09/11/2007
Bibilops !!
1er Salon des éditeurs indépendants du Quartier latin
29 novembre 07 - 02 décembre 07 Pour la première fois, une manifestation est exclusivement consacrée à des éditeurs indépendants implantés dans le Quartier latin. Ce 1er Salon des éditeurs indépendants du Quartier Latin permettra à des professionnels du livre, n’en ayant pas toujours la possibilité, d’aller à la rencontre du grand public. C’est grâce à l’accueil de la Mairie du 6e arrondissement, dans un lieu ouvert à tous, en plein cœur du « quartier du livre », que ce projet a pu devenir réalité. Quarante maisons d’édition environ, œuvrant dans des domaines très variés – Beaux livres, musique, cinéma, voyages, livres d’enfants, BD, poésie, littérature, sciences humaines… – présenteront leurs livres et revues. Un « salon de lecture » offrira à chacun, grands et petits, le plaisir de se plonger dans le livre de son choix, avant de l’acquérir peut-être, si le coup de cœur a eu lieu. Le Salon est ouvert : Jeudi 29 novembre, de 11 h à 21 h Vendredi 30 novembre, Samedi 1er décembre, de 11 h à 18 h Dimanche 2 décembre, de 14 h à 18 h
Entrée libre
Renseignements :
Brigitte PELTIER – 01 46 33 95 81 – bpeltier@noos.fr
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Prix Grand Témoin de la France Mutualiste (Jury)
Composition du Jury :
Michel TAURIAC, Président du Jury (journaliste et écrivain)
Pierre BONTE (journaliste et présentateur)
Serge COURS (Président de l’Union Fédérale)
Général Gérard DELBAUFFE (Président du Souvenir Français),
Rémy ENFRUN (Directeur Général de l’ONAC)
Irène FRAIN (écrivain)
Maurice GAMBERT (Président de la Fédération André Maginot),
Yvan GLASEL (Président de La France Mutualiste)
Jacques GOUJAT (Président de la Mutualité combattante)
Nahida NAKAD (journaliste, grand reporter à TF1)
Jean-Claude NARCY (Directeur adjoint de l’information de TF1)
Christian OYARBIDE (Directeur général de La France Mutualiste)
Gonzague SAINT-BRIS (écrivain)
Jean TULARD (universitaire, membre de l’Institut).
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08/11/2007
Vivre de Taslima Nasreen mise en scène Xavier Carrar du 4 au 8 décembre à Levallois
Xavier Carrar nous présente une création théâtrale "Vivre!" sur la poésie de Taslima Nasreen ( et en écho de nombreuses autres voix de poétesses telles Nadia Tuéni, Andrée Chedid, Antoinette Fouque, Olympes de Gouges...).
"Vivre!" est né de cette rencontre forte avec l'écriture poétique- politique de Taslima Nasreen;
vous trouverez ci-joint un dossier de présentation de cette création qui se fera au théâtre de l'Odyssée de Levallois-Perret.
Entre-temps l'actualité rattrape l'artistique, ainsi de nouvelles agressions ont eu lieu contre Taslima Nasreen et sa tête mise à prix.
Je travaille donc dans l'urgence de faire entendre sa voix- à chacun ses moyens et capacités: la mienne est de transmettre les Poètes et je crois qu'il est fondamental de faire entendre sa voix par tous les moyens et que la scène en est une
ainsi me voici devant vous à défendre "Vivre!" sur la poésie de Taslima Nasreen.
Par ailleurs, nous travaillons avec mon équipe à rendre ce spectacle accessible à la communauté sourde- car l'une de mes comédiennes Nelly Guyot est sourde et qu'il y a encore beaucoup à faire vis-à-vis des sourds en France-
manquant de moyen c'est un but que nous nous fixons pour la tournée que nous tentons de mettre en place pour 2008.
La Compagnie Théâtre des Hommes
La Compagnie Théâtre des Hommes est avant tout la rencontre de deux comédiens, Layla Metssitane et Xavier Carrar, fous amoureux des poètes et de la scène.
Cette compagnie est une grande folie, un choix artistique affirmé et revendiqué. Une grande folie car faire du théâtre aujourd’hui est une gageure.
