26/11/2007
PROGRAMME SALON DES EDITEURS INDEPENDANTS DU QUARTIER LATIN
Les éditions Des femmes participeront au premier Salon des éditeurs indépendants du Quartier latin, de jeudi 29 novembre au dimanche 2 décembre........
COMMUNIQUE DE PRESSE
1er Salon des éditeurs indépendants du Quartier latin
Mairie du 6e arrondissement - Paris
29 – 30 novembre et 1er – 2 décembre 2007
Pour la première fois, une manifestation est exclusivement consacrée à des éditeurs indépendants implantés dans ce haut lieu de l'édition qu"est le Quartier latin.
Ce 1er Salon des éditeurs indépendants du Quartier Latin permettra à des professionnels du livre, n’en ayant pas toujours la possibilité, d’aller à la rencontre du grand public.
C’est grâce à l’accueil de la Mairie du 6e arrondissement, dans un lieu ouvert à tous, en plein cœur du « quartier du livre », que ce projet a pu devenir réalité.
Soixante maisons d’édition environ, œuvrant dans des domaines très variés – Beaux livres, musique, cinéma, voyages, livres d’enfants, BD, poésie, littérature, sciences humaines… – présenteront leurs livres et revues.
Un « salon de lecture » offrira à chacun, grands et petits, le plaisir de se plonger dans le livre de son choix, avant de l’acquérir peut-être, si le coup de cœur a eu lieu.
De nombreuses animations viendront enrichir la visite :
Signatures
Lectures
Conférences
Théâtre
Concerts
Expositions
Coin jeune public…
Dans le même temps, le Village d’hiver d’Ateliers d’art de France, réservé aux créateurs et artisans de toute la France, se tiendra place Saint-Sulpice.
Alors, rendez-vous dès le jeudi 29 novembre pour découvrir, ou retrouver, ces éditeurs indépendants.
Le Salon est ouvert :
Jeudi 29 novembre, de 11 h à 21 h
Vendredi 30 novembre, de 11 h à 18 h
Samedi 1er décembre, de 11 h à 18 h
Dimanche 2 décembre, de 14 h à 18 h
Entrée libre
Renseignements : Brigitte PELTIER – 01 46 33 95 81 – bpeltier@noos.fr
12:47 Publié dans Salon des éditeurs indépendants | Lien permanent | Commentaires (0)
23/11/2007
Avec HACINA ZERMANE !! Femmes & VIH 30 novembre et 1er décembre 2007
Hacina Zermane, auteur de Sheh ! Bien fait pour toi ! (Des femmes, 2006) participera aux ateliers du grand colloque FEMMES & VIH des 30 novembre et 1er décembre prochains...
Je remercie Catherine Kapusta-Palmer qui coordonne ce colloque, ainsi que Francis Gionti de Sidaction http://www.sidaction.org/ et Chantal Belloc de Sida Infos Services http://www.sida-info-service.org/index.php4 pour leur précieux soutien. ( + à Jean-François Laloué de Ni putes ni soumises http://www.niputesnisoumises.com/, à Ikambere http://www.ikambere.com/ et à Femmes positives http://survivreausida.net/m1293-femmes-positives.html)
FEMMES & VIH 1997 - 2007
Où en sommes-nous dix ans après ?
Journées de réflexion du 30 novembre et du 1er décembre 2007
THEATRE DU GYMNASE - 38 boulevard Bonne Nouvelle - 75010 Paris
Renseignements
Téléphone : 01 48 07 80 79
E-mail : colloque-femmes-et-vih@ras.eu.org
30 novembre : première journée
8h15 - 9h : Accueil
9h - 9h45 : Séance d’ouverture
Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports
Présentation du colloque et du groupe Inter associatif : Catherine Kapusta-Palmer
Introduction
10 ans après...Où en est-on?
