Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/11/2008

Présentation de Sophie Bassouls (oeuvre)

sophie.jpgSophie BASSOULS, photographe
( curriculum vitae )

Née à Neuilly en 1936, Sophie Bassouls a commencé son travail de photographe
Au Figaro Littéraire il y a 40 ans .

Elle travaille ensuite pour différentes agences de presse photographiques, Norma, Rush et Sygma, devenue Corbis-Sygma, où de 1986 à 2003 elle couvre l’actualité littéraire .

Elle a photographié plus de 3000 écrivains.
Elle développe aussi des thèmes personnels .

Livres :
Sous le soleil, à l’ombre du boulevard en collaboration avec Eudes Panel et Benjamin levesque, Editions Aréa 2005
550 Ecrivains, Flammarion 2001 »
Paris est une ville pleine de lions texte de Geneviève Dormann, Editions Albin-Michel
Portraits de la Littérature, Editions Pierre-Marcel Favre

Expositions :
2004 : Vincennes « Les américains à Paris »
Dublin , Institut Français « Noms de plume »
2003 : Nice « Visages d’Écrivains Européens »
Angers , Grand Théâtre »550 Écrivains hors-textes »
2002 : Le Caire, Institut Français « Ecrivains d’Egypte et de France »
Porto « Sob Influencia »
2001 : Paris , Bibliothèque Historique de la ville de Paris « Écrivains, 666 photos »
2000 : San Francisco , Goldwasser Rare Books « Americans writers in Paris «
: New-York, French Institute « American Writers in Paris »
1997 : Naples « Tolérance Intolérance »
1995 : Naples « Le tour du monde en 80 Écrivains »
: Bologne « Le tour du Monde en 80 Écrivains »

Alina Reyes, poète (biobibliographie)

Alina.jpg

Alina REYES, écrivain
(illustre par ses poèmes l’exposition « Nus et or » de Sophie Bassouls)

Blog : http://amainsnues.hautetfort.com
Alina Reyes est née en 1956 près de Bordeaux. Elle est l’auteur du Boucher (Seuil, 1988), traduit en 25 langues. Elle a notamment publié Quand tu aimes il faut partir (Gallimard, 1993), Derrière la porte (Laffont, 1994), Il n’y a plus que la Patagonie (Julliard, 1997), et aux éditions Zulma : Poupée, anale nationale (1998), Corps de femme (1999), Ma vie douce (2001), Une nuit avec Marilyn (2002), Politique de l’amour (2002) et La Dameuse (2008)

Bibliographie détaillée :
Alina Reyes est née en 1956 près de Bordeaux. En milieu populaire, communiste. Enfance et adolescence à Soulac-sur-Mer (racontée dans Le chien qui voulait me manger et dans Ma vie douce). Interne à Royan où elle choisit d'apprendre le grec ancien, elle commence à tenir son journal en I968. Quitte le lycée avant le bac, années de bohème. En 1981, mère de deux garçons, elle s'installe à Bordeaux où elle reprend ses études : journalisme et lettres (DEA). Collabore à la presse locale (écrite et radiophonique), fait des remplacements de professeurs en collège. En 1988, publie le Boucher. Dans les années suivantes, vit à Montréal, puis à Paris et dans les Hautes-Pyrénées. Naissance de ses deux derniers fils en 1994 et 1996. Depuis son premier roman, Alina Reyes construit une œuvre littéraire marquée par le questionnement du corps revendiqué comme acte politique : l'érotisme ou le refus de la chair y traduisent l'aspiration de l'être à une difficile, voire impossible, libération. (cf. en particulier Poupée, anale nationale, mais aussi Lilith, Nus devant les fantômes - Franz Kafka et Milena Lesenska...). Aborde par ailleurs la question sociale à travers des livres autobiographiques tels que : Quand tu aimes il faut partir, Moha m'aime ou Ma vie douce, journal 1979-2000). Poursuit, parallèlement, une activité de chroniqueuse (entre autres dans Le Devoir, à Montréal, puis à Libération magazine, Globe, Pyrénées magazine, Edelweiss, à Genève, etc). Nombreuses publications dans la presse écrite, quotidiens et magazines ; collaborations à des revues littéraires (L'Infini, Supérieur Inconnu, Le Passant ordinaire, Inventaire/Invention, revue sur Internet, qui publie son premier long poème, Autopsie) ; lectures et conférences en Europe et aux Etats-Unis. A réalisé un court-métrage, Métamorphoses, dans la série « L'érotisme vu par (des écrivains) », pour Canal + en 2001
Derniers livres parus : Forêt profonde (Le Rocher, 2007) ; La jeune fille et la Vierge (Bayard, 2008) ; La Dameuse (Zulma, 2008).


