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04/05/2009

Débat sur le travail des femmes (mercredi 6 mai, 19 h)

L'Espace des femmes-Antoinette Fouque vous invite à débattre mercredi 6 mai à 19 h autour du livre

Exploitées ? Le travail invisible des femmes

 avec

Nadine Jasmin,

co-auteure du livre et Présidente de Eclats de voix. Elle présentera le projet participatif à l'origine du livre et des pistes d'action.

et

Hélène Francisci,

comédienne, qui lira des témoignages.

23/04/2009

Soirée Roger Dadoun (poésie & psychanalyse & philosophie), mardi 28 avril à 18 h 30 : venez nombreux !!

RD par RV0003.JPGBIENVENUE A LA SOIREE DU MARDI 28 AVRIL, OU ROGER DADOUN SAURA VOUS ENCHANTER... (rendez-vous à 18 h 30 au 35 rue Jacob)
POESIE POUR POETES DE ROGER DADOUN

DES FEMMES / DES POÈTES
RENCONTRE-LECTURES
Mardi 28 avril 2009, à 18h.30 Espace des Femmes
ROGER DADOUN, philosophe, psychanalyste,
lira des extraits de ses poèmes :

Ouverture

Parade ISIAQUE pour la TRENTENAIRE
(poème publié dans le recueil depuis trente ans, des femmes éditent - 1974-2004) :
p.168-171. Le mouvement des femmes, légendaire (devant être lu) à l’ombre d’Isis créatrice.


1. Où N’ ÊTRE se célèbre
(De la Raison ironique, des femmes Antoinette Fouque)
p.23-27. De la condition humaine entre naître et n’être.

2. Exactitude mammaire – JUNG, FREUD, GRODDECK
(De la Raison ironique)
p. 161-167. Trois directions, et tirages, de la psychanalyse, entre corps et mystique.

3. pour Antonin ARTAUD
Le cru et la cuite, Le Momo en Tarahumara

(Europe, p. 63-72). Le cri et l’accro en la cruauté du poète.

4. pour Pier Paolo PASOLINI
Jeter son corps dans la lutte

(De la Raison ironique)
p. 181-186. Fin d’une « Chronique judiciaire : persécution, exécution » : le poète au corps massacré par la GénItalie.

5. pour Robert DESNOS
Langage dur à cuire

(Les Dits d’Eros, Via Valeriano, Marseille, p.69-76). Pour le poète surréaliste, alchimiste du Langage cuit, mort déporté à Teresin.

6. pour Henri MICHAUX
Ecoute, petit homme-trou

(Henri Michaux, Le corps de la pensée, Farrago)
p. 119-130. La saga d’homo erectus-sapiens

7. Tortue au visage d’EROS
(Les Dits d’Eros, Via Valeriano, Marseille)
p. 45-49. Achille et la Chélonienne de Zénon d’Elée : quand le lent et le vite s’opposent ventre à terre.

8. Nuits sans NUIT
(De la Raison ironique)
p.40-42. « O nuit, mère aux yeux noirs, mère universelle » (Péguy) – nuit procréatrice d’humanité.

Finale

Gravidité, Gravité, GRÂCE
(Penser avec Antoinette Fouque, Des femmes)
p.68-69. En finale, pour une neuve ouverture, en « gravidanse ».


Principales références

Aux éditions des femmes Antoinette Fouque :
De la Raison ironique, 1988.
Penser avec Antoinette Fouque (coll.), « Gravidité, Gravité, Grâce », 2008.
Depuis trente ans / des femmes éditent, Mémoire de femmes, 1974-2004 (coll.), 2004, « Parade isiaque pour la trentenaire ».