« Nous faisons du théâtre pour aller à la rencontre d’hommes et de femmes de tous milieux, de toutes cultures. Notre objectif est de servir les poètes et de les porter au public sur scène. Nous vivons dans un monde qui perd sa conscience et qui souffre de ne plus entendre le souffle et parfois même le cri vivant des poètes. »
Un choix artistique affirmé car l’identité de la Compagnie Théâtre des Hommes est de trouver la meilleure adéquation entre un texte, un poète défendu et la structure qui portera son verbe tant au niveau du metteur en scène et/ou des comédiens, des partenaires et des lieux de représentations.
« Le Théâtre c’est la Lumière, la Beauté et l’Intelligence. Et les poètes, ces Fils du Ciel et de la Terre dérobant le feu aux Dieux pour le donner aux Hommes : ils sont ces héros qui gardent une foi inébranlable dans l’homme. »
Pour le poète Maïakovski, « il faut faire du théâtre d’extrême urgence ».
« Voilà notre destin, à nous comédiens, faire en sorte que les hommes portent en eux l’héritage des poètes : cette passerelle vitale d’humanité. »
Théâtre > Vivre !
Après "Palabre en Négritude", la compagnie Théâtre des Hommes revient à L'Escale pour une nouvelle pièce intitulée Vivre !, du 4 au 9 décembre. Un hymne à la liberté de vivre de la femme.
Mise en scène par le Levalloisien Xavier Carrar, cette œuvre a été écrite autour des poèmes de Taslima Nasreen. Cette pièce poétique est portée par trois voix, trois femmes, trois langues, en Français, en Arabe et dans la langue des signes.
Constituée d'articles, de portraits et de témoignages, Vivre ! fait entendre la souffrance et le combat de femmes dans le monde d'aujourd'hui. Un message qui s'adresse à toutes les femmes qui souffrent et se résume en une phrase : "Résistez car votre combat n'est pas vain, votre parole sera entendue".
Cri du cœur
Taslima Nasreen évoque la condition des femmes et dénonce leur inégalité face aux hommes, leur soumission dans l'amour et leur esclavage dans la société.
Des thèmes très forts et ancrés en elle depuis qu'elle a été condamnée à mort par une fatwa et à la prison par contumace au Bengladesh, son pays natal.
En exil depuis douze ans, elle est accusée d'avoir osé s'élever contre l'oppression des
femmes. "Je crois que je dois utiliser la littérature comme un moyen pour transmettre un message, pour dire quelque chose de plus" témoigne Taslima Nasreen. Une pièce de théâtre qui ouvre les portes de la réflexion sur la condition de la femme dans les différentes sociétés.
Un cri d'humanité, sincère et émouvant…
Vivre !
Petit Théâtre Odyssée - Escale
01 42 70 83 84
Mardi à samedi 8 décembre à 20 h
Dimanche 9 décembre à 16 h
Tarifs : 10 euros et 5 euros (TR)
Jeudi 08 Novembre 2007
19:35 Publié dans Taslima Nasreen | Lien permanent | Commentaires (0)
Sarah Bernhardt, disponible en Bibliothèque des Voix aussi !
Edwige Feuillère lit
Ma double vie
de Sarah Bernhardt
2CD 27 €
Sarah Bernhardt servit le théâtre avec passion, joua Phèdre pendant quarante ans et jusqu’à sa mort en 1923, et osa, tout à la fois, peindre, sculpter, écrire, parcourir le monde et faire de sa vie de femme libre une succession d’actes éclatants et provocants.
A cinquante-quatre ans, elle écrivit les mémoires de sa vie flamboyante.
Avec la voix de Sarah Bernhardt dans Phèdre.
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France 3 parle du Salon des Editeurs indépendants !!
http://www.france3.fr/
PREMIER SALON DES ÉDITEURS INDÉPENDANTS DU QUARTIER LATIN
ACTUALITÉS
Mairie du 6e arrondissement Paris
29 – 30 novembre et 1er – 2 décembre 2007__
Pour la première fois, une manifestation est exclusivement consacrée à des éditeurs indépendants implantés dans ce haut lieu de l’édition qu’est le Quartier latin.
Ce 1er Salon des éditeurs indépendants du Quartier Latin permettra à des professionnels du livre, n’en ayant pas toujours la possibilité, d’aller à la rencontre du grand public.
C’est grâce à l’accueil de la Mairie du 6e arrondissement, dans un lieu ouvert à tous, en plein cœur du « quartier du livre », que ce projet a pu devenir réalité.
Quarante maisons d’édition environ, œuvrant dans des domaines très variés – Beaux livres, musique, cinéma, voyages, livres d’enfants, BD, poésie, littérature, sciences humaines… – présenteront leurs livres et revues.