08/10/2008

VENDREDI, Macha Méril et Chantal Chawaf dès 18 h 30 !!

Un jour je suis morte.JPG

chawaf.jpg

NOUVEAUTE LIVRE AUDIO, Un jour, je suis morte de et lu par Macha Méril
ISBN : 3328140021073 * Extrait - 1 CD - 18 € * Office 11/09/2008 http://www.machameril.com/

« Un jour, je suis morte. J’ai eu du mal à m’en remettre. Je ne m’en remets pas, en vérité. » M.M.

Le roman Macha Méril commence par cette révélation inattendue. Sous le masque de la comédienne, femme épanouie, « apparente, rigolante, fornicante », se cache une blessure profonde. Rendue stérile par un avortement bâclé dans sa jeunesse, sa tentative de maternité se soldera par une fausse couche. Errant entre passé et avenir, l’actrice nous livre son ressenti, sans pathos mais avec émotion et courage. Le récit dévoile cette part d’ombre qui la hante, cette sensation douloureuse et obsédante de perte. Une vie passée entre être et non-être, un être-à-demi… puisque pour Macha Méril le destin d’une femme, son accomplissement et sa seule vérité est d’être mère. Sacralisant l’enfantement, qu’elle ne connaîtra jamais, elle évoque cette épreuve. La confession d’une femme qui met une incroyable énergie à défendre une cause qui transcende l’individu : « Alors tous les enfants de la Terre seront mes enfants, j’aurais gagné sur ma mort prématurée. » Un écrit intense et pudique, subjectif et sincère.

Macha Méril est née en 1940 à Rabat au Maroc. Très vite repérée par le cinéma, son premier rôle important arrive en 1960 avec La Main chaude de Gérard Oury. Elle tourne ensuite dans Une femme mariée de Godard, qui la fait connaître dans le monde entier. De nombreux cinéastes européens la sollicitent, Buñuel, Pialat, Dario Argento, Claude Lelouch… En 2005, elle reçoit le Prix "Reconnaissance des cinéphiles". Se dédiant aussi à l'écriture, elle a publié avec succès plusieurs roman, dont Biographie d'un sexe ordinaire (Albin Michel, 2003) ou Les Mots des hommes (Albin Michel, 2005).
Macha Méril a lu des extraits de son texte "Un jour, je suis morte" au Marathon des Mots de Toulouse, le 13 juin 2008.

Article de Christophe Combarieu sur le célèbre site aufeminin.com :
Ce jour est celui où, après une fausse-couche, Macha Méril comprit qu’elle n’aurait jamais d’enfant. Un fardeau pour cette femme
qui ne cessera d’en souffrir. C’est ce qu’elle raconte dans ce récit, forcément partial, comme lorsqu’elle écrit : « Les femmes qui n’enfantent pas sont des erreurs. »
«Un jour, je suis morte. J’ai eu du mal à m’en remettre. Je ne m’en remets pas, en vérité.»
Ainsi commence le récit inattendu de Macha Méril, qui nous révèle sa part d’ombre dans une confession empreinte de sincérité, de complicité, d’émotion. La comédienne a choisi de nous conter le jour où, suite à une fausse couche, elle ne pourrait plus avoir d’enfant, et puis surtout toutes ces années qui ont suivi cette «mort», toute cette vie passée entre être et non-être. Dans une langue d’une grande sobriété, presque dépouillée, mais d’une grande justesse, Macha Méril exprime toute la détresse d’une femme qui ne sera plus jamais vraiment femme à ses yeux, puisqu’elle ne connaîtra pas l’évènements sacré qu’est l’enfantement. La douleur de ne pas être mère est le fondement, la clé de voûte de ces pages, une obsession sans cesse répétée, et ô combien compréhensible. Telle une litanie. (source : http://www.aufeminin.com/news/culture/livres/n7411.html)

Edité chez Albin Michel ET en livre audio pour la Bibliothèque des Voix des Editions Des femmes