Autres éditeurs :
La télé enchaînée, Pour une psychanalyse politique de l’image, Homnisphères, 2008, 352 p.
L’homme aux limites, Essais de psychologie quotidienne, Homnisphères, 2008, 288 p.
Paolo Uccello/Valentin Tereshenko, Spirali, Milan, 2007, édition trilingue,280 p.,130 ill.
Eloge de l’intolérance, La révolte et le siècle, 1905-2005, Punctum, nov.2006.
Manifeste pour une vieillesse ardente, Zulma, 2005, 170 p.
L’érotisme, « Que sais-je ? », PUF, n°3637, 2003, 128 p.
L’Ile des Morts, de Böcklin, Séguier, 2002, 4 ill., 74 p.
Marcel Duchamp/Enzo Nasso, Spirali/Vel, Milan, 2000, édition trilingue, 194 p. 80 ill.
Cinéma, Psychanalyse & Politique, Séguier, 2000, 368 p.
King Kong, Carré Ciné, Séguier, 1999, précédé de “Kong et le Kosovo”, 64 p.
Poèmes en forme de noeuds, suivis de dix haïkus un peu dénoués, Paris, 1998, 54 p.
Cent fleurs pour W. Reich, nouvelle édition, Payot, 1998, 412 p.
Duchamp, Ce Mécano qui Met à Nu, Hachette, sept.1996, réédit. 2006,142 p.
Allah recherche l’autan perdu, (Le Poulpe) Baleine, 1996, 210 p.
La psychanalyse politique, “Que sais-je?” n°2948, P.U.F., 1995, 128 p.
Psychanalysis entre chien et loup, Imago, 1984.
Les Dits d’Éros, poèmes, éd.Via Valeriano, Marseille, 1994, 90 p.
Freud, nouvelle édition augmentée, Belfond, 1992, 384 p.
Éros de Péguy, la guerre, l’écriture, la durée, P.U.F., sept.1988, 230 p.
Ruptures sur Henri Michaux (dir.) Payot, 1976, 260 p.
Geza Roheim et l’essor de l’anthropologie psychanalytique, Payot, 1972, 320 p.
La folie politique (dir.), Payot 1972, 230 p.

(Ouvrages, pour la plupart, à la Librairie Des Femmes)

16/04/2009

Vernissage de Jeanne Coppel, jeudi 23 avril, dès 18 h 30 : Bienvenue à l'Espace des Femmes !

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UNE SINGULARITE ATTENTIVE
Jeanne Coppel (Galatz, Roumanie 1896- Paris 1971)

C’est en Roumanie en 1914 que Jeanne Coppel réalise ses premiers collages abstraits, inspirés par le rayonnisme et les ballets russes. Ce n’est que pendant l’Occupation, alors qu’elle est réfugiée en Provence, qu’elle renoue avec la création par le collage. Elle travaille des matériaux différents, joue avec les textures, et ce procédé influencera également sa peinture où la matière et le relief procèdent du rythme des architectures, créent les ruptures comme les passages.

Le catalogue de sa première exposition en 1950 sera préfacé par Michel Seuphor. Elle exposera ensuite régulièrement à Paris à la Galerie Arnaud, à la galerie Jacob et à la galerie La Roue. Ses œuvres sont conservées par les Musées suivants : Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris ; Centre National d’Art Contemporain de Paris ; Musée de Saint-Etienne ; Musée de Pau ; Musée de Pontoise ; Musée d’Unterlinden de Colmar ; Brittish Museum de Londres ; Museum of Modern Art, Cambridge ; Museum of Modern Art, Jerusalem ; Museum of Modern Art, Sao Paulo.

L'oeuvre de Jeanne Coppel est représenté par la Galerie 53, 53 rue de Seine, 75006 Paris

Vernissage de l'exposition de Jeanne Coppel jeudi 23 avril 2009, 18 h 30

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Jeanne Coppel (Galatz, Roumanie 1896- Paris 1971)
JEANNE COPPEL , UNE SINGULARITE ATTENTIVE

Présentation de l'artiste par sa petite-fille, Judith Coppel :

J’ai jeté cette toute petite chose que l’on appelle « Moi » et je suis devenu le monde immense.
Musô Sôseki

A mes yeux, l’œuvre et la personnalité de Jeanne Coppel ne font qu’un. Le sens des nuances allié à la grande force qui se dégagent tant de ses toiles que de ses collages sont des qualités que j’ai eu le loisir de pouvoir apprécier dans notre relation de grand-mère à petite-fille, et je regarde comme un merveilleux cadeau d’avoir pu bénéficier d’un modèle de femme dont la distinction et la noblesse de caractère s’associaient à une douceur et une simplicité jamais en défaut. Plus que tout peut-être, son attention soutenue à la poésie discrète de la vie dans ses manifestations les plus quotidiennes a marqué ma mémoire.

