04/10/2005
"La géométrie insensée de l'amour" de Susana Guzner
Susana Guzner
La géométrie insensée de l'amour
Traduit de l'espagnol par Nelly Lhermillier
2005
María, jeune traductrice, rencontre à l’aéroport de Rome la belle et énigmatique Eva, par laquelle elle se sent immédiatement attirée. Cette rencontre marque le début d’une histoire d’amour passionnée.
Mêlant analyse psychologique et thriller amoureux, l’histoire, racontée avec vivacité, intelligence et ironie, nous fait pénétrer au coeur d'une relation complexe, d'une passion tumultueuse qui évolue de manière inattendue et tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.
« – Passons vite la commande, dit-elle sans lever les yeux du menu, je meurs de faim.
– Oui, passons vite la commande, je meurs d’amour, m’entendis-je répondre tandis que je refermais la carte et la laissais sur la nappe d’un geste négligent.
Aussitôt, tel un éclair, mes propres paroles me foudroyèrent et je restai paralysée. Quel incroyable lapsus ! Je n’en croyais pas mes oreilles, incapable d’ajouter foi à ce que je venais de dire à une parfaite inconnue. » S.G.
Susana Guzner est née le 18 octobre 1944 à La Plata, en Argentine, qu’elle a dû quitter pendant la dictature militaire ; elle réside aujourd’hui à Las Palmas, aux Canaries.
Elle est diplômée en pédagogie et psychologie clinique et a fait des études de journalisme.
Elle conjugue son activité d’écrivain avec son travail de thérapeute et a écrit de nombreux sketches et scénarios pour le théâtre et la télévision, mettant toujours les femmes au centre de son propos. Elle collabore par ailleurs à différents médias traditionnels et électroniques. La Géométrie insensée de l’amour, est en cours de traduction dans de nombreuses langues.
Susana Guzner est également l’auteure d’un cahier pédagogique, 72 juegos para jugar con el espacio y el tiempo, d’un recueil de nouvelles, Punto y aparte, ainsi que Detectives BAM, pièce de théâtre comique sur une thématique homosexuelle.
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25/02/2005
Hugo Marsan salue "Des yeux pour mourir" dans Le Monde des Livres
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10/02/2005
Patricia Lemariey écrit sur "Des yeux pour mourir" dans La Dépêche du Midi
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07/02/2005
"Les Notes bibliographiques" remarquent Laurence Zordan (07.02.05)

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02/02/2005
"Le bébé" de Marie Darrieussecq, lu par Lio
Lio
interprète
Le bébé
de Marie Darrieussecq
Réalisé en public au Studio des Champs-Elysées
Mise en scène : Marc Goldberg - Musique : Laurent Cirade
1 CD - 18 €
“ « J’écris pour définir, pour décrire des ensembles, pour mettre à jour les liens : c’est mathématique. J’écris pour renouveler la langue, pour fourbir les mots comme on frotte des cuivres – le bébé, la mère : entendre un son plus clair. Ce n’est pas la naissance du bébé qui déclenche ces pages, c’est l’existence d’autres livres et d’autres phrases – toutes faites ou étincelantes. Les questions qu’elles posent sont parfois si justes que l’adrénaline éclate dans ma poitrine, une envie d’écrire aussi violente et neuve qu’enfant, quand je croyais que ce n’était pas permis. » Marie Darrieussecq.
Détails :
De situations cocasses ou tendres à la stupéfaction et à l'émerveillement devant cet être étrange et fragile, vorace et bruyant, dont les besoins impérieux structurent le quotidien en courtes tranches de temps, le livre comme la pièce réparent une injustice qui fait du bébé l'objet de très nombreux discours sans qu'il le soit jamais de la littérature. La mère et le bébé, l'auteur et son sujet, l'interprète et son texte... La légèreté et la drôlerie se doublent ici d'une sourde inquiétude, intime : «J'écris pour éloigner de mon fils les spectres, pour qu'ils ne me le prennent pas : pour témoigner de sa beauté, de sa drôlerie, de sa magnificence ; pour l'inscrire dans la vie comme on signe une promesse. »
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01/01/2005
La Croix (AFP Paris) 2005 repère les Premiers romans français

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03/02/2004
Livre et CD - "Claire dans la forêt" lu par Marie Darrieussecq elle-même
Marie Darrieussecq Claire dans la forêt - Suivi de Penthésilée, premier combat
Editions des Femmes / Antoinette Fouque 2004 /
C'est à une balade insolite entre rêve et réalité, que Marie Darrieussecq convie ses lecteurs (lectrices) qui n'auraient pas eu l'occasion de feuilleter déjà les cinquante pages de Claire dans la forêt publiées en 2000 dans le magazine Elle.
