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18/03/2008

Mercredi 19 mars, Soirée exceptionnelle pour le Vernissage de l'exposition de Catherine Lopes-Curval (dès 18 h 30) !!

Pour les pressé (e) s - oranges ou citrons, c'est idem : agrumes mâles et femelles traitées de la même manière aux éditions Des femmes !!! - filez décrocher le bijou (imprimable) ici d4226b05c871f59cec76a33c71e889bf.jpg: il vous fera office de carton d'invitation moderne pour notre chic soirée Catherine Lopes-Curval... (en présence d'Antoinette Fouque... murmure t-on !!!)

Pour ceux qui disposent d'une minute, je vous suggère de la scinder en deux (Attention, le compte à rebours commence ! Symptôme de l'attachée de presse soucieuse de la gestion de votre temps) : 30 secondes politiques humanistes et militantes en consultant le lien Tibet Libre d'Irène Frain http://www.dailymotion.com/IreneFrain/search/irenefrain/video/x4qggi_tibet-libre-contre-la-repression_blog et 30 secondes esthétiques contemplatives plus parisiennes mais tout aussi militantes (pour la création artistique des femmes !) en jetant un coup d'oeil sur l'oeuvre de Catherine Lopes-Curval ici http://www.artnet.com/artist/654765/catherine-lopes-curval.html.

Spécialement nourrie et inspirée par les écrivains (Kafka par-dessus tout), cette peintre dont l'univers me semble aussi nocturne et inquiétant que celui de la précédente exposition (Colette Deblé, illustratrice du si bel agenda Des femmes 2008 - encore en vente, précipitez-vous !) était diurne et jovial nous honore de venir nous habiter, au 35 rue Jacob, jusqu'au 17 mai prochain.

Le travail présentement exposé "chez nous" de Catherine Lopes-Curval, à l'imposant dossier de presse, mondialement célèbre (jusqu'en Chine !), comme Colette Deblé, porte sur "Les métamorphoses d'Alice", à partie de Lewis Carroll. Rien d'étonnant à ce qu'une grande psychanalyste comme Antoinette Fouque ait eu un violent engouement pour son talent il y a quelques années déjà, ait acquéri plusieurs de ses tableaux et désiré mettre son oeuvre en valeur...

Une Alice aussi brune que celle de Walt Disney est blonde doit être un argument suffisant pour vous convaincre de venir assister CE MERCREDI 19 MARS (clôture du Salon du Livre) DES 18 H 30 au vernissage que nous organisons à la Galerie des femmes. Adresse : au bout de l'allée fleurie, 35 rue Jacob, Paris 6ème.

Cet émile vaut invitation personnelle.

Philippe Djian a déjà remarqué la peinture de Catherine Lopes-Curval, aussi délicieuse que Colette Deblé l'a été tout l'hiver ; et Guy Goffette - autre auteur Gallimard - sera amicalement des nôtres ce soir-là.

En espérant que vous en serez aussi, je vous laisse deux mini pubs : une pour la Galerie Trigano qui expose habituellement Catherine Lopes-Curval et une pour notre livre audio (durée plus de trois heures) d'Arielle Dombasle lisant de son inimitable voix le texte de Lewis Carroll. (parution Bibliothèque des Voix 2006) + photo de couverture en PJ.

Bises pressées...! (décidément, je reste dans le "pressé" cde mon "accroche" cette nuit... Sûrement pour aller me coucher...! ) N'hésitez ni à m'appeler ni à me rappeler pour des infos en bonus....! La prochaine fois, je vous parlerai du Salon (Passez me voir mardi ou mercredi, ça me fera plaisir ! Stand S 55, Danielle Michel-Chich, Thérèse Clerc, Michèle Ramond, Catherine Weinzaepflen et Benoite Groult seront là...........) et de nos livres.............

G.