- Aspects épidémiologiques et sociologiques / La dynamique de l'épidémie chez les femmes : Florence Lot, INVS et Nathalie Bajos, INSERM / ANRS
- L’absence des femmes dans la lutte contre le sida : Michèle Barzach, ancienne Ministre de la Santé, Présidente des Amis du Fonds mondial Europe contre le sida, la tuberculose et le paludisme
1ère table ronde
9h45 – 11h15 : La Recherche
La place des femmes dans la Recherche
- Introduction : Catherine Lebrun - Animation : Claire Vannier, Act Up-Paris
- Les spécificités des femmes face à l'infection : Pr Sophie Matheron, service des maladies infectieuses de l’Hôpital Bichat-Claude Bernard
- La place des femmes dans la recherche : Pr Christine Rouzioux, service bactériologie et virologie de l’Hôpital Necker
- Les données de la recherche : Pr Laurence Weiss, département d’immunologie à l’Hôpital Européen Georges Pompidou
Temps pour les échanges avec la salle
Les nouveaux outils de préventions : bénéfices / risques ?
- Introduction : Christine Aubère - Animation : Frédérique Delatour, Direction Générale de la Santé
- Des outils de prévention au féminin : quels enjeux ? Microbicides, diaphragme où en est-on ? Carine Favier, le Planning Familial
- Femmes et circoncision masculine : quel rapport ? Quel impact en terme de prévention ? : Marie de Cenival, Sidaction
- Tout ce que vous voulez savoir sur les préservatifs féminins …. : Hélène Freundlich, Sida Info Service
Temps pour les échanges avec la salle
11h15- 11h30 : Intermède : Lasko et Jagdish Kinnoo
2ème table ronde
11h30 – 12h45 : Femmes, sexualité et VIH
- Introduction : Danièle Authier – Animation : Brigitte Lhomond, CNRS
- L’évolution des représentations « femmes et sexualité » : Nathalie Bajos, INSERM
- Femmes, sexualité et séropositivité : Marie-Ange Schiltz et/ou Anne-Deborah Bouhnik, CNRS
- Regard sur les femmes, relations multiples et prévention : Isabelle Million, Couple Contre le Sida
- 1997-2007, sexualité et vie amoureuse : Aimée Kéta-Bantsimba
Temps pour les échanges avec la salle
- Les engagements de la Mairie de Paris et du CRIPS : Anne Hidalgo, Présidente du CRIPS Ile de France, Première adjointe au Maire de Paris
12h45 – 14h30 : Pause déjeuner
3ème table ronde
14h30 – 16h : La visibilité des femmes séropositives : un outil de conquête des droits ?
- Introduction : Marie Hélène Tokolo-Mundala, représentante des femmes de l’Association Marie-Madeleine – Animation : Myriam Mercy, Le Planning Familial
- Le lien entre visibilité et statut des femmes : obtention de nouveaux droits : Michelle Perrot, Historienne
- Visibilité et image des femmes dans les médias : Stenka Quillet, journaliste
- Expérience de lutte pour les droits politiques et sociaux d’une association de femmes séropositives :
Donatienne Fétia, Congrès des Jeunes Femmes Séropositives, Centrafrique
- Emergence d’une association de femmes séropositives : Nicole Marchand-Gonod, Association LFMR
Temps pour les échanges avec la salle
16h - 16h30 : Intermède : Clown acteur social, Association Ticassa
4ème table ronde
16h30 – 18h : La mutualisation des actions
- Animation : Carine Favier, MFPF et Anne Kittler, Sidaction
- Genre et prévention du VIH : expériences de Frisse et du MFPF : Danièle Authier, Frisse
- Le projet « femme » dans une association communautaire : Kodou Wade, Afrisanté Marseille
- Une recherche-action au service des femmes en situation de prostitution : Lyla Itoumaïne, GPAL Lille
- Femmes et travail : expérience de « La main fine », Bernadette Rwegera, Ikambéré
- Expérience d’action de prévention auprès des femmes : Véronique et Hélène Burkina Faso
- Prise en compte de la question femme dans une association de lutte contre le sida : Graciela Cattanéo, Aides
18h 30 – Manifestation de la Journée Mondiale de lutte contre le Sida
De 10h à 17h
Atelier permanent : les questions d’accès aux droits et d’accès aux soins pour les personnes étrangères résidant en France sont des questions d’ importance.Les récentes évolutions législatives les rendent plus vives encore.