Claire, jeune habitante d'un village du Sud-Ouest, s'apprête à épouser Pierre, un garçon bien sous tous rapports et doué de surcroît d'un pouvoir de guérison, qui lui confère une aura magique. Mais au moment de franchir le pas, elle succombe à l'appel d'un autre amour, plus charnel – devrait-on dire plus humain ? – et part vivre dans la forêt avec le conducteur du «camion jaune immatriculé au Nord», le chef des bûcherons de la région.
Claire dans la forêt joue sur l'opposition apparente des symboles (village / forêt; Nord / Sud) ; sur celle de Pierre, le sorcier ordinaire qui extirpe littéralement le mal du corps de ses concitoyens (eczéma, zonas et autres dermatoses) et du bûcheron, incarnation de l'Homme dans ce qu'il a de plus solide. Le livre laisse dériver l'imagination du lecteur au fil de jolies phrases, où les sens occupent une place de choix, et qui se muent facilement en images évocatrices. «Les petites chauves-souris jetaient au sol de larges ombres, zigzagantes et sauvages, sur nos propres ombres nettes […]. La charpente craquait. Le vent se glissait par toutes les ouvertures, rond et chaud comme un chat. On entendait, dans le garage de mes parents, le congélateur se mettre en marche régulièrement.» (p. 48)
Il est probable que certains ne seront pas sensibles au charme indéfinissable de ce conte, que ses quelques pages n'évoqueront pour eux rien de spécial. Il faut espérer que chez d'autres, ce charme agisse. Et que surgissent des souvenirs, que se nouent des associations d'idées ou de sensations. Comme le point de départ d'une flânerie rêveuse. «Nous contemplions les spectres de canapés, les chaises, un lit fantôme, des formes recouvertes par des voiles que mes doigts traversaient, et ce mobilier songeur disparaissait aussi vaporeusement qu'il était apparu.» (p. 46-47)
Le récit est vite lu, et doit l'être d'une traite, sauf à prendre le risque de perdre le fil ténu de la balade et de ne plus trouver son chemin dans cette forêt au pouvoir d'attraction si fascinant pour l'héroïne. Le second récit, d'à peine dix pages, est présenté comme un conte autour du mythe des Amazones. S'il est sans doute possible de produire un chef-d'œuvre avec si peu de matière, on ne peut pas dire que la Penthésilée de Marie Darrieussecq rentre dans la catégorie. Et au risque de paraître un peu sévère, il n'y a rien de spécial à en dire, sauf qu'il est déconseillé pour le coup de le lire dans la foulée du premier récit, pour ne point en briser la délicate rêverie. François Gandon
Marie Darrieussecq
Claire dans la forêt suivi de Penthésilée, premier combat
2004 - lu par l'auteur. 1 CD - 18 € "
Dans ce pays où la raison et les coutumes régissent tout, les villageois les plus censés semblent soumis à la présence de forces irrésistibles. Si Claire avait vécu loin de la forêt - loin du pouvoir étrange des forêts - son destin aurait-il été différent prise entre deux hommes et deux désirs ? " Après Claire dans la forêt, Penthésilée, premier combat, est un conte à la manière de Kleist, une rêverie sur le mythe des amazones.
Claire et Penthésilée : deux contes, deux jeunes filles, pôur une suite lyrique. M.D.
Marie Darrieussecq est née le 3 janvier 1969 à Bayonne. Après des études de lettres, elle enseigne brièvement à l’université de Lille III puis publie son premier livre, Truismes (POL, 1998). En 2001, elle donne naissance à un petit garçon et publie dans la foulée Le bébé (POL, 2002).
Une balade insolite et… un conte de filles
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31/12/2003
Projet Babayagas (exposé en 2003 sur www.habiter-autrement.org)
Une maison de retraite autogestionnaire et solidaire, initiative de "copines de 25 ans"
Une maison de retraite autogestionnaire et solidaire, initiative de "copines de 25 ans"
http://www.habiter-autrement.org/06.generation/05_gen.htm
Vendredi 26 septembre 2003
Source : LE MONDE
Un nouvel acteur social est né : le réseau de copines. A Montreuil, dans le "9.3", trois jeunes septuagénaires - "des copines de 25 ans", disent elles - ont décidé de réaliser une maison de retraite pour elles-mêmes et leurs amies. Une initiative "autogestionnaire et solidaire", qui a résolument l'intention de faire école et dont la réussite pourrait heureusement bousculer le monde assez sclérosé de l'hébergement collectif des personnes âgées.
Thérèse Clerc, 76 ans, Monique Bragard, 71 ans, et Suzanne Goueffic, 72 ans, sont en effet porteuses d'un projet immobilier de "vieillesse solidaire", qu'elles défendent depuis 1997 sous le nom de "Maison des babayagas". Malgré cette appellation gentiment baba cool - "la babayaga, sorcière des légendes russes, habite une maison montée sur des pattes de poulet et dont les murs sont en pain d'épice et le toit en pâte d'amande" -, ces trois femmes ont su convaincre le maire de Montreuil, Jean-Pierre Brard (communiste rénovateur), et le directeur général de l'office d'HLM, Jean-Luc Bonabeau, de soutenir et financer leur initiative. "Ces deux hommes ont été des interlocuteurs exceptionnels", affirme Monique Bragard.