La Galerie Trigano :
http://www.artnet.com/galerietrigano.html
Galerie Patrice Trigano
4 Bis, Rue des Beaux-Arts
75006 Paris

14/03/2008

Ce samedi 15 mars, Conférence au Salon du Livre de Paris, salle 2 à 17 h

31b6d5ed6204989643caf83a9b588e2a.jpg Ce samedi 15 mars, Conférence au Salon du Livre de Paris, salle 2 Haïm Nahnan Bialik à 17 h sur "PENSER AVEC ANTOINETTE FOUQUE" (nouveauté en avant-première) avec les auteurs... Chantal Chawaf, Roger Dadoun, François Guéry, Anne-Marie Planeix, Laurence Zordan…


Et au stand S 55

14h00 - 16h00
• Anne de Bascher, Alba, correspondance à une voix
• Marisa Berension, Le Voyage de Pirandello (livre audio)
• Catherine David, Simone Signoret ou la mémoire partagée (livre audio)
• Christine Orban, Deux fois par semaine (livre audio)
• Laurence Zordan, Blottie

16h00 - 18h00
• Françoise Collin, On dirait une ville
• Hélène Martin, Journal d’une voix (livre audio)
• Victoria Thérame, Hosto-Blues

11/03/2008

Un an après, encore un article sur Juliette !! (République de Seine et Marne - 25.02.08)

LA REPUBLIQUE DE SEINE ET MARNE - Melun Val Seine Sénar

25 février 2008 - hebdomadaire

e1c6e971486483028774cf7f903140af.jpg LIVRES - SOUVENIRS 1843 - 1854

Juliette Drouet, amante et inspiratrice de Victor Hugo, a vécu dans l'ombre du grand poète. Et pourtant, elle laisse derrière elle une quantité impressionnante d'écrits : des milliers de lettres, mais aussi de courts récits, témoignages de choses vues ou vécues. Ce sont ces textes, écrits entre 1843 et 1854, qui sont réunis ici pour la première fois dans leur intégralité.

On y trouve des portraits du poète, saisi dans son intimité : notamment, le récit très émouvant du voyage au cours duquel Victor Hugo apprend dans un journal la mort de sa fille Léopoldine. Mais aussi des souvenirs plus personnels, comme ceux du couvent ("commande" de Victor Hugo qui, pour l'écriture des Misérables, avait demandé à Juliette de les mettre par écrit) et de l'exil à Bruxelles et à Jersey. On découvre enfin des témoignages historiques passionnants : par exemple, le récit extrêmement frappant des journées insurrectionnelles de février 1848, et celui du Coup d'Etat de décembre 1851.

Ce recueil a pour vocation de sortir Juliette Drouet de l'ombre : connue pour sa relation avec Victor Hugo, elle ne l'est pas suffisamment pour ses écrits qui révèlent un véritable talent littéraire. Une écriture à la fois délicate et expressive, à travers laquelle on devine une femme très sensible et d'une grande liberté d'esprit.

Juliette Drouet naît en 1806 dans une famille d'artisans. Très tôt orpheline, elle est élevée par son oncle (dont elle prend le nom) et fait sa scolarité dans un pensionnat religieux à Paris. Maîtresse du sculpteur James Pradier, avec lequel elle a une fille, elle commence sur son conseil une carrière de comédienne. Interprétant en 1833 un rôle dans Lucrèce Borgia, elle rencontre Victor Hugo et abandonne alors sa carrière théâtrale pour se vouer à son amant qu'elle accompagne dans son exil à Bruxelles, puis à Jersey et à Guernesey.

Editions Des femmes-Antoinette Fouque, 331 pages. 16 E.

10/03/2008

Programme des dédicaces Salon du Livre de Paris

Bonjour,

J'ai le plaisir de vous communiquer le programme de dédicaces des auteurs des éditions des femmes-Antoinette Fouque pendant le Salon du Livre de Paris http://www.salondulivreparis.com/ qui se tiendra comme à l'accoutumée dans le Hall 1-1 de la Porte de Versailles.

