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30/08/2007

"A l'horizon d'un amour infini" de Laurence Zordan

zordan5.JPGA l’horizon d’un amour infini
Laurence Zordan


Office 30/08/2007

A l’horizon d’un amour infini est un roman à trois voix : trois parties se succèdent, intitulées respectivement « Lucette », « Guillaume » et « Astrid », trois histoires racontées à la première personne, Guillaume et Astrid étant deux acteurs du récit de Lucette.
Ces trois récits ont en commun la difficulté des personnages à se situer par rapport à leur origine sociale et familiale, et le désir de régler son compte au passé, en cherchant un « amour infini », ou une autre porte de sortie…
Lucette, fille de gardiens d’immeuble, fomente des projets d’évasion et fait des rêves d’aventures qui lui permettent de transformer la banale réalité de sa vie. Après de fréquents malentendus et désillusions, elle se met brusquement à désirer une vie vouée à des tâches ingrates, pour finalement pouvoir s’en passer… jusqu’à s’apercevoir que toute sa vie est gouvernée par le souvenir enjôleur du château où vivait l’une de ses camarades, Astrid, et par le souvenir d’un baiser raté.
Guillaume est né sous X. Il est voué à rechercher toute sa vie l’éternelle absente, mais aussi à se venger d’elle sans cesse, en gâchant le seul don qu’elle lui a fait, sa beauté : Guillaume s’épuise dans des travaux de manutention. Mais la rencontre avec une femme qui a perdu son fils lui fera désirer de trouver le moyen de ressusciter une part du jeune homme, ce qui donnera à sa vie non pas un sens, mais une direction ambiguë et pour le moins étonnante…
Astrid, l’habitante du château, raconte le parcours qui l’a menée à devenir caissière dans une grande surface alors qu’elle était chef d’entreprise… et raconte à sa façon le fameux baiser donné par erreur à son petit frère par son amie Lucette.
Un thème central réunit ces trois récits : celui de la déchéance, ou plutôt du désir de déchoir. Chacun des personnages semble avoir besoin d’en passer par un abaissement de son être pour découvrir ce qui constitue le nœud de son existence.

Laurence Zordan est ancienne élève de l’École Normale Supérieure et de l’ENA. Elle est agrégée de philosophie et haut fonctionnaire, spécialiste des questions de sécurité et de géostratégie. Ses deux premiers romans, Des yeux pour mourir (2004) et Le traitement (2006), ont été publiés aux Éditions Des femmes.

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