29/11/2007
Premier article de fond sur le nouveau Laurence Zordan !!
Article de Pierre Cormary, dans Le Magazine des livres de décembre 2007, sur Laurence Zordan
A l’horizon d’un amour infini Laurence Zordan - Pourquoi y a-t-il un baiser plutôt que rien ?
Quand on ne l’a jamais fait, cela fait peur d’embrasser. Et si l’on n’était pas doué ? Ce geste que l’on croyait si naturel se révèle en fait une performance sociale. Après avoir vu un jour un reportage sur les Esquimaux qui lui apprend qu’ils ne s’embrassent pas sur la bouche, la narratrice se demande si elle sera à la hauteur. « Si le baiser n’était donc pas universel, il devenait fragile, affaire de convention, d’habileté, de talent et je pouvais en être dénuée.» Alors, elle en fera autre chose. Dans ses livres, le baiser ne sera plus simplement la parenthèse plus ou moins enchantée du discours amoureux, encore moins un atout de la Carte du Tendre, non, il sera un acte révolutionnaire qui ouvre l’humanité à elle-même, qui subvertit l’ordre des choses (et notamment celui du beau et du laid), qui relève de la miséricorde et de la grâce plus que de l’érotique. Ce « roman du baiser » ne sera donc pas le roman de l’amour - du moins pas celui des amoureux des bancs publics“ mais bien le roman de l’être contre le néant.
Trois êtres donc, trois voix, trois récits dont les deux derniers s’emboitent dans le premier.
Soit Lucette, fille de concierges, qui se fait appeler Lucile car Lucette, comme tous les prénoms en -ette, ça fait extension de la propriété du père et obligation de vivre la même vie étriquée que la mère. Mais échapper au prosaïsme de l’existence est un crime de lèse-majesté chez les petites-gens. « Et puis quoi encore ! » éructe la mère à la narratrice quand celle-ci lui fait part de ses passions et de ses rêves, ne se rendant pas compte que ce que sa fille veut obtenir de la vie réside précisément dans ces « encore ! ». La voilà qui se rêve « sous les traits d’une aristocrate faisant la révolution contre le peuple » et s’imaginant « à la tête d’un cortège d’émeutiers, prenant d’assaut la loge de mes parents en empruntant les chemins de la prise de la Bastille. » Un jour, elle est invitée par une camarade de lycée, Astrid, à venir passer quelque temps au château de Couzan. Pour elle, cette entrée dans le monde est un défilé de fééries. Nappes amidonnées, carafes en cristal, regards clairs des châtelains qui la traitent comme s’ils la connaissaient depuis longtemps. Elle voit de la séduction partout et s’émerveille de s’incarner, elle, petite prolétaire, dans ce rêve éveillé. Comme le narrateur de la Recherche invité chez les Guermantes, elle délire sur les noms de pays et comme le héros du Grand Meaulnes, elle espère tomber sur le prince du château - ce frère d’Astrid dont on lui a parlé et qui est revenu d’Amérique. Mais un colin-maillard tourne mal et elle embrasse malencontreusement l’autre frère, un petit mongolien. Stupeur. Scandale. Renvoi immédiat de la fille de concierge qui a osé par la bouche donner chair à celui que l’on cachait. « Oui, j’étais comme mes parents. Aucun secret ne leur résistait. Nous savions débusquer tout ce qui était enfoui. »
Retour au bercail, à la réalité, au viol d’une voisine, puis départ chez son oncle, caissier d’autoroute, « suicidaire en sursis » chez qui la vie s’est arrêtée. Avec lui et ses « potes », elle se force à être joyeuse et à participer à toutes les fêtes, elle, la saccageuse de fêtes. C’est là qu’elle rencontre Guillaume, sorte d’amuseur pas drôle qui fait rire à son corps défendant et dont elle décide de devenir le Pygmalion, l’impitoyable accoucheuse. Réduit à être le « galérien du vaisseau fantôme de son imagination », celui-ci n’est pas dupe de son amie et sent très vite que celle-ci n’a jeté son dévolu sur lui que pour ne