Nous habiterons le Stand S 55 durant cette trépidante semaine du 14 au 19 mars, où je l'espère, vous serez nombreux à nous rendre visite... Et ce, au moins pour une bonne raison : les plus belles femmes du Salon seront les nôtres !!! Et puis, on vous offrira nos nouveaux catalogues 2005 - 2008, édités pour l'événement !!! Côté esthétique-déco, on devrait être aussi le plus réussi !!! (logique : des femmes sublimes en photo, ça fait des panneaux sublimes...)

Dédicaces Editions des femmes-Antoinette Fouque

Vendredi 14 mars 17h30 - 19h00
• Marisa Berenson, Le voyage de Pirandello (livre audio)
• Anne de Bascher, Alba, correspondance à une voix
• Colette Deblé, Agenda des femmes 2008

Samedi 15 mars
14h00 - 16h00
• Anne de Bascher, Alba, correspondance à une voix
• Catherine David, Simone Signoret ou la mémoire partagée (livre audio)
• Christine Orban, Deux fois par semaine (livre audio)
• Laurence Zordan, Blottie

16h00 - 18h00
• Françoise Collin, On dirait une ville
• Hélène Martin, Journal d’une voix (livre audio)
• Victoria Thérame, Hosto-Blues

17h00 - 18h30
• Conférence autour de Penser avec Antoinette Fouque avec Chantal Chawaf, Roger Dadoun, François Guéry, Anne-Marie Planeix, Laurence Zordan… (salle 2 iie Salle Haïm Nahnan Bialik)


Dimanche 16 mars
14h00 - 16h00
• Irène Frain, Au royaume des femmes (livre audio) - Dès 15 h
• Michèle Ramond, Lise et lui
• Catherine Weinzaepflen, Le temps du tableau

16h00 - 18h00
• Anne de Bascher, Alba, correspondance à une voix
• Danielle Michel-Chich et Thérèse Clerc, Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs
• Laurence Zordan, Blottie

Mardi 18 mars 17h30 - 21h00
• Danielle Michel-Chich et Thérèse Clerc, Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs
• Michèle Ramond, Lise et lui
• Catherine Weinzaepflen, Le temps du tableau

Mercredi 19 mars 15h30 - 17h30
• Benoîte Groult, La touche étoile (livre audio)

Me tenant à votre disposition pour tout complément d'information (06.84.36.31.85), j'attends très impatiemment d'avoir la joie de faire votre connaissance... Je serai autant que possible tout près des écrivains...

Et avec enthousiasme !!!

Rappel des horaires d'ouverture du Salon :
Vendredi 14 mars : 9h30-19h00
Samedi 15 mars : 9h30-20h00
Dimanche 16 mars : 9h30-20h00
Lundi 17 mars : 9h30-18h30 (Journée professionnelle)
Mardi 18 mars : 9h30-22h00 (Nocturne)
Mercredi 19 mars : 9h30-17h00

07/03/2008

CREDIF - Dimanche 16 mars, le Prix Zoubeida Béchir pour les écrits des femmes récompense Monia Haddaoui !!

0ca879a08158abe1da862fa1005e2ff6.jpg http://www.credif.org.tn/fr/indexa.php

Dimanche 16 mars 2008, Monia Haddaoui se rendra en Tunisie à l’invitation du CREDIF (Centre de Recherches, d’Etudes, de Documentation et d’Information sur la femme) où elle recevra à 15 heures le Prix Zoubeida B’Chir pour les écrits de femmes.

Madame Leïla Ben Ali assistera notamment à la cérémonie récompensant le livre de Madame Haddaoui « Ils ont lapidé Ghofrane » (éditions Des femmes-Antoinette Fouque, mars 2007)

Le site de l’association Ghofrane http://ghofrane.ifrance.com/ par l’intermédiaire duquel Monia Haddaoui recevait tant de courriers lui a donné l’idée de créer un blog http://ghofrane.skyrock.com/

Le prix Zoubeida B'chir vise à assurer certains objectifs, il s'agit :

1. D'encourager les femmes tunisiennes à la création littéraire et à la recherche scientifique.
2. Faire connaître les contributions féminines dans les différents thèmes du prix et encadrer les femmes créatrices qui se distinguent par leur productions, littéraires et scientifiques.
3. Sensibiliser les chercheurs (hommes ou femmes) à la production scientifique relative aux conditions de la femme en Tunisie.
4. Créer un répertoire bibliographique propre aux écrits des femmes tunisiennes et en assure la publication périodique au sein d'une bibliographie spécialisée.