Un espace de paroles sera à la disposition de celles qui le désirent pour recueillir en toute confidentialité, des témoignages anonymes sur la question des « Droits des femmes étrangères en France ».
Ce recueil permettra de rendre visibles les difficultés rencontrées par les femmes étrangères en France, et de les porter à la connaissance des institutions, des media et du grand public.
1er Décembre : seconde journée
Dans la continuité des « Etats Généraux : Femmes et Sida » de 2004 et 2005, la seconde journée s’organisera autour d’ateliers ouverts aux femmes séropositives et/ou personnellement concernées par le VIH.
Le but de ces ateliers est de formuler des revendications, et/ou recommandations qui seront exposées l’après midi en séance plénière.
9h30 – 12h30 : Ateliers de travail
1- Les représentations de la maladie : Ça se voit que je suis séropositive ? Qu’est ce qui se voit ? Qu’est ce qui me gêne quand je me regarde ? Qu’est ce qui me gêne dans le regard des autres ? Le regard de mes proches (famille, ami-e-s, amant-e-s) ? Le regard de mes collègues ? Le regard des passants dans la rue ? Le regard des travailleurs sociaux ? Qu’est ce que je peux faire et que pouvons- nous faire ensemble pour améliorer notre quotidien ?
2- Le dire, ne pas le dire, témoigner : Dire relève de la sphère privée (je dis mon statut à ma famille, à mon entourage amical, professionnel etc…) ; témoigner relève de la sphère publique (je témoigne de mon expérience devant un public, à la radio, à la télévision etc …). L’objectif de cet atelier est de réfléchir ensemble sur les répercussions du fait de dire ou ne pas dire dans la vie de chacune de dire et/ou de témoigner. Quels sont les bénéfices et les risques, directs et indirects, que les différentes situations comportent ?
3- Prévention et réduction des risques : Voilà plusieurs années que des politiques et des organisations luttent afin de réduire le nombre de personnes contaminées par le vih/sida. Aujourd’hui, personne ne peut affirmer qu’elle n’a jamais entendu parler de cette maladie, ni comment se protéger contre elle ; pourtant le taux de nouvelles contaminations reste encore important. Pourquoi ? Que faire pour réduire réellement les risques ? Quels sont les enjeux ?
4- Corps, désir et séropositivité : Le désir naît dans le regard de l’autre et transforme notre corps en être désirant dans lequel le virus occupe trop de place. Nous nous trouvons alors dans une situation qui pourrait nous sembler sans issue. Nous sommes confrontées à une gestion ardue d’une libido plus ou moins importante, une envie indéfinie, voire une abstinence par peur de contaminer. Et que dire de l’image de soi qui subit les méfaits de l’âge, du virus ainsi que des effets néfastes des traitements ? Comment trouver un équilibre entre toutes ces situations afin de tout simplement vivre le plus paisiblement possible ?
5- Précarité et droits : « La précarité selon la définition de Wresinski, reprise par les Nations Unis est l’absence d’une ou plusieurs des sécurités, notamment celle de l’emploi, permettant aux personnes et familles d’assumer leurs obligations professionnelles, familiales et sociales, et de jouir de leurs droits fondamentaux… » . Cet atelier vise au travers des expériences individuelles des femmes séropositives et de leurs proches, à réfléchir à la façon dont la précarité peut aggraver la maladie et la maladie peut être source de précarité dans tous les aspects de la vie, atténuant ainsi les progrès faits dans le domaine médical. Et au-delà du constat, comment améliorer ces situations ?
14h30 – 17h : Séance Plénière et Clôture
Ouverture : témoignages de femmes par Michèle Heydorff et Valérie Muzetti, comédiennes, Compagnie Juin 88
La séance plénière, ouverte à toutes et à tous, permettra de faire le compte rendu des ateliers et d’établir les recommandations et revendications issues de ces journées.