pas avoir à suivre son destin de femme sacrificielle qui embrasse les mongols,¦ ou les hommes laids ou repoussants - ce qu’elle fera un peu plus tard avec un clochard. Embrasser pour sauver. Embrasser pour ressusciter. Mais qui veut vraiment l’être ? Ces baisers se révèleront parfois comme des chemins qui ne mènent nulle part. Qu’importe ! L’essentiel est de tisser un lien entre les êtres, de mettre en écho les différents niveaux de réalité. Et de produire un texte qui épouse la musicalité de ces rencontres qui sont comme autant de thèmes que l’on ne développe pas toujours, que l’on laisse à l’état d’esquisse, que l’on reprend plus tard, que l’on épanouit le temps d’un espoir ou d’une promesse. « Toujours, le monde vacillait et j’avais besoin de retisser à chaque instant un fil conducteur pour me déplacer dans le labyrinthe qui m’attendait hors de ma cuisine ». Parfois le fil du récit se perd dans le tissu des associations d’idées et il faut au lecteur un effort d’attention pour ne pas sombrer dans des confusions sublimes. Les transitions sont moins des ponts que des passages secrets entre deux émotions ou trois souvenirs. Le récit lui-même devient un point de vue par rapport à l’autre. Et à la manière d’un film de Lucas Belvaux, chaque personnage trouve son éclaircie.
Ainsi Guillaume qui du point de vue de Lucette n’était qu’un comique raté alors qu’à la manière d’un héros dostoievskien il a volontairement choisi ce ratage. Quel est-il ce garçon né sous X et qui a été élevé par des parents adoptifs pour qui il a « plus de respect que d’affection comme eux ont pour lui plus d’affection que d’amour » ? C’est en rencontrant une mère abandonnée par son fils que le fils abandonné par sa mère connaîtra l’idée de l’amour véritable. Sublime scène de la rencontre dans une parfumerie avec cette femme qui vient chercher des échantillons de parfum pour homme qui plairont à celui qu’elle nomme « mon fils ». Car plus elle se fera belle, plus elle aura l’impression de protéger son fils perdu. « Plus elle serait séduisante et moins Mon fils serait en danger. Elle dressait entre lui et le monde un rempart de féérie : le sordide n’aurait aucune prise sur eux si elle opposait aux ravages de la drogue la délicieuse apparence d’une femme soignée. Sa frivolité ne relevait pas de l’égoïsme, mais d’une attitude de mère Courage. » S’en suit une étrange histoire d’amour filiale et incestueuse où chacun devient ce dont l’autre a besoin et dans laquelle la régression (elle le traite comme un bébé, lui donne son bain et joue avec lui) ne peut conduire le garçon qu’à la révolte (il finira pas la frapper), mais tant pis ou tant mieux, car c’est cette union fantasque qui donnera un sens filial au destin orphelin de la mère sans fils et du fils sans mère. Et si celui-ci est devenu ce comique pas drôle, c’est parce que c’est comme ça qu’il la faisait rire, elle. Rater sa vie pour rester fidèle à la femme qui a remplacé un temps sa mère, telle est la façon sacrificielle que ce garçon a choisi pour être enfin en amour.
Astrid, elle aussi, a changé de vie. Ex-femme d’entreprise, elle décide un jour de démissionner et de devenir caissière de supermarché pour rendre hommage à son frère mongol que leur mère cacha au monde entier jusqu’au baiser apocalyptique de Lucette. Pour Laurence Zordan, la déchéance n’est que la forme la plus extrême de la charité. L’on renonce à sa vie brillante par solidarité avec les vies blessées. L’on sacrifie en soi le social pour rester en contact avec l’autre. C’est absurde et c’est bouleversant.
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04/11/2007
L'Astrée par Laurence Zordan
Quel pouvoir de séduction pour "l'Astrée" aujourd'hui ?
Il est difficile de parler d'amour lorsque le registre des émotions exprimables se limite à quelques mots.