NANTES : mercredi 12 mars, dès 14 h, Christine Spengler à la France Mutualiste

1f8b3b43e1a5ef6153240d5893f7a1b4.jpg LA DELEGATION DE LA FRANCE MUTUALISTE DE NANTES AURA LE PLAISIR D'ACCUEILLIR LE VENDREDI 12 MARS LA CORRESPONDANTE DE GUERRE, CHRISTINE SPENGLER, christinespengler.blogspot.com, LAUREATE DU PRIX DE LA FRANCE MUTUALISTE 2008, QUI DEDICACERA SON LIVRE : " UNE FEMME DANS LA GUERRE" PUBLIE AUX EDITIONS DES FEMMES, A PARTIR DE 14 h.

Christine Spengler, Française élévée à Madrid, voulait être écrivain et n'avait jamais touché un apopareil-photo.A la mort de leur père, en Alsace, son jeune frère Eric et elle décident de faire un grand voyage au bout du monde, pour oublier le deuil, "et peut-être ne plus revenir".C'est en plein coeur du Tibesti, au Tchad, que Christine, âgée de 23 ans, découvre sa vocation de photographe en voyant les combattants touèbçous tirer, peds-nus, à la kalachnikoff contre les hélicoptères français.

Elle saisit alors un des "nikon", de son frère, photographe de mode, et prend ses premières photos à l'aide d'un grand angle 28 mm, son objectif-fétiche.

Après un séjour de 23 jours en prison, ils sont relâchés puis expulsés du Tchad : sur le chemin du retour, Christine Spengler confie à son frère Eric :

"JE NE LE SAVAIS PAS, MAIS LORSQUE JE TELOIGNEJE PORENDFS DES PHOTOS JE N'AI NI FROID, NI PEUR. J'APPRENDRAI MON METIER SUR LE TERRAIN ET JE DEVRAIENDRAI CORRESPONDANTE DE GUERRE POUR TEMOIGNER DES CAUSES JUSTES...C'EST-A-DIRE, nous dit-elle, ETRE TOUJOURS DU COTE DES OPPRIMÉS."

Ses premières photos en Irlande du Nord font la une des plus grands magazines ( "LIFE" ET PARIS-MATCH"...)

En 1972. Au Vietnam, où elle part seule, avec l'unique appareil-photo d'Eric au cou, les soldats sud-vietnamiens la surnomment "Moonface" (visage de lune). Là aussi ses photos font le tour du monde. C'est alors qu'elle apprend l'annonce du suicide de son jeune frère Eric à Paris. Cette perte la rendra encore plus solidaire des victimes et le fait d'être une femme l'aidera dans son métier.

Voilée de noir, en Iran (1979) elle réussit à pénétrer dans la petite maison verte de l'Imam Khomeiny, à photographier sans problème l'entraînement secret des gardiennes de la révolution et leur bain dans la Mer Caspienne... ...

En Afghanistan (1997) où elle veut témoigner des atrocités commises par les talibans contre les femmes, elle n'hésitera pas à cacher son appareil-photo sous un tchadri.

En Irak (2003) elle refuse de partir avec les Américains et se fond une fois de plus dans la foule pour photographier, avec son regard pudique de femme, les victimes. Christine Spengler, lauréate du Prix de la France Mutualiste 2008, a été décorée par M le Ministre de la Culture Donnedieu de Vabres, qui écrit en son endroit :

"JE SALUE LE PARCOURS DE LA COMBATTANTE QUI A TOUJOURS SU VOIR ET PHOTOGRAPHIER L'ESPOIR AU MILIEU DU CHAOS".