******

Les Obscures, 200 p. - 18 € - 25.08.08 L'extrait que je vous avais PROMIS dans mon émile précédent !! (miam miam !!) :"On était travaillées comme le sol rugueux d’écorce de grains, on était riches comme lui, de la concentration de foin, de tubercules, de racines, on marchait à grandes enjambées sur les chaumes pâturés par les moutons ; nos robes parfumées d’argile, de silice, de soleil, de brume sentaient les effluves des cours de ferme, les moissons, les roses ; on communiait avec la boue bordant les étangs, on se réappropriait les rivières, on jouait, on courait à perdre haleine dans les ondulations du terrain (…). On pressentait que les vacances finiraient, que notre existence de vagabondes serait sanctionnée, on jouissait d’un faux répit. C’était un sursis. On se doutait que la mort, la folie, la solitude, le suicide nous coursaient. Mais on ne voulait rien prévoir, on voulait seulement se sentir vivante…" C.C

Le site officiel de l'auteur : http://www.chantal-chawaf.com/

Et toutes mes félicitations à Marc Alpozzo, véritablement ébloui par sa découverte (grâce à moi !! ) de l'oeuvre de Chantal Chawaf)
http://marcalpozzo.blogspirit.com/ pour son sublime article dans le Magazine des Livres du cher Joseph Vebret http://www.magazinedeslivres.com/ dont voici un petit morceau :

LES VIES ABIMEES
(...)
La densité de ce roman d’environ deux cents pages, le regard critique courageux qu’il porte sur une société patriarcale qui hisse la phallus au firmament, valorisant la force, la domination, l’argent, le succès, font de cette nouvelle fiction un grand moment de libre-pensée, de vrai esprit critique contre la fronde actuelle, véritable dictature de la « pensée unique » qui réduit toute chose, tout être vivant à un pur et simple objet de consommation immédiate. Plus qu’un roman, Les obscures, est un hymne à la vie, à l’amour, et à la fraternité. M.A. Pour lire la suite, http://editionsdesfemmes.blogspirit.com/archive/2008/09/29/superbe-article-sur-les-obscures-par-marc-alpozzo-magazine-d.html

Depuis sa première fiction, Rétable, la Rêverie (Des femmes, 1974), Chantal Chawaf développe une oeuvre originale et incandescente, riche aujourd'hui de plus d'une vingtaine de titres dont notamment, Cercoeur (Mercure de France, 1975), Le Soleil et la terre (J.J. Pauvert, 1978), Maternité (Stock, 1979), Crépusculaires (Ramsay, 1981), Le Corps et le verbe (Presses de la Renaissance , 1992), Le Manteau noir (Flammarion, 1998), L'Ombre (Le Rocher, 2004), Infra-Monde (Des femmes, 2006)...





SAMEDI, les auteurs de la maison lisent en musique ! Dès 17 h !!

Samedi 11 octobre : concert & lectures à l'Espace des Femmes !!

Dès 17 h, venez écouter Laurence Zordan lire "Blottie", Catherine Weinzaepflen lire "Le temps du tableau", Michèle Ramond lire "Lise et lui", Victoria Thérame lire son mythique "Hosto-Blues" et Françoise Collin lire "On dirait une ville"...

Les musiciennes seront : Sophia Vaillant, pianiste classique et tango Sophia.jpg http://sophiavaillant.com/topic/index.html

Et

Yuko et Mayumi Sugiyama, flûtes traversières, soeurs jumelles italiennes de père japonais et de mère italienne Sugiyama.jpg http://www.duosugiyama.com/at-concerti-fr.html




DIMANCHE, spectacle Catherine David et Chloé Lambert + dédicace de Blanche de Richemont ! RDV à 17 h !!

Bienvenue à l'Espace des femmes, 35 rue Jacob, Paris 6ème à l'occasion de l'événement LIRE EN FÊTE 2008 ! CE Dimanche 12 octobre à 17 h, nous vous proposons un spectacle UNIQUE de littérature et de musique mêlées qui promet bien des émerveillements : "Crescendo"david.jpg Lambert.jpg

CATHERINE DAVID, écrivain, journaliste, pianiste amateur, et CHLOÉ LAMBERT comédienne,

joindront le geste à la parole,
le piano à l'écriture,
pour traverser les apparences
qui séparent la musique des sons
de la musique des mots.

En lisant et en jouant...

Schubert, Chopin, Schumann, Brahms, Rachmaninoff

par Catherine David au piano
avec en alternance, par Chloé Lambert, lecture d'extraits de deux ouvrages de Catherine David :

"Crescendo, avis aux amateurs" (Actes Sud 2006)
et
"La Beauté du Geste" (Calmann-Lévy 1994, Actes-Sud-Babel 2006).

Le programme sera distribué sur place.

