Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/09/2007

Patrizia Cavalli dans Aujourd'hui Poème (septembre 07)

- Ed. Des femmes : Mes poèmes ne changeront pas le monde de Patrizia Cavalli

AUJOURD'HUI POEME

A l'horiozon d'un amour infini dans Livres Hebdo, 14 septembre 07

Zordan Laurence

A l'horizon d'un amour infini - Paris Des femmes - Antoinette Fouque 18 x 12 cm

Roman à trois voix dans lequel chacun raconte sa propre histoire. ces trois récits ont en communla difficulté des personnages à se situer par rapport à leur origine sociale et familiale et le désir de régler son compte au passé en cherchant un amour infini ou une autre porte de sortie. Lucette est fille de gardiens d'immeuble, Guillaume est né sous X et Astrid est caissière d'une grande surface.

LIVRES HEBDO, 14 septembre 07

A l'horizon d'un amour infini dans Livres de France (septembre 2007)

Des femmes - Antoinette Fouque

A l'horizon d'un amour infini, Laurence Zordan


Roman à trois voix dans lequel chacun raconte sa propre histoire. Ces trois récits ont en commun la faculté des personnages à se situer par rapport à leur origine sociale et familiale et le désir de régler son compte au passé en cherchant un amour infini ou une autre porte de sortie. Lucette est fille de gardiens d'immeuble, Guillaume est né sous X et Astrid est caissière dans une grande surface. Des femmes - Antoinette Fouque, 2007

François Guéry sélectionné dans La Quinzaine (1 au 15.09.07)

PHILOSOPHIE

François Guéry


Lou Salomé, génie de la vie Des femmes - Antoinette Fouque, 456 p., 15 e

Lou Salomé "comme dissimulée sous les voiles multiples, elle se perd dans la superposition de ses identités, de ses liaisons, de ses lieux, de ses époques".

La Quinzaine littéraire, 1 au 15 septembre 2007

Gravidanza sélectionné par la Quinzaine (1 - 15.09.07)

SOCIOLOGIE

Antoinette Fouque, Gravidanza. Féminologie II, Des femmes éd., Préface d'Alain Touraine, 300 p., 15 e.

Pour en finir avec les sciences humaines phallocentrées.

La Quinzaine littéraire, 1 au 15 septembre 2007

Le langage de la déesse de Marijas Gimbutas (ACROPOLIS, sept/oct 07)

marija_gimbutas.jpgRevue Acropolis, septembre octobre 07

TRADITIONS ET CULTURE

Le langage de la déesse de Marijas Gimbutas


Editions Des femmes - Antoinette Fouque, 419 p., 55 e

Ecrit par une archéologue d'origine lituanienne, ce très beau livre archéo-mythologique décrit la Grande Déesse de la vieille Europe, puisant son essence dans la tradition paléolithique. Un travail sur les symboles, les fonctions de la déesse, les mystères de la vie et de la mort, ses relations avec les animaux... De nombreuses illustrations d'objets, de symboles sont tirés de l'époque de l'avènement de l'agriculture en Europe, il y a quelques huit à neuf mille ans.

"Figures du féminin" de Catherine Chalier dans Passages du 3ème trimestre 2007

symbole-chalier.jpgFigures du féminin

Catherine Chalier

Editions Des femmes

C'est l'ouvrage d'un professeur, et bien sûr d'une femme, sensible à l'existence d'"une ineffaçable asymétrie". C'est un ouvrage de philosophe. La condition féminine est vue à travers aussi bien le Talmud que les philosophes juifs, héritiers de la psychanalyse. Tant d'éminents parrainages n'autorisent pas le moindre "déjà vu" en renfort, mais les auditeurs du récent hommage à Levinas rendu par Passages l'an dernier retrouveront quelques-uns des propos qui y furent tenus. On remarque que l'éditeur (e) a confié à l'auteur elle-même le soin de rédiger la quatrième de couverture : est-ce la crainte qu'elle soit trahie en étant traduite ? Voici donc un rude exercice que de raconter ce livre sans que la brièveté vaille distorsion. On n'est pas surpris que l'hébreu (que nombre de nos lecteurs ne connaissent pas plus que l'auteur de ces lignes) soit appelé pour des précisions de langage où le profane doit se plonger. Et il s'y plonge avec plaisir.

Tout philosophe se heurte à ce qui n'est pas réductible à l'ensemble des concepts avec lesquels il a construit l'ordre auquel l'Être se range. Et l'Autre ne peut être que d'une "extériorité absolue" par rapport à ces concepts. Autre est la miséricorde des entrailles maternelles qui précède l'essence. (Levinas relie l'hébreu Rakhamin, miséricorde, et Rekhem, utérus.) L'aimée est contradiction. L'amant ne peut que se heurter à un "moins que rien" doux, généreux et passif (n'ayant pas choisi le fonctionnement du corps auquel elle est nouée), un visage "sans forme" car seul le crée son regard à lui, un savoir qu'elle a de l'enfant conçu "mien et non-mien", car, pour lui, le don de la vie est oeuvre au masculin. Les temps masculin et féminin se bousculent sans aller ensemble, celui de l'amant celui de l'aimée, celui prévu de l'enfant : "diachronie irréductible".