Clôture : Etty et Jéryka, chanteuses
Renseignements
Téléphone : 01 48 07 80 79
E-mail : colloque-femmes-et-vih@ras.eu.org
Adresse: MFPF
Catherine Kapusta-Palmer
4, square Saint-Irénée
75011 Paris
A ce jour, nous remercions Boehringer-Ingelheim, la DRASSIF, la Fédération Nationale de la Mutualité Française, Fight Aids Monaco, Gilead , la Mairie de Paris, la Mutualité Française Seine-Maritime et Roche pour leur soutien.
17:00 Publié dans Hacina Zermane | Lien permanent | Commentaires (0)
Thérèse Clerc au Jité de France 3 Île de France (23.11.07)
Sur France 3 Île de France http://paris-ile-de-france-centre.france3.fr, dans le Jité du 23 novembre. Le reportage de Marianne Buisson et Didier Jean consacré à Thérèse est en ligne ici, je vous le recommande tout particulièrement, avec enthousiasme. Il est une chaleureuse présentation de notre cabotine star.
http://www.dailymotion.com/video/x3k8v5_portrait-therese-clerc-ou-le-bel-ag_people
12:40 Publié dans Danielle Michel-Chich, Thérèse Clerc | Lien permanent | Commentaires (0)
21/11/2007
La Jeune fille et l'enfant de Marguerite Duras, lu par elle-même (Bibliothèque des Voix)

14:05 Publié dans Bibliothèque des voix, Marguerite Duras | Lien permanent | Commentaires (0)
Thérèse Clerc à La tête au carré (France inter le 21.11.07)
Médiatisation de Thérèse Clerc
Coqueluche des médias, Thérèse, qui n'en finit pas d'être invitée partout et qui est de loin la plus "people" de "mes" auteurs a notamment fait deux passages brillants et remarqués :
* Sur France Inter, dans l'émission La tête au carré de Mathieu Vidard (14 à 15 h le lundi) dont le thème était L'art de vieillir (reprenant le titre du film de Jean-luc Raynaud) le 21 novembre, aux côtés de Bernard Ennuyer, Directeur d'un service d’aides et de soins à domicile (« LES AMIS » à Paris) et docteur en sociologie.
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/lateteaucarre/index.php?id=61461
12:40 Publié dans Danielle Michel-Chich, Thérèse Clerc | Lien permanent | Commentaires (0)
19/11/2007
Caractère le 19.11
Télégrammes
La rédaction, Caractère, le 19/11/2007 à 10h00
Le premier salon des éditeurs indépendants du Quartier latin
Parallèlement à l'implantation des villages d'hiver sur la place Saint-Sulpice (Paris VIe) pendant le mois de décembre, la mairie accueille dans ses murs, fin novembre, le premier salon des éditeurs indépendants du Quartier latin. Organisé à l'initiative de Brigitte Peltier (éditions Pippa), il réunira près d'une soixantaine de participants dont Alain Baudry, Bernard Dumerchez, Baudoin Jannink, l'atelier de la Cerisaie/éditions Persepolis avec le typographe Michael Caine, les éditions des Cendres, ou encore La Délirante et Odile Jacob. Dans le cadre de la journée professionnelle seront présents le vendredi la graphiste Martine Fichter, qui animera un atelier maquette, le metteur en pages Christian Millet, ou encore Rémi Amar de la nouvelle structure de distribution (Calibre mise en place par le SNE pour les petits éditeurs). L'avocate Valéry Montourcy animera une conférence (vendredi à 11h et samedi à 14h) sur les questions d'édition, notamment le droit à l'image et la liberté d'expression.
Le salon est ouvert du jeudi 29 novembre au dimanche 2 décembre ; entrée libre de 11h à 18h ; jeudi jusqu'à 21h, dimanche ouverture à partir de 14h. Pour tous renseignements : www.pippa.fr ou www.mairie6.paris.fr .
12:25 Publié dans Salon des éditeurs indépendants | Lien permanent | Commentaires (0)
18/11/2007
Shari Benstock ("Femmes de la rive gauche") a écrit dans le catalogue des trente ans des éditions Des femmes

S.B.