CATHERINE DAVID
Romancière, essayiste, pianiste amateur, vit à Montmartre et partage son temps entre l'écriture et la musique. De mère américaine et de père français, elle est née à Paris. Après un passage dans l'édition (Gallimard, Jean-Jacques Pauvert), elle s’est dirigée vers la critique littéraire et le journalisme au Nouvel Observateur dans le domaine culturel - littérature, histoire, philosophie, sciences humaines, histoire des sciences. Catherine David a notamment publié :
L'Océan miniature, roman, Seuil 1983
Simone Signoret ou la mémoire partagée, essai biographique, Robert Laffont 1990, ET en livre audio pour LA BIBLIOTHEQUE DES VOIX des EDITIONS DES FEMMES (réédition en 2006)La Beauté du geste, essai sur le piano et le tai chi chuan, Calmann-Lévy 1994 et Babel 2006
Passage de l'Ange, roman, Calmann-Lévy 1995
L'Homme qui savait tout, le roman de Pic de la Mirandole, roman, Seuil 2001
Clandestine, récit, Seuil 2003
Crescendo, avis aux amateurs Actes Sud, 2006

CHLOE LAMBERT
Prix Suzanne Bianchetti SACD 2005, CHLOE LAMBERT poursuit une triple carrière au théâtre, au cinéma et à la télévision.
Formée à la scène par Jean-Pierre Martino et Pierre Debauche, elle a joué notamment sous la direction de Benno Besson, Jacques Rosner, Bernard Bloch, Bernard Murat, Jorge Lavelli, dans deux pièces de Florian Zeller... Et en 2007-2008, dans deux pièces de Sacha Guitry au théâtre Edouard VII à Paris, avec les deux Brasseur, père et fils.
Au cinéma on a pu la voir notamment dans "Mariages" de Valérie Guignabodet et "Chaos" de Colinne Serreau.
A la télévision, elle a été la partenaire d'Eddy Mitchell dans le film de Laurent Heynemann d'après Maupassant, "l'Héritage", diffusé en 2007 sur France 2.
CHLOE LAMBERT tourne actuellement avec Hannah Schygulla une saga inspirée de la vie de la famille Servan-Schreiber.
(Voir son CV détaillé sur le site www.zelig-fr.com )

*****
-RICHEMONT.jpg A 18 h 30, Blanche de Richemont dédicacera son premier roman, "Pourquoi pas le silence" qui vient de sortir aux éditions Fayard.
Cf article de la très efficace amie Claire Julliard sur http://bibliobs.nouvelobs.com L'auteur. Comme son style vif et épuré le laisse deviner, Blanche de Richemont, née en 1978, n'est pas une débutante: on lui doit ainsi un superbe «Eloge du désert» (Presses de la Renaissance) pour lequel cette grande voyageuse a vécu pendant des mois dans des conditions extrêmes, suivi d'un «Eloge du désir» (même éditeur).

L'histoire. Après la mort de son cousin, Paul, un adolescent de 15 ans, décide de prendre la vie à bras-le-corps, de défier le monde, de tout oser. Mais il n'y parvient pas. Lorsque ce garçon sage croit frapper un grand coup, il ne fait qu'effleurer. Trop fragile, il n'est pas celui qu'il rêverait d'être, ni l'enfant qu'imaginait son père, un commandant de bord bardé de décorations. Tandis que ce dernier navigue en mer, Paul plonge dans les livres, incapable de trouver sa place dans le monde. Avec les filles aussi, il reste en retrait. Et la romance qu'il entame avec Camille ne réussira pas à l'arracher à sa tristesse. Il ne sait ni aimer, ni s'aimer, ni être simple. Sa distance et ses silences font dire à sa petite amie: «Je sors avec un nuage.» La souffrance de Paul ne se raisonne pas, il ne peut l'exprimer. Il semble vivre depuis l'enfance «une mauvaise passe qui ne passe pas». L'entourage s'inquiète pour l'avenir de cet écorché vif, étranger à sa propre existence, qui vacille dangereusement.

01/10/2008

Vernissage Exposition "Les traces bleues du souvenir", jeudi 2 octobre, 18 h 30

tn.jpg

Espace des Femmes, 35 rue Jacob, 75006 Paris

Dès 18 h 30

En présence de Milvia Maglione et d'Antoinette Fouque, venez nombreux !!