Un « salon de lecture » offrira à chacun, grands et petits, le plaisir de se plonger dans le livre de son choix, avant de l’acquérir peut-être, si le coup de cœur a eu lieu.
Rendez-vous dès le jeudi 29 novembre pour découvrir, ou retrouver, ces éditeurs indépendants.
Le Salon est ouvert :
Jeudi 29 novembre, de 11 h à 21 h
Vendredi 30 novembre, Samedi 1er décembre, de 11 h à 18 h
Dimanche 2 décembre, de 14 h à 18 h
Renseignements : Brigitte PELTIER – 01 46 33 95 81 – bpeltier@noos.fr
Entrée libre
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07/11/2007
Monia Haddaoui sur MBC !! Libean !! (17 au 21 décembre 07)
Samir Farhat, MBC Beyrouth (17 au 21 décembre 07)
Samir Farhat reçoit Monia Haddoui pendant quatre jours, du 17 au 21 décembre prochains, pour une prestigieuse émission télé sur MBC Beyrouth - la chaîne de télévision satellitaire arabe MBC1.
12:20 Publié dans Monia Haddaoui | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2007
Yûko Tsushima "O vent, ô vent qui parcourt le ciel"
Art press de novembre 2007, article de Philippe Forest
A l'exception de Ogawa Yoko, Tsushima Yûko est certainement la romancière dont l'oeuvre est la plus largement accessible au lecteur français et cela tient principalement grâce aux nombreux titres publiés par les éditions Des femmes dans les années 1980. Cela faisait pourtant très précisément dix ans qu'aucun des tomes récents de Tsushima n'était venu jusqu'à nous. Il faut donc être tout à fait reconnaissant à l'éditeur et aux traducteurs (R. Nakamura et R. de Ceccatty) qui, en nous donnant ce nouveau livre, rendent possible la découverte d'une des principales oeuvres d'aujourd'hui où s'exprime magnifiquement la manière dont la fiction romanesque peut faire jouer ensemble le récit autobiographique - dans le cas de l'auteur, marqué par la mort d'un enfant - et la mémoire légendaire des peuples oubliés de l'histoire japonaise - en l'occurence ceux du nord du pays et des Aïnous évoqués dans "Tombent, tombent les houttes d'argent" (1991) et dans "Watashi" (dont seul un extrait a été traduit dans "Pour un autre roman japonais, C. Defaut, 2005). "Ô vent, ô vent qui parcourt le ciel" renoue avec l'inspiration plus intimiste qui fut celle des premiers livres de Tsushima ("l'Enfant de fortune", "Territoire de lumière", Des femmes, 1985 et 1986) et a incité parfois à les lire comme un témoignage portant sur la condition féminine au Japon, alors que leur dimension psychologique et poétique en faisait pourtant d'authentiques oeuvres littéraires. Le lecteur le vérifiera une nouvelle fois ici en observant comment dans ce livre l'auteur, tout en racontant l'histoire un peu convenue de deux amies d'enfance grandissant dans le Japon contemporain, chantant l'agonie d'une mère, parvient à conduire le récit romanesque jusque sur le territoire pathétique du rêve et de l'élégie.
Philippe Forest
22:32 Publié dans Yûko Tsushima | Lien permanent | Commentaires (0)
L'Astrée par Laurence Zordan
Quel pouvoir de séduction pour "l'Astrée" aujourd'hui ?
Il est difficile de parler d'amour lorsque le registre des émotions exprimables se limite à quelques mots.
Est-ce à dire qu'une pastorale amoureuse du XVIIème siècle, - dont les cinq mille pages furent un best seller puis tombèrent dans l'oubli - , est-ce à dire que le roman fleuve d'Honoré d'Urfé, "l'Astrée", nous fait redécouvrir aujourd'hui la puissance du discours amoureux ?
Pastorale amoureuse, discours amoureux : la répétition même révèle l'indigence du vocabulaire, comme s'il nous était impossible de trouver un autre mot. Nous masquons l'obstacle en affirmant le pouvoir performatif du verbe "aimer" : "je t'aime", et cette déclaration n'est pas un simple énoncé car elle fait advenir une réalité. Tout est dit : "Je t'aime", comme "je le jure" a valeur d'action sur le monde.
Pourtant, nous souhaiterions en dire plus. Nous partageons l'intuition de Cyrano de Bergerac : la conquête d'une femme ne peut se prétendre achevée qu'en sachant la belle éprise des manifestations épistolaires autant que de la personne de leur auteur. Existerait-il un art d'aimer inséparable du langage, insatisfait pour l'image .