16:58 Publié dans Gertrude Stein, Jean Rhys, Shari Benstock | Lien permanent | Commentaires (0)
17/11/2007
Marche de Silence et de Lumière pour Aung San Suu Kyi, samedi 17 novembre, 18 h, Parvis du Trocadéro
APPEL DE L'ALLIANCE DES FEMMES POUR LA DEMOCRATIE - ANTOINETTE FOUQUE :
Comité de Soutien au peuple birman
marchebirmane@yahoo.fr
c/o Buddhachannel
206, rue La Fayette
75010 Paris
GRANDE MARCHE DE SILENCE ET DE LUMIERE
Face à la situation inquiétante en Birmanie,
face aux exactions de l'armée,
face au silence médiatique imposé par la junte,
face aux incertitudes actuelles,
un comité de soutien au peuple birman s'est constitué.
Ce comité de soutien
animé par des valeurs pacifistes et humanistes
souhaite que la situation politique en Birmanie s'apaise et change,
que les moines ne soient plus pris en otages,
que le peuple puisse retrouver sa sérénité,
dans le respect des droits fondamentaux.
Nous ici rassemblés comme membres de ce comité
appelons à une grande Marche de Silence et de Lumière
SAMEDI 17 NOVEMBRE 2007 A 18 HEURES, PARVIS DU TROCADERO
pour que le peuple de Birmanie retrouve un climat de Paix,
pour que les souffrances de tous les protagonistes s'effacent.
Passons de l'ombre à la mulière
en apportant chacun une bougie
pour raviver la flamme de l'espoir.
N'OUBLIONS PAS LA BIRMANIE
"Ce n'est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur: la peur n'est pas l'état naturel de l'homme civilisé."
Mme Aung San Suu Kyi
(diplômée d'Oxford en philosophie, sciences politiques et économiques, a recu en 1990 le prix Thorolf Rafto pour la défense des droits de l'homme et le prix Sakharov pour la liberté de la pensée décerné par le parlement européen. Prix nobel de la Paix en 1991)
le comité de soutien de la Birmanie, coordonné par BuddhaChannel TV, info Birmanie, et l'Alliance des Femmes.
vous invite à une marche silencieuse en hommage au peuple Birman.
le samedi 17 novembre 2007 à partir de 18h Parvis du TROCADERO
Métro : Trocadéro (ligne 6 & 9) tel 06 21 20 18 15 - 06 20 48 01 41
pour ceux qui souhaitent figurer sur la liste du comité de soutien
envoyer un mail à: marchebirmane@yahoo.fr
Bien à vous,
Jean Bernard Chardel Beaufort des Champs
www.jbchardel-art.com
01:25 Publié dans Antoinette Fouque, Aung San Suu Kyi | Lien permanent | Commentaires (0)
16/11/2007
Antoinette Fouque sélectionnée pour Empreintes, collection de prestige
Empreintes http://www.france5.fr/empreintes/
Longtemps on hésite, on doute, et l'enthousiasme l'emporte, on l'annonce :
une collection de 120 documentaires, 120 fois 52 minutes, un par semaine pendant quatre années.
Les projets arrivent, les listes s'allongent :
une femme, un homme, un écrivain, un scientifique, un historien, un sportif, une personnalité politique...
On discute, on sélectionne, on s'enflamme, on n'élimine jamais, on respecte. Les auteurs sont au rendez-vous, les producteurs aussi. Un formidable élan fait suite aux hésitations, aux critiques. Les tournages commencent, l'aventure est lancée.
Empreintes sera
sur France 5 à la rentrée 2007.
Philippe Vilamitjana,
Directeur de l'antenne
et des programmes de France 5
Collection Empreintes, mode d'emploi
Une collection de 120 documentaires de 52'
Co-produits par France 5 sur 4 ans (30 documentaires coproduits par an)
diffusés dans une case hebdomadaire identifiée à partir de septembre 2007
Le concept de la collection "Empreintes"
Ils sont ceux qui laisseront leur empreinte sur notre époque. Personnalités françaises, elles appartiennent aux mondes des arts, de la culture, des sciences, du spectacle, du sport, du monde politique ou de la société civile... Connues du public pour leur action, leur engagement, leur production, elles sont, aujourd'hui, à un moment de leur vie où elles sont prêtes à transmettre au plus grand nombre le fruit de leur expérience et leur vision du monde. C'est cette parole généreuse, cette expérience partagée que la collection " Empreintes" va offrir au public à travers chaque documentaire de 52'.
