée contre elle après la publication de son premier livre Lajja (Honte) il y a treize ans, partout où elle va, l'écrivaine bangladaise Taslima Nasreen est rattrapée par les islamistes. Cette fois encore, elle risque d'être expulsée d'Inde du fait bde la pression de groupes extrémistes musulmans.

Hier, l'association française Alliance des femmes pour la Démocratie (AFD) a relayé son appel pour faire pression sur le gouvernement indien et pouvoir ainsi continuer à vivre dans ce pays. "Les temps sont mauvais. Je ne sais pas ce qui m'attend", écrit-elle dans un message adressé à la présidente de l'association, Antoinette Fouque. "L'Inde est ma seconde maison, c'est sa langue que je parle, sa culture que je partage", poursuit-elle. En 1994, Taslima Nasreen a dû laisser derrière elle son pays, le Bangladesh, sa famille et son métier de gynécologue pour échapper aux menaces de mort. Après avoir vécu en Siède, elle a décidé de s'installer en Inde où elle a demandé à être naturalisée pour vivre dans l'Etat du Bengale occidental. Mais c'était sans compter sur l'activisme islamiste qui sévit également dans ce pays. A tel point qu'après une agression dont elle a été victime en août, les autorités de New Delhi ont décidé de poursuivre l'écrivaine en justice pour offense à l'islam. Elle risque jusqu'à trois ans de prison pour "avoir attisé la discorde, la haine et la malveillance" entre groupes religieux.

Armelle Le Goff

09/10/2007

Taslima Nasreen lance un appel à l'aide pour pouvoir vivre en Inde (dépêche AFP du 09.10.07)

Paris, 9 oct 2007 (AFP) - 09.10.2007 9 h 53 - L'écrivain bangladaise Taslima Nasreen, qui risque d'être expulsée d'Inde où elle a été menacée de mort par des islamistes, a lancé un appel à l'aide pour pouvoir continuer à vivre dans ce pays, a annoncé mardi l'association française Alliance des Femmes pour la Démocratie.

"Les temps sont mauvais. Je ne sais pas ce qui m'attend. Ou bien les extrémistes vont me tuer, ou bien le gouvernement indien va m'expulser", écrit Mme Nasreen dans un message adressé début octobre à l'éditrice et militante féministe Antoinette Fouque, cité par l'association dans un communiqué.

"Si je suis expulsée d'un pays laïque et démocratique (comme l'Inde), je ne pourrai plus jamais de ma vie aller dans un pays du sous-continent indien. Je ne peux retourner au Bangladesh. L'Inde est ma seconde maison, c'est sa langue que je parle, sa culture que je partage", poursuit-elle.

Taslima Nasreen, musulmane, vit en exil depuis qu'elle a été menacée de mort par des islamistes au Bangladesh en 1994. Elle a été agressée publiquement en Inde en août dernier par des activistes musulmans et est poursuivie en justice dans ce pays pour offense à l'islam. Aux termes du code pénal indien, elle risque jusqu'à trois ans de prison pour "avoir attisé la discorde, la haine et la malveillance" entre groupes religieux.

"Je ne peux survivre en tant qu'écrivain engagé que si je vis dans une région du monde où je me sens chez moi, où je ne suis pas considérée comme une étrangère", poursuit Mme Nasreen dans son message à Mme Fouque.

L'Alliance des Femmes pour la Démocratie rappelle dans son communiqué que la citoyenneté indienne a été refusée à Mme Nasreen, qui souhaitait s'établir dans l'Etat indien du Bengale occidental. "Taslima Nasreen doit pouvoir vivre en Inde en toute hospitalité et en toute sécurité (...) Par la mobilisation militante, médiatique et diplomatique, nous avons réussi à la sauver en 1994. Nous devons le faire aujourd'hui encore", poursuit-elle.

Des démarches en faveur de Mme Nasreen ont déjà été entreprises auprès des autorités indiennes, notamment le Parti du Congrès, présidée par Sonia Gandhi, et la présidente de l'Inde, Pratibha Patil, a précisé l'Alliance, présidée par Mme Fouque, à l'AFP. Une pétition a également été lancée.

L'écrivain a été condamnée à un an de prison dans son pays natal en 2002 pour son roman "Lajja" ("honte"), dans lequel elle décrit les persécutions perpétrées par la majorité musulmane contre la communauté hindoue.