Iche désigne l'homme, "prototype de l'humain" comme dans diverses langues et grammaires, Icha, la femme assujettie par le nom après l'avoir été par le corps. Catherine Chalier se pose la question : "Est-ce outrage à la pensée du philosophe que d'énoncer au féminin un acte éthique ?" Difficile, quand tout au long du livre on revient constamment à Levinas. Levinas, né en 1906, a connu une époque de relatif silence de l'Autre, il a toujours réfuté que l'extase amoureuse soit un échange (ou une appropriation, elle ne résout pas l'angoisse : l'auteur rappelle que Platon déjà refutait le mythe de l'androgyne). Il y reste solitaire, n'en voit que la finalité : "Avoir un fils". Pense t-il à d'autres maîtres qu'il a étudiés en philosophie s'exprimant sur les arts et les sciences ? Il déclare, fidèle à la Bible, que la seule création pour lui est d'une génération nouvelle.

Mais il y a un féminin, cet "il y a" peut, s'il est reconnu, être riche de recherches et de découvertes. C'est le travail accompli dans ce livre. J.P.

ANTOINETTE FOUQUE, AVANT-GARDISTE DES PREOCCUPATIONS DES FEMMES

Antoinette Fouque, qui vit principalement dans le sud de la France, sera exceptionnellement présente à Paris du 15 au 21 septembre.

Sur la flagrante actualité de sa pensée en cette rentrée littéraire :

Lors de la rentrée littéraire de 2007, le thème de la maternité abordé par des écrivains femmes (Marie Darrieussecq - auteur d'un livre, Claire dans la forêt, aux éditions Des femmes (argumentaire en pièce jointe) ainsi que du Bébé, lu par Lio dans un livre audio aux éditions Des femmes (argumentaire en pièce jointe) / Camille Laurens / Mazarine Pingeot) occupe presque intégralement le devant de la scène médiatique. Est ainsi accordée à la "gravidanza" (la "grossesse" - titre du dernier livre d'Antoinette Fouque, "Gravidanza"), l'importance majeure qu'Antoinette Fouque n'a eu de cesse de mettre en lumière dès l'aurore de sa vie intellectuelle. C'est d'ailleurs autour de la pro-création, l'articulation procréation-création / création-procréation que les éditions Des femmes trouvent leur première raison d'exister.

Antoinette Fouque a choisi d'explorer par la psychanalyse et la philosophie la pente la plus aride de la pensée : l'impensable de l'expérience de la grossesse. La pro-création - tout l'enjeu de la création artistique (ou du moins la théorie de ce qu'elle doit être) résidant selon elle dans la mimésique de la procréation vivante.

Depuis 40 ans, Antoinette Fouque se situe donc à l'avant-garde de ce qui préoccupe les femmes. Héritière de ce que mai 68 a rendu pensable, c'est de la gratitude qu'elle éprouve notamment pour les femmes de la nouvelle génération (Darrieussecq, Pingeot) qui reposent les mêmes questions. Avec la loi sur la contraception en 1967 et la loi sur l'avortement en 1974, la maîtrise de la fécondité a donné aux femmes un droit sur la possibilité d'enfanter, permettant de lever un interdit sur la pensée. La libération de la pensée - iie de la chair - comme l'affirmation de l'existence de la "libido creandi" des femmes restent au coeur de la problématique actuelle.

Le CD de Marguerite Duras lu par Fanny Ardant remarqué par Jérôme Serri (Magazine Lire)

La maladie de la mort.jpgLa maladie de la mort de Marguerite Duras. Lu par Fanny Ardant, Editions Des femmes, 1 CD

Vous n'avez pas nécessairement envie de vous plonger dans Marguerite Duras. Mais vous trouvez, un matin, au courrier, "La maladie de la mort". C'est la voix de Fanny Ardant, profonde, légèrement interrogative, qui vous entraîne. Qui sont cette femme et cet homme dont on nous raconte l'histoire ? Cela se passe, ou se passerait, ou s'est passé dans une chambre au bord de la mer Noire. Lui, c'est peut-être bien vous. C'est cette vie, la vôtre. Vide par manque d'amour. C'est cet homme malade à en mourir que vous êtes. Elle, c'est ce dont vous rêvez sans trop savoir ce que cela pourrait être. Peut-être cette "promesse non tenue" dont parlait Claudel. Elle pourrait vous tuer parce que vous êtes déjà mort, parce que vous vous êtes toujours voulu libre de ne pas aimer. Cependant vous avez pu vivre cet amour "de la seule façon qui puisse se faire pour vous, en le perdant avant qu'il soit advenu". La mer, l'amour, la mort. Trois fois rien, pour ainsi dire.

Jérôme Serri

Patricia Rodriguez (Mexique) présentée dans Espace Latinos de sept/oct 07

Patricia Rodriguez Saravia, née à Mexico, est psychiatre et psychanalyste. Elle a déjà publié au Mexique huit textes, romans ou nouvelles, qui ne sont pas encore publiés en français. Elle a reçu deux prix littéraires. Au travers de ses écrits, elle s'attache à questionner le rôle de la femme dans la société contemporaine dans ses dimensions sociales et culturelles.

"A la recherche de l'utérus perdu" est son premier livre publié en langue française. Camila est médecin anesthésiste dans une clinique de Mexico. Elle assiste à une intervention au cours de laquelle un utérus apparemment sain est prélevé sur une jeune patiente et emporté dans une glacière par une infirmière inconnue. Une réflexion sur le corps et l'identité de femme, la procréation et la création à l'heure de la modernité scientifique.

"A la recherche de l'utérus perdu", traduit de l'espagnol (Mexique) par Nelly Lhermillier, aux éditions des femmes, 2006