Est-ce à dire qu'une pastorale amoureuse du XVIIème siècle, - dont les cinq mille pages furent un best seller puis tombèrent dans l'oubli - , est-ce à dire que le roman fleuve d'Honoré d'Urfé, "l'Astrée", nous fait redécouvrir aujourd'hui la puissance du discours amoureux ?
Pastorale amoureuse, discours amoureux : la répétition même révèle l'indigence du vocabulaire, comme s'il nous était impossible de trouver un autre mot. Nous masquons l'obstacle en affirmant le pouvoir performatif du verbe "aimer" : "je t'aime", et cette déclaration n'est pas un simple énoncé car elle fait advenir une réalité. Tout est dit : "Je t'aime", comme "je le jure" a valeur d'action sur le monde.
Pourtant, nous souhaiterions en dire plus. Nous partageons l'intuition de Cyrano de Bergerac : la conquête d'une femme ne peut se prétendre achevée qu'en sachant la belle éprise des manifestations épistolaires autant que de la personne de leur auteur. Existerait-il un art d'aimer inséparable du langage, insatisfait pour l'image .
Qu'est-ce qu'un roman d'amour à l'ère d'internet et du virtuel ?
Les échanges de mails, par leur abondance et leur "temps réel" disent la fragmentation, la nostalgie d'un tissu temporel où se trame la passion.
Nous voudrions arraisonner l'instant tout en lui conservant sa fulgurance, nous voudrions arrêter le temps tout en faisant progresser la plénitude, ce qui est contradictoire et pas aussi simple que "ô temps, suspends ton vol !"
Nous rêvons d'un labyrinthe pour délabyrinther des sentiments.
Il existe un étrange devoir d'alambiquer, de chercher la subtilité jusqu'à la complication, de quêter le raffinement jusqu'aux détours les plus obscurs. Et dans cette obscurité même irradie la beauté de la langue maniée par Honoré d'Urfé.
Le style est donc essentiel : un roman d'amour est affaire de style, et non de mièvrerie et d'eau de rose, ni de borborygmes ou de "trash".
Réinventer un discours amoureux au XXIème siècle, telle pourrait être l'aspiration du romancier.
Avec "A l'horizon d'un amour infini", des personnages sont victimes de la "mécroyance" (eût-on dit autrefois) du malentendu inhérent à "l'épanchement du songe dans la vie réelle". Au quiproquo de la comédie, ils substituent la méprise de la tragédie, l'erreur qui rend aveugle à ce qu'on a sous les yeux.
Les amours d'Astrée et de Céladon épousent toutes les facettes de l'illusion qui croit à mesure que se fait plus ardente la recherche de la vérité.
Lucile, Guillaume et Astrid - dans "A l'horizon d'un amour infini" - rêvent de chemins menant vers un point de fuite dans le tableau de leur morne vie.
Laurence Zordan
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02/10/2007
Le thème de l'Astrée développé par Laurence Zordan
Le thème de l'Astrée développée par Laurence Zordan (Rohmer n'a fait que copier ! par télépathie )
La preuve dans le texte :(...) "Dans un murmure de tuyauterie et de chasse d'eau, je refusais d'ouvrir à mon oncle. J'avais tracé un cercle mental autour de moi. Aucun homme ne pourrait le franchir, y pénétré sans avoir prononcé les paroles d'un serment fatal. J'aurais été bien en peine de dire lesquelles. J'avais simplement soif d'irréparable, d'irrémédiable, d'irréversible. Une volonté qui exalte le néant pour affirmer la présence de l'amour.
"Puisqu'il faut arracher la profonde racine
Qu'amour en nous voyant nous planta dans le coeur
Puisqu'il faut que le temps, qui vit son origine,
Triomphe de sa fin, et s'en nomme vainqueur,
Faisons un beau dessein, et, sans vivre en langueur,
Otons-en tout d'un coup et la fleur et l'épine
Et prenons de nous-mêmes un congé volontaire.