05/03/2008

Victoria thérame raconte l'histoire de son mythique best-seller aux Editions Des femmes (en 1974)

Texte recopié du catalogue des trente ans des Editions des femmes :
victoria_therame.jpgVictoria Thérame
Septembre 1973
 - Y a des gens qui veulent lire ton manuscrit ! crie ma soeur brandissant une enveloppe.
 - Pas possible ! Qu'est-ce que c'est que ça ?
 - Les Editions Des femmes.
 - Ca n'existe pas ! Ca doit être des maquereaux qui profitent du mouvement des femmes !
Moi qui agonisais sur le paillasson des éditeurs depuis des années, que vouliez-vous que je fis ? Je m'y suis rendue, mon manuscrit de six cents pages (Hosto-Blues) dans un gros sac. Place de la Bastille, dans une cour brumeuse, une concierge, encagée dans un réduit insalubre, m'indiqua l'escalier et l'étage. En haut, personne ! Le désert ! Une blague, me dis-je. "C'est en travaux", expliqua la concierge. Oui, bon... J'avais l'habitude d'encaisser les coups. J'étais déjà dehors, quand je reviens sur mes pas. Merdier pour merdier, si je laissais quand même le manuscrit ?.... Non, il n'y avait pas de boite, mais elle remettrait le colis. Vogue la galère ! Merci madame. Encore un manuscrit à la mer ?
 
On dsait la suite. Emergence et réussite des editions Des femmes. Tourbillon de travail, de manifestations, de rencontres. Les femmes de cette époque, nous étouffions, humiliées, désespérées, révoltées, la tête dans les murs. La misogynie nous écrasait chaque jour. Nous n'en pouvions plus de l'injustice qui nous était faite, du mépris qui nous entourait. Privées d'études, cantonnées dans les métiers pénibles, inférieurs, mal payés. En finir avec ce vieux monde ! Dans toutes les assemblées de femmes - sans hommes, car les hommes venaient pour insulter, ricaner, freiner ce mouvement révolutionnaire et leur présence rendait muettes certaines femmes habituées à plier devant eux - , dans toutes ces assemblées, chacune racontait, pleurait, criait sa souffrance, les abcès se crevaient et la misère, l'oppression de la vie féminine montait comme une vague énorme que rien, désormais, ne pourrait arrêter.
 
Maintenant, par ici, tout le monde vit le féminisme. Les femmes ne sont plus nées pour raccomoder les chaussettes. On ne leur interdit plus de lire. C'est normal qu'elles aillent à l'école et même dans les plus hautes. Elles peuvent exercer tous les métiers. Ce qui est extraordinaire quand on se souvient que vers 1959-1960, sténo-dactylo était le métier-vedette pour les femmes ! Grimper à la première branche d'un arbre vous attirait des remontrances sévères et vous faisait taxer de "garçon manqué" ! Une honte ! Et maintenant, des femmes naviguent seules sur les océans !
 
Cette révolution à laquelle les Editions Des femmes ont largement contribué, n'a pas été sans controverses, disputes, insultes, médisances et turbulences. Dans tous les militantismes que j'ai pratiqués, c'est la même chose. On pourrait ajouter dans tous les groupes politiques, ou rassemblements humains. On perd du temps à se battre contre son "voisin" au lieu de se rassembler pour battre l'adversaire. On peut avoir les bonnes idées, mais vouloir être seul à les affirmer. La jalousie suinte partout.
Aujourd'hui, on trouve encore des femmes, vivant en féministes, c'est-à-dire libres de choisir leur travail, leurs amours, leur vie, mais se déclarant "pas féministes". N'etre pas féministe, c'est vouloir le malheur, l'infériorité et la non-liberté pour les femmes. Elles ne s'aperçoivent pas qu'elles sont ridicules.
Mais le coeur humain a ses méandres qui fait qu'on ne pardonne pas à ceux qui ont eu raison avant tout le monde, ni à celles qui ont fait le travail tandis que d'autres, qui n'ont rien fait, en profitent. C'est le propre des révolutions. Il y a ceux qui donnent, payent, meurent. Ensuite, ceux qui crachent et récoltent.
2004 : les Editions Des femmes repartent ? Certains vont devoir se munir d'un antidérapant pour mâchoires afin de ne pas grincer des dents !
Merci aux Editions des femmes et bon vent !
V.T.

