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02/11/2006

"La Princesse de Clèves" en livre audio !

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Michèle Morgan lit
La Princesse de Clèves
de Madame de La Fayette

Mise en espace sonore par Simone Benmussa
Coffret 2 Cassettes - 25,50 €
Coffret 2CD - 27 €

Madame de La Fayette, née en 1634 à Paris, issue d’un milieu de petite noblesse, fréquenta dès sa jeunesse les salons et en particulier l’hôtel de Rambouillet. En 1655, un mariage de raison la lia à un homme beaucoup plus âgé qu’elle, le comte François de La Fayette. Son salon rue de Vaugirard était un lieu de rencontres des lettrés et elle devint l’amie de Henriette d’Angleterre, dont elle écrivit l’histoire, publiée après sa mort. La Princesse de Clèves parut, sans nom d’auteur, en 1678. Avant sa mort en 1693, Madame de La Fayette joua un rôle diplomatique important entre la Savoie et la France.
A Madame de La Fayette, on ne doit pas seulement le premier roman d’analyse, mais une révolution des lettres françaises : pour la première fois, le cœur du roman, c’est la vie d’une femme, La Princesse de Clèves ; pour la première fois, dans la société aristocratique du XVIIe siècle, qui la réduit au silence, elle fait entendre sa voix intérieure.
Au temps de Henri I, Catherine de Médicis, Diane de Poitiers miroir historique sans doute nécessaire pour risquer l’analyse qu’elle fait des mœurs de son temps –, “ il parut alors une beauté à la cour ”. Elle, une très jeune femme – si grave est la voix du texte dans la splendeur de sa langue sobre, qu’on oublierait parfois ses seize ans.

01/11/2006

Michèle Morgan lit "La Naissance du jour" de Colette

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Michèle Morgan lit La Naissance du jour de Colette
Précédé de Le Cactus rose de Sido lu par Colette

1 Cassette - 16,50 €
1 CD - 18 €
“ C’est folie de croire que les périodes vides d’amour sont les “blancs” d’une existence de femme ”, écrivait Colette, en 1937. Car c’est le temps où peut fleurir sa vie propre, saison de poèmes comme l’atteste La naissance du jour, composée l’été de ses cinquante-quatre ans. L’âge où s’offre, en coupe d’oubli, le dernier amour n’est-il pas plutôt celui d’inventer, hors des dépendances, sa maturité au pays du soleil ?

19/10/2006

"La maladie de la mort" de Marguerite Duras, lu par Fanny Ardant

La maladie de la mort.jpgLu par Fanny Ardant
Enregistrement du spectacle mis en scène au théâtre de la Madeleine à Paris par Bérangère Bonvoisin du 6 juin au 9 juillet 2006.

Office 19/10/2006

Un homme paye une femme pour la faire venir chez lui chaque nuit. Il veut connaître un corps féminin, essayer de l’approcher, de l’aimer. Il n’a jamais aimé aucune femme. Est-ce pour cela que la femme le dit atteint de la « maladie de la mort » ? Il regarde dormir la femme, puis apprend, doucement, à la toucher, à la caresser.
Énoncé au présent par une « voix » qui s’adresse à l’homme, qui le raconte à lui-même, ce récit met en scène le désir, ou son absence, l’impuissance de l’homme et de la femme à se rejoindre, l’amour perdu « avant qu’il soit advenu ».

Marguerite Duras souhaitait que l’histoire soit lue par un homme. Ce texte fut notamment interprété par Michel Piccoli puis par Gérard Desarthe. Pour cette mise en scène au théâtre de la Madeleine, Bérangère Bonvoisin a choisi de faire dire ce texte à Fanny Ardant, donnant une nouvelle dimension à ce texte : car c’est désormais une femme qui décrit le regard d’un homme sur une autre femme, et cette lecture féminine introduit un nouveau terme dans l’équation complexe du désir.

Mise en scène de Bérangère Bonvoisin
Création : Théâtre de la Madeleine 2006

02/02/2005

"Le bébé" de Marie Darrieussecq, lu par Lio

portrait_de_lio_image_diaporama_portrait.jpgLio
interprète
Le bébé
de Marie Darrieussecq

Réalisé en public au Studio des Champs-Elysées
Mise en scène : Marc Goldberg - Musique : Laurent Cirade

1 CD - 18 €
“ « J’écris pour définir, pour décrire des ensembles, pour mettre à jour les liens : c’est mathématique. J’écris pour renouveler la langue, pour fourbir les mots comme on frotte des cuivres – le bébé, la mère : entendre un son plus clair. Ce n’est pas la naissance du bébé qui déclenche ces pages, c’est l’existence d’autres livres et d’autres phrases – toutes faites ou étincelantes. Les questions qu’elles posent sont parfois si justes que l’adrénaline éclate dans ma poitrine, une envie d’écrire aussi violente et neuve qu’enfant, quand je croyais que ce n’était pas permis. » Marie Darrieussecq.

333250.jpgDétails :
De situations cocasses ou tendres à la stupéfaction et à l'émerveillement devant cet être étrange et fragile, vorace et bruyant, dont les besoins impérieux structurent le quotidien en courtes tranches de temps, le livre comme la pièce réparent une injustice qui fait du bébé l'objet de très nombreux discours sans qu'il le soit jamais de la littérature. La mère et le bébé, l'auteur et son sujet, l'interprète et son texte... La légèreté et la drôlerie se doublent ici d'une sourde inquiétude, intime : «J'écris pour éloigner de mon fils les spectres, pour qu'ils ne me le prennent pas : pour témoigner de sa beauté, de sa drôlerie, de sa magnificence ; pour l'inscrire dans la vie comme on signe une promesse. »