Nous le vaincrons ainsi, cet amour indompté,
Et ferons sagement de notre volonté
Ce que le temps enfin nous forcerait de faire"
J'ai retrouvé aujourd'hui, recopiés de ma main, ces extraits d'un sonnet de l'Astrée d'Honoré d'Urfé. Une manière volontariste de traiter les sentiments, une manière de nier le temps qui passe, une manière de détruire avec panache ce que le temps défait. Entre la jeune fille d'autrefois, au bord de l'abîme, dans de misérables toilettes, et la femme que je suis, quel est le lien nouant aujourd'hui ma gorge, à la pensée de l'homme oublieux qui, peut-être, ne m'embrassera jamais plus ? Il y a si longtemps, je me préparais à ne plus revoir mon oncle adorable. Comment pourrais-je maintenant prétendre qu'un inconnu ait envie de me revoir, alors que son regard est distrait par la planète entière ? (...)
Pour ceux qui, comme moi avant de faire ce communiqué, ignorent ce qu'est l'Astrée :
"Les amours d'Astrée et de Céladon" d'Eric Rohmer, sortie en salles le 5 septembre dernier : Dans une forêt merveilleuse, au temps des druides, le berger Céladon et la bergère Astrée s’aiment d’amour pur. Trompée par un prétendant, Astrée congédie Céladon qui, de désespoir, se jette dans une rivière. Elle le croit mort, mais il est secrètement sauvé par des nymphes. Fidèle à sa promesse de ne pas réapparaître aux yeux de sa belle, Céladon devra surmonter les épreuves pour briser la malédiction. Fou d’amour et de désespoir, convoité par les nymphes, entouré de rivaux, contraint de se déguiser en femme pour côtoyer celle qu’il aime, saura-t-il se faire reconnaître sans briser son serment ? Il aura fallu attendre Eric Rohmer pour découvrir au cinéma la plus folle histoire d’amour de la littérature baroque, « L’Astrée » d’Honoré d’Urfé. D'après L'Astrée d'Honoré d'Urfé
23:30 Publié dans Laurence Zordan | Lien permanent | Commentaires (0)
01/10/2007
"A l'horizon d'un amour infini", concourt au Prix Marguerite Duras !!
"A l'horizon d'un amour infini" est candidat à la première sélection du Prix Marguerite Duras.
Objectif du Prix d'après le Président de son jury, Alain Vircondelet, l'attribuer à un livre qui n'aurait pas fait honte à Marguerite Duras. Nulle recherche de clône dans la démarche, mais en revanche, une exigence de qualité, d'innovation et de modernité de l'oeuvre heureuse élue.
23:30 Publié dans Laurence Zordan, Prix Marguerite Duras | Lien permanent | Commentaires (0)
22/09/2007
Laurence Zordan DANS la première sélection du Prix du Style !!!
Retenu pour le Prix du Style !!!
L'une des plus jolies nouvelles de septembre est la présence de "A l'horizon d'un amour infini" dans la première sélection du Prix du Style (Président du jury et fondateur Antoine Buéno). http://www.prixdustyle.com/agenda2007.php
23:25 Publié dans Laurence Zordan, Prix du Style | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2007
A l'horizon d'un amour infini sélectionné dans la Quinzaine (16 - 30.09.07)
Laurence Zordan
"A l'horizon d'un amour infini"
Des femmes, 128 p., 10 e
Un seul thème pour ces trois récits à la première personne : celui de la déchéance ("ou plutôt du désir de déchoir")
00:35 Publié dans Laurence Zordan | Lien permanent | Commentaires (0)
01/09/2007
A l'horiozon d'un amour infini dans Livres Hebdo, 14 septembre 07
Zordan Laurence
A l'horizon d'un amour infini - Paris Des femmes - Antoinette Fouque 18 x 12 cm
Roman à trois voix dans lequel chacun raconte sa propre histoire. ces trois récits ont en communla difficulté des personnages à se situer par rapport à leur origine sociale et familiale et le désir de régler son compte au passé en cherchant un amour infini ou une autre porte de sortie. Lucette est fille de gardiens d'immeuble, Guillaume est né sous X et Astrid est caissière d'une grande surface.