03/03/2008

"Femmes et développement humain" de Martha Nussbaum

Martha Nussbaum.JPGMartha Nussbaum
Femmes et développement humain
L'approche des capabilités


Traduit de l’américain par Camille Chaplain.

400 p. - 30

Femmes et développement humain, est le premier ouvrage de la philosophe Martha Nussbaum traduit en France.
C
onnue pour ses apports en philosophie politique sur la question du développement, et pour ses études des inégalités sexuelles, elle collabore depuis les années 80 avec l’économiste Amartya Sen, Prix Nobel d’économie en 1998. Elle a contribué à l’élaboration du concept de « capabilité », créé par Sen, qui permet de renouveler l’évaluation du niveau de développement des pays non plus à partir du PIB, mais à partir de la plus ou moins grande liberté des individus d’une société à choisir leur mode de vie. Le niveau élevé des revenus ne suffit pas à dire qu’un pays est développé. Il faut tenir compte de la « capabilité », c’est-à-dire de la liberté effective, réelle, pour les individus, de choisir entre différents modes de vie. C’est cette capabilité qu’il faut prendre en compte dans l’évaluation du développement d’un pays (elle comprend par exemple la liberté d’expression, la possibilité de se soigner, ou d’être éduqué…) ; « capabilités » qu’il faut distinguer des lois : le droit théorique pour un individu de faire telle chose ne correspond pas toujours à la possibilité réelle pour lui de faire cette chose.
L’apport de Martha Nussbaum à ce concept est très important : elle dresse une liste de toutes les « capabilités » qu’un gouvernement doit garantir pour qu’un pays soit développé.
Dans Femmes et développement humain. L’approche des capabilités, Martha Nussbaum traite de façon novatrice, grâce au concept de "capabilité, la question des inégalités sexuelles. Elle montre qu’aujourd’hui, il existe presque partout une inégalité entre les hommes et les femmes : il est donc nécessaire, d’une part, que la politique et l’économie internationales soient attentives à cette inégalité, d’autre part, que la pensée féministe se centre sur les problèmes des femmes dans le tiers-monde.
Ce livre, écrit avec éclat, abonde en exemples narratifs. Il offre un exposé totalement novateur de la façon dont nous devrions comprendre la « qualité de vie » à l’échelle d’une nation et de la façon dont nous devrions penser le minimum requis que tous les gouvernements devraient procurer à leurs citoyens.

Martha Nussbaum, née en 1947 à New York, est spécialiste de philosophie antique, de philosophie du droit et de philosophie éthique. Professeur émérite de droit et d’éthique de l’université de Chicago, rattachée au département de philosophie, à la faculté de droit, à la faculté de théologie et au Collège, elle est membre associé du département des lettres classiques, affiliée au Committee for Southern Asian Studies et membre du conseil du Committee on Gender Studies. Elle est l’auteure d’une douzaine d’ouvrages (The Fragility of Goodness, The Therapy of Desire, Sex and Social Justice…)

Ce mardi 4 mars, soirée IRENE FRAIN !! Emmenez vos zamis !!!

ed773611d35a3561c840a87b23686aa6.jpg vez-vous déjà pensé être exceptionnel (le) et par là-même mériter de rencontrer les auteurs de vos rêves en dehors de la cohue du Salon du Livre..?

Dans un lieu-miracle, au bout d'une allée fleurie de camélias, où vous pourriez dévorer des yeux la reine Irène et boire ses paroles en attendant de tenter de la croquer quand, timide ou plein d'allant, vous lui présenterez son nouveau livre audio, "Au Royaume des Femmes", à dédicacer....?