Qu'est-ce qu'un roman d'amour à l'ère d'internet et du virtuel ?
Les échanges de mails, par leur abondance et leur "temps réel" disent la fragmentation, la nostalgie d'un tissu temporel où se trame la passion.
Nous voudrions arraisonner l'instant tout en lui conservant sa fulgurance, nous voudrions arrêter le temps tout en faisant progresser la plénitude, ce qui est contradictoire et pas aussi simple que "ô temps, suspends ton vol !"
Nous rêvons d'un labyrinthe pour délabyrinther des sentiments.
Il existe un étrange devoir d'alambiquer, de chercher la subtilité jusqu'à la complication, de quêter le raffinement jusqu'aux détours les plus obscurs. Et dans cette obscurité même irradie la beauté de la langue maniée par Honoré d'Urfé.
Le style est donc essentiel : un roman d'amour est affaire de style, et non de mièvrerie et d'eau de rose, ni de borborygmes ou de "trash".
Réinventer un discours amoureux au XXIème siècle, telle pourrait être l'aspiration du romancier.
Avec "A l'horizon d'un amour infini", des personnages sont victimes de la "mécroyance" (eût-on dit autrefois) du malentendu inhérent à "l'épanchement du songe dans la vie réelle". Au quiproquo de la comédie, ils substituent la méprise de la tragédie, l'erreur qui rend aveugle à ce qu'on a sous les yeux.
Les amours d'Astrée et de Céladon épousent toutes les facettes de l'illusion qui croit à mesure que se fait plus ardente la recherche de la vérité.
Lucile, Guillaume et Astrid - dans "A l'horizon d'un amour infini" - rêvent de chemins menant vers un point de fuite dans le tableau de leur morne vie.
Laurence Zordan
20:42 Publié dans Laurence Zordan | Lien permanent | Commentaires (0)
Vraies vertus, mauvais exemples, par Christine Clerc (Valeurs actuelles du 26.10 au 01.11.07)
Valeurs actuelles
Le carnet de Christine Clerc
Vraies vertus, mauvais exemples
Samedi, rassemblement de soutien à Aung San Suu Kyi, la Nobel birmane, à l'initiative d'Antoinette Fouque, fondatrice du MLF. Dimanche, mobilisation à l'appel du Dal (Droit au logement) avec Guy Bedos et Carole Bouquet, en faveur des familles africaines sans logis. Lundi, hommage non-stop à Guy Môquet, sur ordre du Président Sarkozy. Mardi, soirée sans lumière pour sauver la planète... Pas un jour sans que des personnalités de gauche ou de droite, descendues d'une villa sur la côte, d'un palais à Marrakech ou d'une scène de théâtre parisienne, ne nous somment de compatir, de déclamer, de marcher, de pédaler, de vivre dans le noir et de manger sain (au moins cinq fruits et légumes, hors de prix, pour notre coeur et contre le cancer....) A la longue, notre sensibilité s'émousse, notre bonne volonté tourne au mauvais esprit et notre crédulité - pourtant sans limite - s'épuise. Il nous prend des envies de "marcher à quatre pattes", comme l'écrivait Voltaire à Rousseau. Ou encore de dévorer une platée de frites dans une atmosphère enfumée devant la télé en regardant le sketch bête et méchant des "Guignols" sur Rachida et Cécilia, qui dévalisent une boutique Prada...
Rachida Dati, la vraie, celle que Nicolas Sarkozy a promus ministre de la Justice, poursuit en réalité son tour de France pour fermer, de Liévin à Barcelonnette en passant par Sancerre, quantité de tribunaux d'instance dont l'activité, devenue selon elle trop faible, coûte bien trop cher à la Justice. Logique : pour les mêmes raisons, on ferme chaque année des hôpitaux, des écoles et des bureaux de poste, sans compter les églises au toit percé et bientôt les gendarmeries. Avec leurs pauvres banderoles "non à la fermeture de notre...", les manifestants, fussent-ils bâtonniers de l'ordre des avocats de Millau ou d'Orléans, suscitent des commentaires apitoyés sur leur "combat d'arrière-garde". Pourtant, quand on entend Al Gore, le nouveau Nobel de la paix, décliner sa "Vérité qui dérange", quand on écoutre aussi le Ministre Jean-Louis Borloo et les participants à son "grenelle de l'Environnement", on se convainc que la désertification rurale et l'exode accéléré des populations vers des grandes villes et des banlieues de plus en plus polluées sont un mal fatal pour le pays et pour la planète. Comment le combattre en accélérant, au nom d'une logique financière, le mouvement . Et pourquoi faire la morale aux médecins, coupables de s'installer en trop grand nombre sur les rives de la Méditerranée, pourquoi menacer les étudiants en médecine d'un régime plus contraignant, qui les forcerait à exercer dans la Creuse ou le Pas-de-Calais, si l'Etat donne l'exemple inverse ?
