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22/06/2007

Littérature engagée : Angela Davis / Mac Kinnon

davisa_a.jpgAvant de vous souhaiter un excellent week-end - et de peut-être avoir la joie de recevoir votre visite dimanche vers 17 h 30 à notre stand au Marché de la Poésie, Place Saint-Sulpice (du champagne vous sera offert pour arroser notre double Prix Coup de coeur de l'Académie Charles Cros) - je tiens à diffuser l'information sur deux de nos traductions les plus "engagées" de féministes américaines. Qui ont le mérite de ne jamais laisser leurs lecteurs indifférents, d'être à l'origine de débats d'idées, de stimuler les sensibilités militantes, de susciter des polémiques fécondes entre les "archi-pour" et les "archi-contre"...

v4ih4e86.jpg- "Femmes, race et classe" d'Angela Davis est réédité par les éditions Des femmes (publication outre-Atlantique en 1981, première traduction aux éditions Des femmes en 1983).

L'originalité de ce livre est d'observer le féminisme du siècle dernier et le féminisme contemporain à la lumière des luttes d'émancipation du Peuple noir. Pour cette militante révolutionnaire, race, classe et sexe, même combat ! La liberté des trois viendra de leur union.

- Catharine A. Mac Kinnon avec "Ce ne sont que des mots" continue après "Le Féminisme irréductible" (Des femmes, 2005) à s'attaquer aux violences sexuelles faites aux femmes, et notamment à la pornographie. Avocate à la Cour Suprême, Mac Kinnon traite la dichotomie Egalité / liberté d'expression sous son aspect le plus juridique (Rappelons qu'elle est docteure en droit et en sciences politiques). Il s'agit d'une première traduction d'un ouvrage américain datant de 1983.

29/03/2007

"Femmes, race et classe" de Angela Davis

arton2686.gif"Femmes, race et classe"
Angela Davis


Traduit de l'américain par Dominique Taffin.

Office 29/03/2007

En hommage aux femmes noires qui « ont légué à leurs filles, nées libres, un héritage de travail, d'autonomie, de ténacité et de résistance... », Angela Davis, historienne et militante, entreprend dans Femmes, race et classe une analyse critique et comparative du féminisme du siècle dernier et du féminisme contemporain en regard des luttes d'émancipation et de libération du peuple noir.

Elle explore les liens idéologiques qui existent entre le pouvoir esclavagiste, le système des classes et la suprématie masculine, et pose la nécessité d’articuler les trois niveaux de contradiction de race, de classe et de sexe dans les luttes de libération. Elle montre comment ces luttes ont porté leurs fruits à chaque fois qu’elles ont été solidaires et qu’elles ont ciblé la double oppression : celle du système et celle du sexe. A. Davis explique notamment comment les féministes blanches ont pu se rallier au mouvement pour l'abolition de l'esclavage, soutien qui rejoignait leur propre lutte contre l’oppression.

Angela Davis est née en 1944 en Alabama. Grande figure du mouvement Noir américain, elle adhère au Parti Communiste vers dix-huit ans et devient membre des Black Panthers en 1967. Militante révolutionnaire, se battant pour l’égalité des noirs et des blancs mais également pour l’émancipation des travailleurs, elle comprend très vite que seule l’unité des mouvements sociaux et politiques entre blancs et noirs, hommes et femmes permettra de combattre la classe dirigeante. C’est cette compréhension qu’elle paiera en étant condamnée à mort en 1972. Une mobilisation d’une ampleur internationale permit sa libération.

Aujourd’hui, elle est toujours militante des luttes sociales et politiques aux États-Unis.