Chaque documentaire sera centré sur une personnalité. Il évoquera son apport à notre époque à travers, bien sûr, la rencontre, mais aussi à travers des images d'archives qu'elles soient publiques ou personnelles. Chacune de ces personnalités nous racontera le ou les événements qui ont été constitutifs de sa trajectoire, ces événements qui l'ont déterminé à être ce qu'elle est, et qui l'ont amené à agir comme elle l'a fait et à produire ce qu'elle a produit. Une parole donnée qui s'adressera autant aux néophytes qu'aux initiés.
Ni portrait, ni biographie, chaque documentaire sera un tête à tête avec le téléspectateur, une rencontre intime. Au sortir de cette rencontre, le téléspectateur aura eu accès aux éléments biographiques, aux événements historiques qui ont amené la personnalité à devenir ce qu'elle est devenue, pour marquer de son " empreinte " notre époque. Ceci implique une adhésion forte de la personnalité au principe de la collection. Pourtant, le documentaire ne devra pas avoir de caractère introspectif mais, au contraire, être dans la générosité du partage du vécu et du regard personnel porté sur le monde d'aujourd'hui pour nous éclairer sur son avenir.
Le mode de sélection
La liste des 120 documentaires n'est pas pré-établie.
La collection est ouverte à tous les producteurs et auteurs
Les projets sont à adresser au pôle documentaire de France 5. iIs doivent comporter :
Le nom de la personnalité et son accord
Un projet éditorial et une intention d'écriture et de réalisation
Le ou les auteurs et réalisateurs associés au projet
Un comité éditorial formé des responsables de l'antenne de France 5 et d'Annick Cojean, directrice de la collection, se réunira régulièrement pour sélectionner les projets.
La sélection de France 5 s' effectuera tout autant en fonction du choix de la personnalité que de la singularité du projet
Le documentaire
La personnalité centrale du film est le seul intervenant.
La rencontre se déroulera dans plusieurs lieux et non sur un plateau.
Des séquences de vie, des séquences dans l'intimité de la personnalité, renforçant le propos du film, s'ajouteront aux séquences d'interview.
Chaque film rendra compte des moments clés - événements historiques ou intimes - qui ont influencé la trajectoire de la personnalité rencontrée
Les archives publiques, privées ou personnelles doivent représenter environ 20' du film.
Le documentaire privilégiera la parole de l'invité mais pourra intégrer si nécessaire, des éléments de commentaire
Le nom de la personnalité devra obligatoirement faire partie du titre du documentaire
Les moyens
Chaque documentaire sera co-produit par France 5
Tournage et finalisation du documentaire en HD
Livraison d'un master HD
Droits demandés par la chaîne :
3 multidiffusions sur 5 ans
Exclusivité sur la France
Modalités d'exploitation commerciale et partage des RNPP à négocier
VOD
La collection
Un générique de collection identifiera la case de diffusion. (générique début, présentation, plateau de fin, générique de fin)
Chaque documentaire sera présenté. Cette introduction fera partie intégrante du programme.
Durée du programme 55' ( durée du documentaire 52')
Chaque personnalité se prêtera au jeu du portrait photo ainsi qu'au moulage de sa main et donnera son accord de principe sur la publication de l'entretien.
00:30 Publié dans Empreintes | Lien permanent | Commentaires (0)
Fadéla M'Rabet, écrivaine algérienne rêveuse et rebelle par Eveline caduc dans ALGERIE LITTERATURE ACTION, publication du MARSA, n°109 - 110
Fadéla M'Rabet, écrivaine algérienne rêveuse et rebelle
Par Eveline Caduc
Eveline Caduc est née en Algérie où elle a vécu jusqu'en 1960. Professeure de littérature contemporaine à l'Université de Nice-Sophia Antipolis, elle a quitté ses fonctions en 2002 pour se consacrer à l'écriture de fiction. Après Saint-John Perse, connaissance et création, un essai de poétique paru chez José Corti en 1977, et diverses études sur Proust, Céline, Camus et des poètes contemporains de langue française à l'enseigne de Stratégies du déséquilibre, elle publie en 2004 un recueil de nouvelles intitulé Un et un égale un aux éditions du GREF, à Toronto. En septembre 2006, La Maison des chacals, son roman historique sur la Guerre d'Algérie, est publié aux éditions du Rocher.