Aux antipodes du mythe de l’artiste maudit, Jeanne Coppel a toujours su s’adapter avec souplesse aux épreuves qu’il lui a fallu traverser au cours de sa vie. Ainsi, lors de la guerre de 14-18 où il était impossible de se procurer des tubes de couleur et des toiles, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, elle utilise un lot de papiers de soie trouvé par hasard pour réaliser ses premiers collages. Plus tard, pendant la deuxième guerre mondiale où ses conditions exiguës de logement lui interdisent l’usage de la peinture à l’huile, elle poursuit le fil de sa création artistique avec les matériaux de récupération qui sont à sa portée (vieux journaux, papiers d’emballage usagés, bouts de ficelle, etc.), découvrant à cette occasion que la relative « dépersonnalisation » de ces rebuts lui ouvre un autre champ d’investigation et correspond peut-être davantage à un désir d’apporter sa touche personnelle dans un concert collectif ; comme elle dit elle-même à propos du collage : « …Protégée par un certain anonymat, la liberté d’investir reste ouverte… » Jeanne Coppel, incontestablement soutenue par une profonde spiritualité, a su avancer sur sa propre voie sans jamais se départir d’une modestie la laissant attentive aux échos des bouleversements de l’histoire comme au travail des artistes de son époque.

C’est probablement pour cette faculté à cultiver son espace personnel et à préserver sa liberté intérieure tout en évitant les pièges de l’égocentrisme qu’il m’a semblé que Jeanne Coppel pouvait trouver sa place dans une manifestation dédiée aux artistes femmes, bien qu’elle ne se soit jamais souciée, à ma connaissance, de se situer « en tant que femme », trop requise sans doute par son parcours singulier pour s’agréger à une catégorie quelconque. Avoir su conserver « une chambre à soi » (tant au sens physique que symbolique) à une époque et dans des contrées où les femmes étaient censées ne vivre que pour les autres relève à mes yeux d’un héroïsme sans tambour ni trompettes dont chacune peut s’inspirer. Et c’est une présence et un soutien constant au long de ma vie que de l’imaginer solitaire dans la petite chambre de bonne de Montparnasse qui lui servait d’atelier, déchirant, froissant et collant ses vieux papiers, ses morceaux d’affiche ou ses cartes à jouer, entièrement absorbée par cette activité méditative et ludique.


26/03/2009

L'Art de (bien !) vieillir, conférence avec Thérèse Clerc et sa biographe Danièle Michel-Chich, mardi 31 mars, 18 h 30 (pour les jeunes... et les moins jeunes !)

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Conférence sur L'art de bien vieillir (les fameuses Babayagas !) avec Thérèse Clerc et Danièle Michel-Chich (Thérèse Clerc est une militante féministe et Danièle Michel-Chich est sa biographe, auteur de "Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs", Des femmes, 2007) à 18 h 30 à l'Espace des Femmes.

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20/03/2009

Concert de la pianiste Anne-Marie Fijal, mardi 24 mars, 19 h 30 (Franz Lizst)

lizst.jpg - Mardi 24 mars : 19 h 30, à l'Espace des Femmes, concert de piano de Anne-Marie Fijal, 10 euros

Svolte pièce pour piano de Fijal - création 2009
Spirale qui va de l’infiniment petit à l’infiniment grand entraînant toutes les matières sonores du piano.

Lugubre Gondola I et II de Liszt
Partition prémonitoire : c’est à Venise en 1882 que Liszt compose les 2 Lugubre Gondola quelques semaines avant la mort de son gendre, Richard Wagner.
Elégie emplie de chromatisme, au discours erratique sur un rythme de barcarolle.