Composition du Jury du Prix Marguerite Duras (Laurence et Pomme sont candidates à la sélection)

Jury du Prix Marguerite Duras (1ère réunion le 14 novembre 2007)

Président du jury : Alain Vircondelet

François Barat
Fabienne Bergeron
Chantal Chawaf
Viviane Forrester
Claire de Lucas
Macha Méril
Daniel Mesguich
Dominique Noguez
Patrick Poivre d'Arvor
Michèle Porte
Raphaël Sorin

08/10/2007

"On dirait une ville" de Françoise Collin

POÉSIE

On dirait une ville suivi de Chronique d’un été
Françoise Collin

Office 15/11/2007

On dirait une ville, premier ensemble du recueil, est consacré à Paris : ses habitants, sa diversité, son cosmopolitisme. Description des rues, de la Seine, des personnes : Paris est une ville-monde, concentrant toutes les couleurs, toutes les lumières, toutes les musiques, toutes les nationalités, noyant les individus dans une foule turbulente…

Chronique d’un été, seconde partie du recueil, est un long poème fragmenté en poèmes courts, évocation délicate et sensible des sensations et des objets propres à l’été. Certains vers reviennent comme des refrains d’un poème à l’autre, suggérant la langueur estivale, ou le caractère immuable de ce qui peuple la saison chaude.

Au milieu d’images volontairement anodines (« les vaches ruminent », « une prune tombe »), qui suggèrent, comme la structure en refrain, la constance de ce « lot commun » des estivants, surgit la promesse d’un destin singulier : un don, offert sans avoir été souhaité : « le vœu que personne ne fit / en ta faveur / t’a rejointe » ; « pas de donateur mais seulement / en ce beau milieu d’été / un don ». Un don au milieu de l’été, un destin singulier qui se détache pour la personne à qui le poème est adressé.

Françoise Collin, philosophe féministe, écrivaine et essayiste, a fondé en 1973 les Cahiers du GRIF (Groupe de Recherches et d’Informations Féministes). Elle est l’auteure de plusieurs romans (Le jour fabuleux (1961), Rose qui peut (1963), …), et de nombreux essais (Maurice Blanchot et la question de l’écriture (1971), Le différend des sexes (1998), Parcours féministe (2005), …).

"Ma double vie" de Sarah Bernhardt, édition de Claudine Herrmann

Ma double vie
Sarah Bernhardt

Une édition de Claudine Herrmann.


Réimpression.

En coffret : 2 volumes + un cahier.

Office 15/11/2007

Parvenue au faîte de sa carrière, Sarah Bernhardt (1844-1923) décide de rédiger ses mémoires. On y découvre une femme moderne et d’une exceptionnelle indépendance d’esprit. Comédienne dont les interprétations du répertoire classique sont restées célèbres, elle crée sa propre compagnie en 1880 après avoir démissionné du Français avec éclat. Artiste aux multiples talents – écriture, peinture, sculpture – Sarah Bernhardt raconte comment elle dut s’affronter aux contradictions d’une société qui, tout en désapprouvant la liberté avec laquelle elle menait sa vie, était fascinée par ses excentricités et par son génie.

« Il me semble que le meilleur livre sur Sarah Bernhardt, c'est le sien : Ma double vie. Ce n'est pas que ces mémoires répondent à tout ce qu'on voudrait savoir : non seulement ils furent écrits en 1898 lorsque Sarah avait encore vingt-cinq ans à vivre, mais ils se taisent sur la vie privée de l'artiste. C'est pourquoi le titre est particulièrement intéressant : il fait attendre le contraire de ce qu'on y trouve et définit par là un élément important du génie de Sarah : l'inattendu. C'est pourtant le seul livre qui voie Sarah en dehors du mythe créé par elle involontairement et auquel elle ne croyait pas, le seul qui aille droit au but, qui ne se perde pas dans le rêve ou dans l'imaginaire, le seul qui ne cherche ni à charmer ni à transmettre un charme.
[...] Elle n'acceptait aucune limitation à sa liberté, mais faisant carrière comme un homme, elle refusait de n'être qu'une actrice, et, bravant parfois les moqueries, se livrait à la peinture, à la sculpture, à la littérature, révoquant ainsi l'ordre intellectuel de cette époque...
Le scandale était donc que cette femme soit libre et qu'elle soit aussi géniale, que la beauté même ne fût chez elle qu'un choix... et le scandale était aussi qu'elle fut capable d'avoir ce pouvoir de symbolisation que les hommes refusent si volontiers aux femmes. »
Claudine Herrmann