18/06/2008

La Fête de la Musique !!! 21 juin

Espace des Femmes-Antoinette Fouque, 35 rue Jacob, Paris 6ème

21 h 30

Le groupe : Aldridge Hansberry Ensemble

Amy Gamlen, saxophones
Thomas Kpade, violoncelle
Jobic Le Masson, piano
Titus Oppmann, contrebasse
Aldridge Hansberry, batterie, flûte, direction

******

22 h 30

Le tango des grands maîtres argentins :

Sophia Vaillant : piano
Pablo Nemirowsky : Bandonéon

El amanecer, Adios nonino, Bahia Blanca, Aquellos tangos camperos, Palomita blanca, Gallo ciego, Tango choc, Orlando Goni, Flor de lino, La cumparsita, Nocturna, Milonga de mis amores...

15/06/2008

Concert inédit, mardi 17 juin à 20 h (huit femmes compositrices de la Cour de Louis XIV à nos jours)

20e9fff1306a5aba0b9642e62458e9e5.gif

La Fête de la Musique avant l'heure à l'Espace des Femmes ! Rendez-vous mardi 17 juin à 20 h au 35 rue Jacob - (Vous pouvez effacer tout de suite ce courrier : l'information essentielle - LE CONCERT - était là !)

Antoinette Fouque, plus forte que François Ozon ! Car non seulement la plupart des actrices du splendide film du second "8 femmes" (Catherine Deneuve dont le livre audio, "La Marquise d'O" de Kleist vient juste de paraître... Service de presse, demandez-le ! Vite ! il n'en restera plus !, Fanny Ardant, dont la sortie audio de "La Musica deuxième" de Duras avec Sami Frey est imminente, Isabelle Huppert avec laquelle nous ne cessons d'avoir des projets... et j'en oublie sûrement) ont été puisées (au moins pour l'inspiration - peut-être inconsciente ! -) dans notre catalogue "Bibliothèque des Voix", pionnier du livre à écouter qu'Antoinette Fouque a inventé...

Mais, en plus, à l'Espace des Femmes, nous vous invitons à venir assister ce mardi 17 juin, à 20 h, à un concert absolument inédit de huit femmes compositrices. C'est un événement unique dans le domaine musical, de même envergure que tout ce qu'a l'habitude de faire Antoinette Fouque : l'excellence. Programme recopié avec des présentations de ces huit femmes, dont les naissances s'étalent de la Cour du Roi-Soleil à nos jours, en fin d'émile. N'hésitez pas à transférer cette missive à toutes les personnes qui vous sont sympathiques et à qui vous souhaitez du bonheur !

Du bonheur, et de l'émerveillement, il y en aura aussi pour vos yeux (pas seulement pour vos oreilles !), car pendant l'enchantement des instruments de musique, vous aurez le loisir et l'émotion de découvrir - si ce n'est pas encore fait - le ravissement de la contemplation d'oeuvres visuelles : partout sur les murs de l'Espace des Femmes, Antoinette Fouque a réuni des peintures, sculptures etc des artistes dont la création constitue l'embryon du Musée des Femmes... Et là non plus, on ne se moque pas de vous ! On vise très haut !

En pièces jointes, la photo que Jacqueline Fontyn (la seule de ces huit compositrices encore vivante) nous autorise généreusement à faire circuler pour illustrer la soirée et l'une des célèbres "nanas" de Niki de Saint-Phalle pour vous donner un aperçu de son travail...

Et ci-dessous, juste avant les infos du concert (17 juin, 20 h), la liste des noms des femmes artistes (avec des liens vous guidant vers des photos vous livrant une idée de leurs oeuvres) que vous pourrez admirer - c'est le cas de le dire ! - de concert !

Tout d'abord, deux éminentes sculptrices françaises pour lesquelles Antoinette Fouque nourrit des passions : Louise Bourgeois (née en 1911) http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-bourgeois/ENS-bourgeois.html et Niki de Saint-Phalle (1930-2002) http://www.nikidesaintphalle.com/ qu'on ne présente plus... et aussi une originalité de Louise Nevelson (née en Russie 1899-1988)http://www.mchampetier.com/sitephp/phpfr/VIGN3.php?nom=Nevelson%20Louise intitulée "Dawn's landscape XXV°"