Sonate en si mineur de Liszt.
Avec une énergie créatrice diabolique et une recherche de matériau sonore extraordinaire, Liszt invente une sonate dont le récit musical se joue d’un seul tenant, d’un seul souffle.
Comme Beethoven dans ses dernières sonates, Liszt rompt avec la forme classique qui jusqu’alors comporte toujours 3 ou 4 mouvements : rapide, lent, rapide.

Sonate Faustienne
Sonate métaphysique composée de différents climats : lento assai (thème A), allegro, agitato (thèmes B et C), andante sostenuto (thème D) et reprise de l’allegro energico par une fugue méphistophélique imbriquant tous les thèmes.
La sonate se termine par le retour de l’andante sostenuto qui sonne comme un moment d’espoir. Puis dernière descente dans les graves du piano suivie de cinq accords tendus dans les aigus, et la chute sur la note « si » le plus grave du piano.
Par une audace d’écriture et de construction, Liszt assure l’unité de l’œuvre grâce à une imbrication et transformation des thèmes évoluant dans une tension extrême et une effervescence constante.

>fijal.jpgAnne-Marie FIJAL est compositeur et pianiste. Elle a reçu à l'issue de ses études au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, les prix de piano, de musique de chambre, d'esthétique musicale, de musique de chambre professionnelle. Elle donne de nombreux concerts en France et à l'étranger. Elle compose et se produit depuis les années 70 et participe à des performances avec des peintres, des danseurs, des acteurs, des écrivains, et privilégie les rencontres, mêlant sa musique à d'autres formes d'expressions. Par un constant dialogue entre son travail d'interprète et de créateur, Anne-Marie Fijal réalise le lien entre des oeuvres visionnaires comme la 'Sonate opus 111' de Beethoven ou les 'Kreisleriana' de Schumann et une de ses oeuvres, mélange de lyrisme et de rigueur. Anne-Marie Fijal a composé une trentaine d'oeuvres pour le concert pour petites et grandes formations. En 1999 elle a reçu le prix de la Critique dramatique et musicale. En 2002, elle est Chevalière de l'ordre du mérite.

19/03/2009

Christine Clerc raconte la soirée Shlomo Sand à l'Espace des Femmes (Valeurs actuelles)

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Implosions
Quelle semaine !
Christine Clerc, Valeurs actuelles le 19-03-2009

J’ai cherché dans toutes les bibliothèques : je n’ai trouvé aucune trace de l’expulsion de Judée des zélotes rebelles, en 66 après Jésus-Christ. Shlomo Sand est lancé. Arrivé d’Israël le matin même pour recevoir le prix Aujourd’hui qui lui a été décerné par un jury de journalistes présidé par Jacques Julliard pour son livre Comment le peuple juif fut inventé (Fayard), l’historien controversé s’est avancé timidement jusqu’à la scène de L’Espace des femmes, sous l’œil critique de la ­maîtresse des lieux, la philosophe Antoinette Fouque.
Et maintenant, Shlomo marche de long en large et répond longuement, passionnément, à nos questions. Oui, répète-t-il, l’exil du peuple juif est « un mythe » : il n’a d’autre fondement que la Bible. Oui, il a parfois hésité avant de ­l’écrire, mais la tentation de la vérité a été la plus forte : le peuple juif n’a pas été chassé de sa terre, mais le judaïsme, qui a « pris son envol sous l’aile des Hellènes », s’est propagée dans Rome et a conquis, en 125 av. J.-C., le pays d’Idumée… Oui, ces révélations, qualifiées par des historiens juifs orthodoxes de « négationnistes », lui ont valu, à Tel-Aviv où il enseigne, des menaces. Mais son livre, bientôt traduit en sept langues, amène aussi nombre de ses compatriotes à réfléchir à un pays – Israël – qui serait fondé sur un projet commun de démocratie et non sur l’appartenance à une race ou à une religion. Shlomo se fait véhément : « Est-ce que vous vous rendez compte que, là-bas, une juive ne peut pas épouser un musulman ou un chrétien ? » Il redoute une « droitisation » du gouvernement, avec l’arrivée de gens « pires que Le Pen ». Pourtant, un jeune soldat lui a écrit de Gaza : « Je suis en train de vous lire. Cela me ­red­onne l’espoir de voir notre pays changer. » Son ouvrage aurait-il déjà modifié les mentalités ? « Non, répond-il. Ce ne sont pas les livres qui changent le monde. C’est le monde qui change et qui attend de nouveaux livres. »
(...)