Un livre ("Une Enfance singulière", Editions Balland, 2003 * "Une femme d'ici et d'ailleurs", "La liberté est son pays", Editions de l'aube, 2005 * "Le Chat aux yeux d'or", Une illusion algérienne, Editions Des femmes - Antoinette Fouque, 2006) chaque fois en lieu et place d'un tombeau.
debout contre la mort, celle qui dit "je" redonne vie à la forme sous le drap. Dans les premières pages d'"Une Enfance singulière", elle restitue le rire de Djedda, sa grand-mère, "malicieuse jusqu'au bout, Djedda, tu réussis à être toujours au centre de ma joie".
Et c'est le sourire de Nana, la si légère, qu'elle fait revivre dans "Le Chat aux yeux d'or".
Elle est debout celle qui dit "je" - Fadéla M'Rabet - et elle écrit pour témoigner de ce qu'ont été ces femmes, de ce qu'elles ont donné à l'enfant qu'elle fut, à tous les enfants, frères et soeurs, cousines et cousins de la grande famille abritée dans la maison de Skikda.
Rêveuse et rebelle à la fois, elle écrit pour dire une vie de femme, mais la sienne aussi entretissée de leur histoire, et construite dans leur sillage ou dans la lutte contre leur condition.
Au gré de ses associations d'images, elle y déroule sur trois modes - la poésie, l'analyse ou la diatribe - les fils de ce qui pourrait être une autobiographie d'éternelle insoumise.
La poésie : une promenade rêveuse dans les lieux de son enfance sous la protection de Djadda, "déesse tutélaire de la tribu. Telles ces divinités du Maghreb qu'a supplantées le Dieu unique et masculin de l'Islam". ("Une Enfance singulière")
L'analyse : issue des voyages de par le monde en Afrique, en Asie - souvent aussi en France - d'une femme d'"ici et d'ailleurs".
La diatribe : un témoignage sur la femme algérienne et sur toutes celles qui vivent sous la loi des hommes dans les sociétés musulmanes.
D'un bout à l'autre, le "je" mène la danse des souvenirs, des commentaires sur le présent ou des rêves d'avenir, mais la narratrice a plusieurs voix et, partant, plusieurs modes d'expression qui font les différentes tonalités d'une écriture toujours sobre d'effets où la forme brève semble privilégiée.
C'est d'abord la poésie de l'éloge, celle de l'enfant sensible à la beauté du monde au petit matin, lovée dans la chaleur des bras de femme, de sa grand-mère Djedda, ou de sa mère Yemma, ou de sa tante Nana, une autre figure de mère. C'est au jardin, aux terrasses ou aux cuisines, toute la poésie sensuelle des fragances de la fleur d'oranger, du jasmin, ou du café, de l'anis ou de la coriandre. Dans les clartés tournantes des robes longues, des foulards de couleur, du khôl ou du henné, dans le cliquetis sans fin des bracelets d'or ou des anneaux de pieds, l'éloge se déploie "pour fêter une enfance" (l'expression est empruntée au titre d'un poème de Saint-John Perse) dans la maison haute, toutes portes ouvertes sous le signe de Djedda, la qâabla, "grande prêtresse, déesse de la maternité et de la vie", "très belle et très pulpeuse", toujours "maîtresse de son corps", "irradiée de joie et de santé", "équilibrée et rayonnante d'amour" pour ses enfants et les enfants de ses enfants.
Et c'est ainsi que toute une part de l'oeuvre de Fadéla M'Rabet constitue un chant en l'honneur de la femme, généreuse et épanouie comme Djedda, ou douce et lumineuse comme Nana "au regard d'ailleurs", toujours "tourné vers l'intérieur", et "qui était au monde pour les autres".