Pour ceux qui aiment être les premiers, voir les gens, faire et posséder les choses AVANT tout le monde (le splendide livre audio d'Irène Frain ne sort pour le commun des mortels que le 13 mars et elle honorera le stand des éditions des femmes de sa rayonnante présence le dimanche du Salon du Livre de Paris, le 16 mars, de 18 à 20 h), je vous invite à rencontrer Irène Frain CE MARDI 4 MARS, dès 18 h 30 (Adresse : 35 rue Jacob, métro Saint-Germain des Prés), lors d'une prometteuse soirée spéciale "Au Royaume des Femmes".

Alors que les livres audio, inventés par les Editions Des femmes dans les années 80, sont en plein essor, Antoinette Fouque ne pouvait pas ne pas songer à capturer la voix tellement spéciale et si charismatique d'Irène Frain.... Un livre qui s'appelle "Au Royaume des Femmes" !!! C'était tellement incontournable pour nous !!!

"Le travail de titan" encensé par le Figaro de celle que Pépita Dupont a baptisée la "reine des curieuses" dans Paris-Match pénètre dans la plus ancienne "Bibliothèque des Voix" de l'édition !

LIV7951M.jpgSur son "Royaume des Femmes", les éloges n'ont pas tari, puisse notre CD connaître le même franc succès et les lecteurs la suivre une nouvelle fois ! Les nombreux admirateurs de la grande écrivaine-journaliste pourront la retrouver avec bonheur sur son site refondé http://www.irenefrain.com/ - le plus complet de tous - agrémenté d'un super blog, "Les yeux d'Irène", particulièrement VIVANT, qui lui ressemble : engagements politiques (beaucoup de combats communs avec Antoinette Fouque, comme Aung San Suu Kyi et Taslima Nasreen) et humour !!! On s'y régale !!! Foncez : Les yeux d'Irène http://www.irenefrain.com/blog.php Chaque mardi, vous vous y délecterez de vidéos insolites et inédites collant à l'actualité, dans lesquelles Irène nous donne son point de vue en images !

Célèbre pour n'économiser rien d'elle-même, Irène s'est "vidée" dans son oeuvre sonore, avec une générosité similaire à celle de son labeur quotidien... Le résultat est époustouflant ! La voix ajoute à la beauté du texte ; elle sied incroyablement bien à ce truculent récit autour d'un personnage baroque digne de sa créatrice !

Je laisse le mot de la fin à Jacques Gantié (Nice Matin) : "Irène Frain sait être écrivain des horizons lointains.. Une vie de grands chemins où le romanesque rejoint la quête ethnographique. Une résurrection passionnante". et vous retranscris le résumé depuis le site officiel.

A noter enfin que la soirée de mardi 4 mars à l'Espace Des femmes sera animée, en première partie (avant vos questions), dès 18 h 30 par la blonde Marie Gamory, à qui a incombé la lourde tâcha de capter la voix d'Irène.

Je me tiens à votre disposition pour vous envoyer le livre audio, et j'espère que vous en parlerez autour de vous ! A demain soir, venez nombreux ! Cela pourra être aussi l'occasion d'admirer AVANT tout le monde l'exposition juste accrochée de Catherine Lopes-Curval, "Les métamorphoses d'Alice", que nous hébergerons jusqu'au 17 mai.

Au Royaume des Femmes, Livre audio aux éditions Des femmes, sortie le 13 mars, lu d'après le livre du même nom paru chez Fayard en 2007

