30/08/2007
Neige ou Soleil (Laurence Zordan ou Pomme Jouffroy pour les Prix littéraires ?!)
Laurence Zordan (A l'horizon d'un amour infini) est le joyau Pôle Nord de nos auteurs quand Pomme Jouffroy (Res Nullius) en est le trésor tropical. Enfin, ça, ce sont mes raccourcis à moi - comment je rencontre les livres et lis les personnes.
Une beauté glaciale et une beauté brûlante. Aux Editions Des femmes on en a pour tous les goûts !
Que la splendeur de la neige (Laurence) ou que le rayonnement du soleil (Pomme) soit récompensé (e) d'un prix littéraire en 2007, nous nous réjouirons identiquement ! Excellente chance aux deux romancières de l'année !
00:20 Publié dans Laurence Zordan, Pomme Jouffroy | Lien permanent | Commentaires (0)
28/08/2007
Présentation 1. "A l'horizon d'un amour infini"
Quelle place un baiser tient-il dans le trajet d’une vie ? De quel voyage est-il la partance ou le terme ? De quelle parole est-il le silence émerveillé ?
Trois personnages se croisent, dans ce roman du désir déçu et de la rêverie sensuelle.
Le malentendu, le mal-être, le mal-aimé…des variations du malaise peut naître l’extase lorsque, soudain, les visages se rapprochent, tandis que s’éloigne l’horizon d’un amour infini.
Lucile, Guillaume et Astrid se rebellent contre une existence aux couleurs carcérales. A la banalité, ils opposent une quête du ravissement, sans mièvrerie, avec violence parfois. Cherchant la délivrance dans l’insoumission, ils s’affranchissent du langage convenu de la séduction. Le baiser n’est pas le point rose que l’on met sur l’i du verbe aimer ; il n’est pas davantage l’arme à faible portée d’un arsenal pour stratégie amoureuse. Il est le grand bouleversement de tous les sens dans les sursauts de la beauté convulsive.
A l’ombre de la routine et d’un quotidien étriqué, s’épanouit alors le songe d’un paysage, « celui où les fleurs ne poussent jamais, seulement des enfants que l’on caresse, avec leur visage de fruit inconnu ».
19:51 Publié dans Laurence Zordan | Lien permanent | Commentaires (0)
Présentation 2. "A l'horizon d'un amour infini"
Avec A l’horizon d’un amour infini, Laurence ZORDAN écrit sur l’amour, après nous avoir livré la cruauté de ses pages sur la torture dans son premier roman : Des yeux pour mourir.
Elle y met la même ferveur, le même style ardent anime un texte qui irradie jusqu’au plus profond de la sensibilité du lecteur. Ce n’est pas le goût de la belle phrase, mais la transe poétique donnant à chaque personnage une voix.
Roman à trois voix, A l’horizon d’un amour infini révèle des protagonistes qui ne sont pas simplement dotés d’une psychologie, mais possèdent aussi une vie, perçue comme l’ombre de l’amertume, tandis qu’ils sont en marche vers un ailleurs sans lieu, l’utopie d’une émotion.
Il y a une étrange alliance entre les descriptions concrètes d’aspects prosaïques de la vie ordinaire, et les frémissements de pur lyrisme qui marquent l’élan d’une confession plus tournée vers l’avenir que vers le passé. Même s’ils sont au début persuadés de la portée rétrospective de leur quête, Lucile, Guillaume et Astrid ne parlent pas, en réalité, pour retrouver un mot ou un geste perdus qui auraient valeur rédemptrice s’ils pouvaient le prononcer ou l’esquisser. Ils expriment plutôt la sensation d’une béance: un trou s’est ouvert sous leurs pas, et ce n’est pas le puits sans fond d’un passé douloureux, mais l’infini des possibles prompts à faire basculer une existence en quelques heures. Leur parcours est scandé par le vertige de tout ce qu’il peuvent faire pour ne pas être ce qu’ils sont et devenir ce que l’on n’aurait jamais imaginé d’eux.