Le projet "babayaga", c'est la volonté de s'approprier son propre vieillissement. Soit une maison de retraite conçue, habitée et autogérée par une vingtaine de retraitées qui se cooptent entre elles, regroupées en association, et dont le "projet de vie" est assez riche pour satisfaire les aspirations individuelles aussi bien que collectives. "Les "babayagas" ne s'enfermeront pas dans un ghetto mais participeront à la société à travers le soutien scolaire, l'alphabétisation, l'aide aux jeunes femmes, la transmission des savoir-faire et traditions, les soins du corps, la gymnastique, les thérapies douces diverses, les massages, sans oublier un projet de piscine en sous-sol", explique Thérèse Clerc.
Entre la solitude à domicile à tout prix et le placement en catastrophe en maison de retraite pour cause de handicap ou d'accident médical, ces trois femmes ont estimé qu'il y avait de la place pour une alternative plus séduisante.
COÛTS RÉDUITS
Le plus étonnant est que le maire, Jean-Pierre Brard, écrit à Thérèse Clerc dès 1998 qu'il "est tout à fait favorable à une réalisation de ce type".Mais la vraie victoire a surgi de l'accord financier du directeur de l'office HLM de la ville. Jean-Luc Bonabeau a accepté en 2003 de "porter le projet". "La mairie cède le terrain, explique-t-il, l'office HLM construira le bâtiment, dont il demeurera propriétaire. L'investissement mobilisera environ 2 millions d'euros. Le chantier devrait démarrer au premier semestre 2005 pour livraison d'une vingtaine de logements en 2006. Le loyer des studios et deux-pièces ne devrait pas excéder 200 euros par mois."Sachant qu'une maison de retraite décente coûte dix fois ce prix (au minimum), les marchands de sommeil du grand âge ont du souci à se faire.
Les coûts resteront d'autant plus réduits que les "babayagas" géreront le lieu elles-mêmes, acceptant le moins possible d'aide extérieure. "C'est en étant solidaires les unes avec les autres et en vivant collectivement que nous nous aiderons à bien vieillir ensemble", dit Thérèse Clerc. Le terme "bien vieillir" est d'autant plus important que ces trois femmes ont eu à gérer le vieillissement de leur mère. Elles ont aussi compris à cette occasion qu'elles ne pouvaient faire porter aux générations montantes le risque de dépendance qu'elles pouvaient elles-mêmes représenter.
"La maison des "babayagas" prendra donc en charge les handicaps des unes ou des autres s'ils viennent à se produire au fur et à mesure de la montée en âge des résidentes", explique Thérère Clerc. Le local sera donc adapté aux fauteuils roulants et les douches conçues pour des personnes handicapées. La seule limite sera cependant les maladies dégénératives et les démences de type Alzheimer : "Là, le collectif ne saura pas faire, et le transfert vers une institution adaptée sera envisagé."
MAISON UNISEXE
Dans sa grande sagesse, le collectif a également prévu une ou deux habitations vides "pour les invitées" des unes ou des autres. "Mais, en réalité, cela conviendrait parfaitement pour une infirmière pendant la nuit", explique Thérèse Clerc. Laquelle estime que la construction d'une institution ad hoc genre Mapad (maison d'accueil pour personne âgée dépendante) non loin du projet Babayaga serait fort bienvenu.
Point important : la maison des "babayagas" sera résolument unisexe. Les hommes pourront visiter les "babayagas" dans la journée, mais ne pourront jamais postuler à l'attribution d'un logement. "Compte tenu du contexte démographique, les hommes seraient forcément minoritaires et leur présence déséquilibrerait les relations", dit Suzanne Goueffic. "On leur tient déjà la main tout au long de la vie, on ne peut pas continuer de les bercer indéfiniment", plaisante Thérèse Clerc. Seules les veuves, divorcées et célibataires pourront donc être cooptées. Une période probatoire de six mois sera en tout cas instituée pour réparer une éventuelle erreur de casting.
Le trio dirigeant a aussi prévu la création d'une "médiatrice" extérieure à la communauté. "Les femmes âgées, c'est pas commode, reconnaît Thérèse Clerc, un juge extérieur aidera à réguler nos humeurs." Un principe sera toutefois gravé dans le marbre des consciences de chacune : "Ne jamais se coucher fâchées."