Joseph Francis Rock, escroc de génie, botaniste, photographe, journaliste, a sauvé des plantes, des livres, une écriture et toute une culture de l'anéantissement. « Il y a quelque chose de perdu par-delà les montagnes. Perdu et qui t’attend. Tu dois partir ! » Botaniste et linguiste de génie, Joseph Francis Rock connaissait sans doute cette injonction de Kipling lorsqu’en 1925, sur la seule foi du récit d’un voyageur-espion et de vieux textes impériaux, il se lança à la recherche d’une montagne plus haute que l’Everest et de l’étrange tribu matriarcale qui, selon la rumeur, occupait encore ses vallées et formait l’ultime vestige du peuple des Amazones. Depuis sa Vienne natale, ce séducteur tortueux, opportuniste mais tourmenté par une incurable soif d’amour, avait déjà bien roulé sa bosse. Entré comme assistant de botanique à l’université d’Hawaï sans rien connaître aux plantes mais faux diplôme en main, il avait réussi, grâce à son authentique talent scientifique, à s’infiltrer à Harvard puis à la célèbre revue National Geographic. Il est parvenu à les embobiner pour qu’ils financent sa long et coûteux voyage vers le mystérieux « Royaume des femmes »... C’est dans cette fabuleuse expédition que nous entraîne Irène Frain, vallées vertigineuses, princes décadents, moines visionnaires, missionnaires intolérants, lamasseries en transes, bibliothécaires cauteleux, collectionneurs de pivoines rares, royaumes figés dans le froid et un temps immuable. Enfin des femmes, occidentales, chinoises ou tibétaines, toutes plus fascinées par l’arrivée du beau Viennois… Entre 1923 et 1926, fidèlement accompagné de ses douze Na-khis, membres d’une ethnie quasi-disparue, il ne renonce à aucune de ses excentricités, même à 4500 mètres d’altitude et par les pires blizzards : baignoire gonflable, pommes de l’Oregon en conserve, bouteilles de grands crus et gramophone pour écouter Don Giovanni… Et quand, au seuil de la montagne, il découvre la vraie nature de la « Reine des Femmes » — et par la même occasion la face de son propre secret — il continue infatigablement à observer, noter, photographier et transmettre en Occident manuscrits en voie de disparition et fleurs uniques, les faisant ainsi échapper aux ravages des guerres qui s’annoncent. Rock devient ainsi « l’homme qui sauva les livres et les plantes », héros d’un roman vrai qu’Irène Frain ressuscite sur le Toit du Monde, dans un récit dont le souffle rappelle Le Nabab et Devi, au coeur d’une réalité si inventive qu’elle ne cesse de surpasser la fiction.

02/03/2008

"L'Autre histoire" de Claudie Cachard

cachard.jpg

Claudie Cachard
L'Autre histoire
Préface de Maria Torok
207 p. - 16,50 € - 1986

Comment présenter l'autre histoire ?
Texte d'écrivain, texte de psychanalyste ?
La langue de bois, les idées toutes faites appauvrissent et rigidifient trop souvent les écrits psychanalytiques.
Ce livre n'est pas un ouvrage réservé aux professionnels de la psychanalyse. C'est un récit concernant les œuvres de l'inconscient autour des sexes, de la naissance et de la mort. Créations à chacun singulières, mais dont les ancrages communs permettent à tous de les entendre et de les partager.
Une critique de l'"organisation phallique" impulse des mouvements qui ressourcent la théorie et la pratique psychanalytiques dans des terres insolites où se retrouvent, entre autres, les traces de Ferenczi.
L'auteur propose de considérer comme autant d'aventures analytiques les étrangetés fondamentales et familières dans lesquelles se constituent et se maintiennent les vies humaines. Invention et dévoilement, questionnement et liberté psychique sont au cœur même de toute recherche psychanalytique. C'est d'ailleurs cette seule recherche qui lie patient et psychanalyste, s'offrant l'un à l'autre leurs découvertes et leurs créations. Claudie Cachard a choisi d'en transformer le chant, plutôt que la clinique : l'aura plutôt que la science.
Pour Claudie Cachard, la psychanalyse ne peut être que création personnelle et continue. Médecin, psychiatre, psychanalyste sont ses inscriptions de fait sans que s'acceptent, pour autant, les conformités d'école.
Française-hongroise — double appartenance originaire — les deux langues maternelles la situent à la fois là et ailleurs, en quête d'autres histoires et d'autres modes de formulation.