La pulsion d’anéantissement est une singulière renaissance permanente : au lieu de stériliser le rêve, elle le déploie. La frontière entre optimisme et pessimisme est brouillée : il y a de la désespérance sans désabusement et de la joie sans jubilation. Examen de conscience sans introspection, intrigue sans rebondissements artificiels : les péripéties qu’ils connaissent trouvent leur source dans les actes les plus anodins, accomplis par tout un chacun ; en ce sens, ils sont proches de nous. Mais le sentiment de familiarité qu’ils pourraient nous inspirer se teinte soudain de mystère et leurs aveux risqueraient de nous dérober l’essentiel, si leurs déclarations en trois scènes ne montraient l’unité d’une même trajectoire.
19:49 Publié dans Laurence Zordan | Lien permanent | Commentaires (0)
31/07/2007
Esprit du Prix du Style (fondé par Antoine Buéno)
Le Prix du Style (le plus désirable de TOUS les Prix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)
Créé par le label littéraire Plume et plomb, le Prix du Style fondé par le sensationnel jeune écrivain Antoine Buéno (à lire absolument !) a vocation à récompenser, pour sa qualité stylistique, un livre écrit par un auteur vivant, d'expression francophone, paru dans l'année écoulée. Pour sa troisième édition, le Prix du Style sera remis fin novembre 2007, par un jury prestigieux, au restaurant-club Le Lup (2, rue du Sabot, 75006 Paris).
00:45 Publié dans Laurence Zordan, Pomme Jouffroy, Prix du Style | Lien permanent | Commentaires (0)
Composition du jury du Prix Marguerite Audoux
Le Prix Marguerite Audoux (http://www.prix-litteraires.net/prix/571,prix-marguerite-audoux.html)
Le Prix Marguerite Audoux récompense un ouvrage de langue française dont l’auteur peut être considéré comme proche de la personnalité de Marguerite Audoux, prix Fémina en 1910 pour Marie-Claire. En 2004, Xavier Houssin a été couronné avec 16, rue d'Avelghem. En 2005, ce fut le tour de Henri Raczymov avec Avant le déluge : Belleville années 50 et en 2006 celui de Françoise Henry avec Le rêve de Martin.
00:25 Publié dans Laurence Zordan, Pomme Jouffroy, Prix Marguerite Audoux | Lien permanent | Commentaires (0)
Composition du jury du Prix Fémina
Le Prix Fémina (http://www.prix-litteraires.net/femina.php)
Le Prix Fémina a été fondé en 1904 par une vingtaine de femmes journalistes de la revue "Vie heureuse" (qui deviendra "Fémina") pour rendre plus étroite les relations de confraternités entre les femmes de lettres. Il est décerné à une œuvre d'imagination par un jury composé de douze femmes. Le lauréat est annoncé fin octobre ou début novembre à l’hôtel parisien Crillon, quelques jours avant ou après le Prix Goncourt.
Il a notamment récompensé Roland Dorgelès pour Les croix de bois en 1919, Georges Bernanos pour La joie en 1929, Antoine de Saint-Exupéry pour Vol de nuit en 1931 et Marguerite Yourcenar pour L'œuvre au noir en 1968. Le Prix Fémina 2006 a été attribué à Nancy Huston pour son roman Lignes de faille.
00:15 Publié dans Laurence Zordan, Pomme Jouffroy, Prix Fémina | Lien permanent | Commentaires (0)
25/02/2005
Hugo Marsan salue "Des yeux pour mourir" dans Le Monde des Livres
16:40 Publié dans Laurence Zordan | Lien permanent | Commentaires (0)
10/02/2005
Patricia Lemariey écrit sur "Des yeux pour mourir" dans La Dépêche du Midi
16:31 Publié dans Laurence Zordan | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2005
"Les Notes bibliographiques" remarquent Laurence Zordan (07.02.05)
16:27 Publié dans Laurence Zordan | Lien permanent | Commentaires (0)
01/01/2005
La Croix (AFP Paris) 2005 repère les Premiers romans français
16:24 Publié dans Laurence Zordan | Lien permanent | Commentaires (0)