A propos d'exemplarité : elle tombe mal, cette nomination de Bernard Laporte, l'entraîneur affairiste de l'équipe de France de rugby, qui devient Secrétaire d'Etat aux sports le jour même où l'on célèbre la mémoire de Guy Môquet (arrêté en 1940 non pour des faits de résistance contre l'occupant allemand mais pour avoir distribué des tracts anticapitalistes). Les discours sur les valeurs d'Antan c'est bien, mais l'exemple vivant venu d'en haut, ce serait mieux. Edouard Balladur premier ministre avait instauré une règle, certes sévère au regard de la présomption d'innocence, mais rassurante pour le peuple : tout membre du gouvernement mis en examen devrait quitter son poste. C'est ce que fit Alain Carignon. C'est ce que devait faire plus tard, sous le gouvernement Jospin, Dominique Strauss-Kahn. Dommage que l'ancien porte-parole balladurien, Nicolas Sarkozy, ait décidé, une fois à l'Elysée, d'abandonner cette règle d'airain.
Henri Guaino, la plume du président de la République, a de quoi être fier : Nicolas Sarkozy lui doit en partie sa victoire. Qu'on se souvienne du grand rassemblement du Bourget (octobre 2004) avec défilé, sur écrans géants, de vedettes du show-biz. Qu'on se souvienne aussi de l'Université d'été à Marseille (septembre 2006) avec Doc Gynéco, assis au premier rang devant les élus. La campagne était mal partie ! Arrive Guaino, qui fut à bonne école auprès de Philippe Séguin. Sur ses conseils, Sarkozy se met à nous conter, à partir du 14 janvier, une belle histoire de France, qui va de Jeanne d'Arc à Jean Jaurès en passant par Jules Ferry, avec un détour par la Grèce pour l'Antigone de Sophocle revue par Malraux. C'est un triomphe, grisant pour Guaino : il avait vu juste, quand il disait que les Français n'attendaient pas seulement qu'on leur propose de "travailler plus pour gagner plus" mais qu'on leur parle de "l'âme de la France". Cela l'autorise t-il aujourd'hui à prendre un ton aussi péremptoire pour juger "pas acceptables" les états d'âme d'enseignants "dont nous payons, insiste t-il, la formation et le salaire", lorsqu'ils osent s'interroger sur la décision impériale de lire, dans toutes les écoles de France, la lettre de Môquet . Après tout, l'école devrait être faite aussi pour former des esprits critiques. Des esprits libres.
Valeurs actuelles du 26.10 au 01.11.07
20:20 Publié dans Antoinette Fouque, Aung San Suu Kyi | Lien permanent | Commentaires (0)
ASSK : Pétition de l'Alliance des Femmes dans Marianne (20 au 26 octobre 2007)
APPEL
il y a eu gandhi, Mandela, Vaclav Havel, et leurs peuples...
AUJOURD'HUI, AUNG SAN SUU KYI CONTINUE DE MEDITER, PENSER, ECRIRE, RESISTER, AGIR, LUTTER...
"Aung San Suu Kyi ne cède pas, ne trahit pas. Elle est vivante, elle lutte, elle nous appelle. Jusqu'à quand, encore, cette femme-courage et son peuple pourront-ils supportés d'être bâillonnés et martyrisés ? Quand nous déciderons-nous à les aider fermement, et à faire triompher, réellement, nos idéaux communs ?"
Antoinette Fouque
Parlement Européen, Strasbourg, juin 1995
Photo Aung san Suu Kyi Prix Nobel de la Paix 1991 et Antoinette Fouque à Rangoon en septembre 1995.
SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE BIRMAN
Adressez vos signatures à :
ALLIANCE DES FEMMES POUR LA DEMOCRATIE
(alliance.des.femmes@orange.fr - 01.42.60.22.68 - 35 rue Jacob, 75006)
16:52 Publié dans Aung San Suu Kyi | Lien permanent | Commentaires (0)