Pour les peintures, il y a évidemment les "grandes" françaises : Geneviève Asse (née en 1923) http://www.articite.com/events-arts-visuels/mars07/Galerie-Oniris-Genevieve-Asse.htm, Geneviève Claisse (née en 1935) http://imagoart.club.fr/claisse.htm - dont le "Relief cercle lumineux, bleu bleu" va illustrer "Les Obscures", nouveau roman de Chantal Chawaf qui naîtra en librairie pour la rentrée littéraire 2008 (Vous pouvez d'ores et déjà en recevoir les épreuves), Sonia Delaunay (1985-1979) http://www.mchampetier.com/sitephp/phpfr/VIGN3.php?nom=Delaunay%20Sonia ("Rythme coloré"), Françoise Gilot (née en 1921) http://www.francoisegilot.com/ ("Femme assise"), Dora Maar (1907-1997) http://www.insecula.com/oeuvre/O0015843.html ("Portrait de Picasso") et Aurélie Nemours (1910-2005) http://www.seniorplanet.fr/mag/aurelie-nemours-l-art-comme-ultime-espoir.9380.html ("Mars écarlate") (quatre tableaux étonnamment tout rouges ! cf "Art" de Yasmina Reza, qui a également enregistré un livre audio aux éditions Des femmes).

Et puis, les "exotiques" :

- Les Américaines : Joan Mitchell (1925-1992) http://www.joanmitchellfoundation.org/, Jennifer Bartlett (née en 1941) http://www.artnet.com/artist/2040/jennifer-bartlett.html ("33 White Street"), Lee Krasner (1908-1984) http://www.lesartistescontemporains.com/Artistes/krasner.html,

- La Japonaise : Yayoi Kusama (née en 1928) http://www.yayoi-kusama.jp/,

- La Danoise : Franciska Clausen (1899-1986) http://www.artnet.com/artist/563020/franciska-clausen.html,

- La Portugaise : Maria Elena Vieira da Silva (1908-1992) http://www.bibliomonde.com/auteur/maria-helena-vieira-silva-474.html ("Composition aux damiers bleus"),

L'ultime oeuvre ajoutée est une immense photo de l'américaine Nan Goldin (née en 1953) http://www.centrepompidou.fr/expositions/nangoldin/ dont le soleil se remarque en écho aux "Dessins de feutres sur papier " d'Antoinette Fouque... Qui savait qu'elle possédait AUSSI le talent du dessin...? Peut-être les lecteurs d'Hélène Cixous, car c'est une oeuvre d'Antoinette Fouque qui figure sur la couverture du tout petit (par sa taille !) livre "Un vrai jardin" . Une autre, très proche sur le mur, est aussi stupéfiante de beauté : "Nuit de pleine lune sur Terre Sauvage", et toutes les autres... Seulement, elle est si modeste que personne n'est au courant. Pourtant, les visiteurs de la Galerie sont ébahis quand ils voient ses dessins si colorés (comme mes émiles !), avec toujours me semble t-il, ce soleil, ce point lumineux de vie... d'espoir...?

Les amies de la Maison qui ont été à l'honneur lors des deux premières expositions, Colette Deblé (née en 1944) http://imagoart.club.fr/deble.htm par trois de ses fameuses "Vénus" et Catherine Lopes-Curval (née en 1954) http://www.artnet.com/artist/654765/catherine-lopes-curval.html par son incontournable "Mise aux Carreaux" demeurent dans le lieu-miracle du 33-35 rue Jacob... pour notre sincère satisfaction. A mardi soir, donc ! Chaleureusement, (j'oubliais : pour TOUT cela, c'est seulement 5 euros selon vos moyens et/ou votre générosité)

Huit femmes compositrices
proposé par
l'Association Femmes et Musique
mardi 17 juin 2008 à 20h00

Elisabeth Jacquet de la Guerre (1665-1729) : ¨Pièces de danse
La seule compositrice à la Cour de Louis XIV. Son opéra, Céphale et Procris, fut le premier ouvrage d'une femme joué à l'Académie Royale de Musique.
Christine Marchais, piano

Germaine Tailleferre (1892-1983) : Berceuse et Forlane
A fait partie du "Groupe des Six" et écrit beaucoup de musique de chambre et d'"opéras bouffe".
Béatrice Godeau, piano - Corinne Hourneau, flûte

Elsa Barraine (1910-1999) : Elégie et Ronde
Symphoniste puissante, engagée au service de valeurs humanistes (Progromes créé en 1939, en référence aux persécutions contre les Juifs)
Béatrice Godeau, piano - Corinne Hourneau, flûte

Jacqueline Fontyn (1930) : Bulles
Compositrice belge, a été professeure de composition au Conservatoire de Bruxelles et créé une abondante oeuvre instrumentale.
Christine Marchais, piano