Yves Mamou
23:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/12/1999
Dossier de presse "Simone Signoret ou la mémoire partagée" de Catherine David
"Simone Signoret ou la mémoire partagée"
Extraits de presse
"Si vous aimez Signoret, si vous aimez le cinéma, le théâtre, la création, l'idée qu'une femme ne soit que passion, lisez cette biographie." Christine Arnothy, "Le Parisien Libéré"
"Sans méchanceté mais sans complaisance non plus, Catherine David arrache à l'impériale Simone le mot de la fin qu'elle voulait se garder." Irène Frain, "Paris-Match"
"Un livre admirable, merveille d'information et de tact, et qui m'a ému en profondeur, nous rendant une Simone vivante, présente. Elle qui nous manque tant !" Daniel Gélin, VSD
"Catherine David n'a pas usurpé la mémoire de Signoret" Y.S. "Madame Figaro"
"Dans ce très beau livre, intelligent et tendre, Catherine David ne masque pas les orages ou les ombres. Richard Cannavo, "Première"
"Un livre troublant et solide, loin des artifices agaçants de certaines biographies mal menées, bâclées, gâchées." Emilie Perez, "Le Réveil" (Haute-Normandie)
"Un livre frémissant, une plume étincelante." René Vigo, "L'Est-Eclair"
"Pour traiter un sujet aussi riche, aussi casse-gueule, il fallait à Catherine David une sacrée dose de talent." Maurice Pons "Le Nouvel Observateur"
"Le temps de ce livre, la lumière se rallume" Annette Collin-Simard, "Le Journal du Dimanche"
"Catherine David, journaliste, romancière, a relevé le défi. Avec un applomb tranquille. Tant mieux." André Rollin, "Le Canard Enchaîné"
"De Casque d'Or à l'Oscar à Hollywood, Catherine David passe tout au peigne fin avec la tendresse obstinée que l'on porte à un membre de la famille." Catherine Argand, "Lire"
"Une biographie émouvante qui ne dissimule rien." "Femme actuelle"
"Simone est morte très "jeune", et c'est ainsi que Catherine David l'aime et la fait aimer." Jérôme Garcin, L'Evenement du Jeudi
18:30 Publié dans Catherine David | Lien permanent | Commentaires (0)
03/01/1999
"Se libérer de la peur" de Aung San Suu Kyi (1991)
AUNG SAN SUU KYI
SE LIBERER DE LA PEUR
Prix Nobel de la Paix 1991 - Préfaces de François Mitterand et de Vaclav Havel
Traduit de l’anglais par Thérèse Réveillé - 220 p. 14,50 E - 1991 – réédition 2004
" Ce n'est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l'exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime... Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensés, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine. Un peuple assujetti à une loi de fer et conditionné par la crainte a bien du mal à se libérer des souillures débilitantes de la peur. Mais aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours, car la peur n'est pas l'état naturel de l'homme civilisé. "
A.S.S.K
Depuis 1988, en Birmanie, Aung San Suu Kyi affronte avec le plus grand courage et par une lutte non-violente, l'une des pires dictatures de la planète. Assignée à résidence en juillet 1989, elle fut condamnée à un silence et à un isolement complets, malgré l'écrasante victoire aux élections de Mai 1990 du Parti démocratique qu'elle a fondé.
Née en 1945, diplômée d'Oxford en philosophie, sciences politiques et sciences économiques, elle a reçu en 1990 le Prix Thorolf Rafto pour la défense des Droits de l'homme décerné par la Norvège et le Prix Sakharov pour la liberté de pensée décerné par le Parlement européen.
En 1991, le Prix Nobel de la Paix a fait connaître son combat au monde entier.
Se libérer de la peur rassemble les textes et discours politiques d'Aung San Suu Kyi durant la période où elle a pris la tête du mouvement démocratique birman, entre Août 1988 et Juillet 1989.
Quatre essais, plus anciens, les précèdent : une biographie de son père, Aung San, héros de l'Indépendance birmane, une présentation historique de son pays, et deux études sur l'histoire intellectuelle de la Birmanie.
La dernière partie est consacrée à la vie d'Aung San Suu Kyi. Deux de ses amies, Ma Than E et Ann Paternak Slater, témoignent de son précoce éveil politique. Deux spécialistes de la Birmanie, Joseph Silverstein et Philip Kreager, expliquent son immense contribution à la lutte non-violente de son peuple.
Michael Aris, mari d'Aung San Suu Kyi, a réuni et présenté les textes qui composent ce recueil. Professeur permanent au St Antony’s College d'Oxford, et professeur associé au département des Etudes tibétaines et himalayennes de l'Université de Harvard (USA). Il est mort en 1999.
La publication en France de Se libérer de la peur est un geste de solidarité qui vise à intensifier la mobilisation internationale pour obtenir la libération de Aung San Suu Kyi.
14:15 Publié dans Aung San Suu Kyi | Lien permanent | Commentaires (3)