LIVRES HEBDO, 14 septembre 07
21:15 Publié dans Laurence Zordan | Lien permanent | Commentaires (0)
A l'horizon d'un amour infini dans Livres de France (septembre 2007)
Des femmes - Antoinette Fouque
A l'horizon d'un amour infini, Laurence Zordan
Roman à trois voix dans lequel chacun raconte sa propre histoire. Ces trois récits ont en commun la faculté des personnages à se situer par rapport à leur origine sociale et familiale et le désir de régler son compte au passé en cherchant un amour infini ou une autre porte de sortie. Lucette est fille de gardiens d'immeuble, Guillaume est né sous X et Astrid est caissière dans une grande surface. Des femmes - Antoinette Fouque, 2007
21:10 Publié dans Laurence Zordan | Lien permanent | Commentaires (0)
30/08/2007
"A l'horizon d'un amour infini" de Laurence Zordan
A l’horizon d’un amour infini
Laurence Zordan
Office 30/08/2007
A l’horizon d’un amour infini est un roman à trois voix : trois parties se succèdent, intitulées respectivement « Lucette », « Guillaume » et « Astrid », trois histoires racontées à la première personne, Guillaume et Astrid étant deux acteurs du récit de Lucette.
Ces trois récits ont en commun la difficulté des personnages à se situer par rapport à leur origine sociale et familiale, et le désir de régler son compte au passé, en cherchant un « amour infini », ou une autre porte de sortie…
Lucette, fille de gardiens d’immeuble, fomente des projets d’évasion et fait des rêves d’aventures qui lui permettent de transformer la banale réalité de sa vie. Après de fréquents malentendus et désillusions, elle se met brusquement à désirer une vie vouée à des tâches ingrates, pour finalement pouvoir s’en passer… jusqu’à s’apercevoir que toute sa vie est gouvernée par le souvenir enjôleur du château où vivait l’une de ses camarades, Astrid, et par le souvenir d’un baiser raté.
Guillaume est né sous X. Il est voué à rechercher toute sa vie l’éternelle absente, mais aussi à se venger d’elle sans cesse, en gâchant le seul don qu’elle lui a fait, sa beauté : Guillaume s’épuise dans des travaux de manutention. Mais la rencontre avec une femme qui a perdu son fils lui fera désirer de trouver le moyen de ressusciter une part du jeune homme, ce qui donnera à sa vie non pas un sens, mais une direction ambiguë et pour le moins étonnante…
Astrid, l’habitante du château, raconte le parcours qui l’a menée à devenir caissière dans une grande surface alors qu’elle était chef d’entreprise… et raconte à sa façon le fameux baiser donné par erreur à son petit frère par son amie Lucette.
Un thème central réunit ces trois récits : celui de la déchéance, ou plutôt du désir de déchoir. Chacun des personnages semble avoir besoin d’en passer par un abaissement de son être pour découvrir ce qui constitue le nœud de son existence.
Laurence Zordan est ancienne élève de l’École Normale Supérieure et de l’ENA. Elle est agrégée de philosophie et haut fonctionnaire, spécialiste des questions de sécurité et de géostratégie. Ses deux premiers romans, Des yeux pour mourir (2004) et Le traitement (2006), ont été publiés aux Éditions Des femmes.
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Portrait rapide de Laurence Zordan
La très distinguée Laurence Zordan, qui a suscité les dithyrambiques éloges des plus grands de la presse Edmonde Charles-Roux (La Provence), Mohammed Aïssaoui (Le Figaro), Hugo Marsan (Le Monde) et Virginie Gatti (L'Humanité) pour son roman Des yeux pour mourir en 2005, puis pour Le traitement en 2006 ETC nous offre notre unique nouveau roman de septembre : "A l'horizon d'un amour infini". Il est, comme dirait la pub, "petit mais costaud" ! Avec un CV super impressionnant (Normale Sup, ENA, agrégation de philosophie etc), Laurence Zordan est dans "l'autre vie" haut fonctionnaire. Son écriture ressemble à de la dentelle, c'est raffiné, fluide, toujours très précis et travaillé - je dirais que c'est très "japonais", ça ressemble à une table de Kyoto.
00:45 Publié dans Laurence Zordan | Lien permanent | Commentaires (0)