Adrienne Clostre (1921-2006) : Notturno (extrait des Variations italiennes)
Lauréate du Premier Grand Prix de Rome en 1949. Très attachée à l'Italie. Oeuvres de "théâtre musical" essentiellement.
Christine Marchais, piano

Claude Arrieu (1903-1990) : Sonatine (Allegro, Andantino, Presto)
A beaucoup composé, notamment pour la scène (ballets, opéras-comiques) et a travaillé aussi comme productrice et metteur en ondes à la Radiodiffusion.
Béatrice Godeau, piano - Corinne Hourneau, flûte

Denise Roger (1924-2005) : Sonatine (Animé, Lent, Vif)
Compositrice qui a poursuivi une carrière de pianiste et créé de nombreuses oeuvres destinées à la voix, avec instruments (poèmes de Verlaine, Claudel...) ou piano (Rilke, Apollinaire, Rimbaud...)
Béatrice Godeau, piano - Corinne Hourneau, flûte

Dora Pejacevic (1885-1923) : Couronne de fleurs op 45 ; Sketche 1 TEBI op 44 ; 2 nocturnes op 50
Compositrice croate formée à Zagreb puis Munich, elle a travaillé dans le courant du mouvement moderniste, de la Sécession, et renouvelé le langage traditionnel de son pays.
Christine Marchais, piano

09/06/2008

Mardi 10 juin, dès 18h30, Soirée Juliet Mitchell & Françoise Barret-Ducrocq

2e45a3c73892a6911f43e0ce7e929d04.png

Nouveauté aux éditions Des femmes-Antoinette Fouque :

Frères et sœurs. Sur la piste de l’hystérie masculine Juliet Mitchell

Collection « La psychanalyste »

Traduit de l’anglais par Françoise Barret-Ducrocq.
ISBN : 978-2-7210-0521-2
Format 15 x 22 cm – 528 pages - 25€
Office 02/05/2008

Le livre traite avec une très grande érudition puisée dans l'anthropologie, la psychanalyse et les grands mythes de la littérature occidentale, de l'histoire universelle de l'hystérie. Cette analyse amène l'auteure a reconsidérer de façon radicale la construction du psychisme telle qu'elle a été présentée jusqu'ici, à proposer une lecture différente du complexe d'Œdipe et à affirmer la nécessité de prendre en compte les relations horizontales entre celles et ceux qui se trouvent en situation de frères et sœurs – qu'il existe ou non un lien biologique entre eux.

Juliet Mitchell ne propose à aucun moment de substituer cet axe horizontal à l'axe vertical, mais souhaite prendre conjointement en compte ces deux axes, dont la mise en relation ouvre de nouvelles perspectives.... En démontrant le caractère universellement possible de l'hystérie, elle réhabilite un diagnostic qui permet de mieux comprendre, non seulement certains dysfonctionnements du psychisme humain, mais aussi la relation entre pairs.

Juliet Mitchell, née en 1940 en Nouvelle-Zélande, a participé à la fondation du Women's Liberation Movement et a été coéditrice de la New Left Revue anglaise. Psychanalyste et universitaire, elle est professeure à Cambridge (Grande-Bretagne), où elle enseigne sur le thème « Genre et société ». Elle a publié de nombreux ouvrages, traduits dans plusieurs langues, dont L'Âge de la femme et le best-seller Psychanalyse et Féminisme, parue en langue française, aux Editions Des femmes -Antoinette Fouque.

Françoise Barret-Ducrocq est agrégée d’anglais, docteure d’Etat, professeure à l’Université de Paris 7-Denis Diderot. Elle est secrétaire générale depuis 1992 de l’Académie universelle des cultures. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages en France, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Elle a traduit aux éditions Des femmes-Antoinette Fouque, Psychanalyse et féminisme de Juliet Mitchell ainsi que Conscience de femmes, monde de l’homme de Sheila Rowbotham.