Mais Fadéla M'Rabet fait aussi l'éloge d'un homme lorsqu'il témoigne de sagesse et d'ouverture d'esprit : tel de ses oncles mais surtout Baba, son père, ancien élève de la Zitouna de Tunis, ami de Ben Badis et passeur d'un "Coran humaniste et universaliste qui n'est jamais entré en conflit avec l'enseignement (...) à l'école française". Baba que le colonialisme avait acculé au commerce parce que les lettres arabes, ses lettres de noblesse, n'avaient pas cours dans l'Algérie colonisée.
Baba qui dissimulait son mépris de l'interlocuteur sous un humour si brillant qu'on oubliait son insolence. Elle fait aussi l'éloge d'un de ses cousins, Wahib, personnalité lumineuse à qui est dédié "Une femme d'ici et d'ailleurs". Wahib, grand amateur de poésie française et dont elle dit : "Rimbaud ne quittait pas ses poches. René Char, Saint-John Perse non plus". Enfin dans la lumière de Beni Abbès, elle fait l'éloge de celui qui deviendra Tarik pour l'opéra du mariage :
"La lumière, l'espace, l'allégresse provoquée par la chaleur, donnent un sentiment d'éternité et de plénitude. Chaque parcelle de l'oasis est une source de lumière, une lumière qui lie, fusionne les formes et couleurs, les êtres et les choses, de proche en proche, unit le ciel et la terre.
J'étais le grain de sable, la rose des sables, la gazelle, l'étoile. Je n'avais plus aucun désir, sauf l'envie que rien ne bouge, puisque plus rien ne me manquait".
Et c'est à chaque fois l'éloge de l'intelligence lumineuse, de la générosité, de l'ouverture aux autres qui rétablissent l'harmonie rompue dans le monde de l'enfance, le cercle de famille ou la relation à deux en permettant à chacun d'être soi-même.
"Il y a la haine de soi parce qu'on lui a inculqué la haine du sexe. En même temps, on lui a donné une éducation machiste, qui glorifie la force, la virilité. La virilité, pour la plupart des hommes, c'est le sexe. Dans ce contexte de machisme et de haine du sexe, la sexualité n'est pas une activité ludique. Le sexe, c'est la guerre, où le mâle impose sa loi à plus faible que lui. Il se comporte comme un violeur de guerre. Il va vers la fille comme il va à la guerre. Pour nier l'autre, pour l'avilir, pour le détruire, pour le tuer. Et par l'intermédiaire de la femme, il piétine ainsi toute sa famille, toute sa tribu. Dans sa jubilation, les sentiments de sa partenaire ne comptent pas. Elle n'est que le lieu d'assouvissement jubilatoire de ses pulsions de destruction, de haine." ("Une femme d'ici et d'ailleurs", p.56 57
Phrases brèves, expressions frappantes, oppositions rapides, comparaisons afficaces concourent à imposer la conclusion de l'analyse : la nécessité de constituer un système de défense à l'échelle de la société tout entière.
Mais Fadéla M'Rabet est trop passionnée pour continuer longtemps sur le mode de l'analyse psycho-sociologique. Sous la forme d'une vive diatribe contre l'homme de toutes les sociétés musulmanes (au Mali, en Syrie, en Iran, en Algérie, ou ailleurs) qui cherche, si ce n'est à détruire, du moins à asservir la femme par toutes sortes de procédés humiliants (injures, coups, excisions, enfermement ou autres ensevelissements sous voiles) elle prend la défense de la femme et l'appelle à la révolte au nom de sa dignité et de son authenticité.
Anecdotes significatives narrées sous forme paratactique dans des phrases brèves, réparties immédiates et impitoyables pour une conclusion, celle de Djedda, "qui m'a montré que la vie est plus importante que les hommes" ("Une Enfance singulière", p.116)
Tandis que sur un autre versant, Nana, la douce, indulgente à l'homme bon comme à tous les enfants, continue de briller comme une étoile dans la nuit, image de l'Algérie aimée et souffrante. Comme cette Nedjma dont elle a les deux lettres : initiale et finale. A son chevet veille le chat aux yeux d'or : ne serait-ce donc qu'"une illusion algérienne" ?
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