24/05/2008

Premier concert à l'Espace des Femmes : Hélène Martin, mardi 27 mai à 20 h !! 5 euros seulement !!

ce3e628faab144ecee323cee4a65a4ec.jpg Ante-Scriptum : la nouvelle Librairie des Femmes, agrandie après travaux, est réouverte depuis samedi !! 33-35 rue Jacob… Puissent les nostalgiques de la rue de Seine comme les « vierges » des combats et des succès de l’Histoire nous rendre visite… C’est vraiment très beau et on s’y sent si bien… Miracle des lieux et culture de l’hospitalité dans sa maison blanche et verte, autour de son allée fleurie, au cœur de Saint-Germain des Prés : Antoinette Fouque possède de nombreux talents en plus de la pensée, beaucoup de génie au-delà de ses actions.

d4d5e4607dc969cc390cc25fb2732dbe.jpg Place à la chanson française à l’Espace des Femmes ! Un tout premier concert, ça se remarque ! La galerie est déjà à la fête, puisqu’un échantillon de choix des œuvres du futur Musée des Femmes (Aurélie Nemours, Geneviève Asse, Sonia Delaunay… et des tas d’autres surprises – dont deux spécialement exceptionnelles… chut chut chut…) est juste arrivé sur nos murs cette semaine… Comme à l’accoutumée, Antoinette Fouque a le don de repérer la beauté et surtout de la faire généreusement partager au plus grand nombre. C’est la raison pour laquelle nous vous offrons pour 5 euros seulement un concert d’Hélène Martin ce mardi 27 mai à 20 h (35 rue Jacob, 75006, flyer en pièce jointe). Retrouvailles ou découverte, simple plaisir ou illumination, l’occasion est unique et rêvée de venir assister à ce spectacle (en tournée dans bien d’autres salles en ce moment, mais beaucoup plus cher !!) joliment intitulé « Voyage en Hélénie », et où la grande artiste sera accompagnée de Jean Cohen Colal. Je ne la connaissais pas avant d’écouter son livre audio, réédité en 2008 par les éditions Des femmes, j’ai su immédiatement que ses textes m’habiteraient et me nourriraient comme ceux de Barbara m’ont si considérablement élevée. Je vous souhaite la bienvenue mardi, et surtout d’expérimenter une émotion identique. Un seul lien de référence : le site officiel http://www.helene-martin.com/ et quelques infos recopiées pour ceux qui préfèrent les kits complets !! N’hésitez pas à m’adresser vos éventuelles demandes de service de presse du CD, « Journal d’une voix », sans oublier de mentionner vos coordonnées, ni à diffuser massivement cet émile dans votre entourage. En espérant vous voir, donc, et chaleureusement, Guilaine 06.84.36.31.85

Hélène Martin (née à Paris en 1928) est un auteur-compositeur-interprète français qui a consacré sa carrière à la mise en musique et à l'interprétation de la poésie. Hélène Martin débute à Paris en 1956 dans les cabarets de la rive gauche. Son premier disque 25cm, en 1961, inaugure une suite de plus d'une trentaine d'albums originaux. En 1968, elle crée son propre label, Les Disques du Cavalier. Hélène interprète Aragon, Artaud, Audiberti, Char, Cocteau, Colette, Desnoues, Eluard, Fargue, Genet, Giono, Guillevic, Louise Labé, Michel-Ange, Queneau, Rimbaud, Roy, Seghers, Supervielle, Soupault et elle-même...

Primée 3 fois par l'Académie Charles Cros, par l'Académie du Disque français, et par la Sacem , puis nommée Officier de l'Ordre des Arts et Lettres, une reconnaissance institutionnelle de sa permanente exigence artistique et de la ténacité sans lesquelles ses projets à contre-courant des normes commerciales n'auraient pu être menés à bien.

Journal d’une voix d’Hélène Martin - Lu et chanté par l’auteure, EAN : 3328140021035, 1 CD (livre audio) - 18 €, Office 03/04/2008
Journal d'une voix une œuvre originale, créée pour la « Bibliothèque des Voix » et destinée à être écoutée. C’est son histoire, l’histoire de ses passions. Dans un long poème en prose, rythmé par des chansons, l’auteure ressuscite des souvenirs parfois précis, parfois plus elliptiques. Sa voix chaude aux accents nostalgiques fait renaître des fragments de vie envolée : les odeurs et les couleurs de la Provence où l’auteure a choisi de vivre, les récits de rencontres avec des écrivains, des poètes, des chanteurs ; amitiés éphémères ou durables. Elle choisit pour illustrer son récit des poèmes de Rimbaud, Genet ou Neruda qu’elle met en musique et interprète avec talent. Hélène Martin nous livre “chemin faisant” des réflexions plus intimes sur la vie et sur ses expériences de création.

« Je suis de ce pays frontalier entre les mots et la musique. Mais où la musique - qui a sa place unique - donne priorité au verbe et à l'amour du verbe. Si aujourd'hui je prends parfois des chemins parallèles et plus solitaires d'écriture, de musique, ou d'image, c'est grâce aux poètes et à cet état poétique qui cheminent avec moi ». Hélène Martin