Vernissage de l'exposition PARTAGES de Yolande Robveille, vendredi 20 mars, 18 h 30 - Présence d'Antoinette Fouque - Venez nombreux !

encorse.JPGVendredi 20 mars, à 18 h 30, Vernissage de la nouvelle exposition "Partage(s)" de Yolande Robeveille à la Galerie des Femmes.

Biographie : Yolande Robveille, je signe les peintures Yo, c'est plus court. Je suis née rue de la Chine à Paris dans le vingtième et je suis bœuf pour les Chinois. 2009 c’est l’année du bœuf, selon nos signes je suis bélier ascendant taureau. Bœuf, Taureau, Bélier…. J'ai commencé le coloriage toute jeune, puis j'ai fait de la photo en noir et blanc, des reportages, des portraits de personnes, de villes, et un jour je les ai coloriés à la gouache. En même temps je faisais de la vidéo, quelques films documentaires, puis j'ai retrouvé quelques tubes d'huile et j'ai commencé à peindre. Je continue à réaliser des films, j'essaye de développer la réflexion des étudiants, car je suis universitaire. La peinture est un temps pour soi. Avoir le privilège de pouvoir montrer son travail, de le faire partager : un réel bonheur.

Exposition "PARTAGE(S)"
Enfant j’ai dû certainement entendre qu'il fallait partager ses jouets, mais je ne m'en souviens pas. Par contre le choix entre son père et sa mère pour les vacances, je connais : il fallait trancher, alors je choisissais le père car il allait au bord de la mer… J’ai toujours désiré le partage, partout, le partage des idées, de l'espace, du temps, de l'existence, quand ça va et vient, quand le monde n’est pas figé par des lignes de partage. A une époque il y avait même la ligne juste, qui tranche et qui sépare, heureusement qu’il y avait aussi les lignes de fuite pour donner de l'air… Des lignes de fuite comme la peinture, où j’essaie de construire des moments avec les personnes et les paysages, je les rassemble, je les réunis, je les force au partage. Parce que je ne rêve que d'un gigantesque partage mondial et universel, mais c'est de l'utopie me dit-on. Et alors ? les partages sont là, ils vivent dans mes toiles et leurs rêves me font vivre.

16/03/2009

Annulation et report sans date de la Conférence "La marchandisation du vivant", avec Michèle André et Elisabeth Weissman

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En présence d'Antoinette Fouque, conférence à 19 h 30 sur "La marchandisation du vivant" (la gestation pour autrui etc) avec Michèle André, Présidente de la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes au Sénat et Elisabeth Weissman qui a écrit "La nouvelle guerre du sexe"

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13/03/2009

Comment peut-on être hétérosexuel ? (vendredi 13 mars, 18 h 30) Le débat est ouvert !

tin.jpgA l'invitation d'Antoinette Fouque, l'Espace des Femmes (35 rue Jacob, Paris 6ème) recevra vendredi 13 mars, dès 18h30, LOUIS-GEORGES TIN.

A l'occasion de la parution de son dernier livre, L'Invention de la culture hétérosexuelle, paru aux éditions Autrement en novembre 2008, Louis-Georges Tin propose une conférence sur le thème suivant : "Comment peut-on être hétérosexuel ?"

Louis-Georges Tin
Paris : Editions Autrement, coll. "Mutations/Sexe en tous genres", 2008. 201 p. EAN 9782746712041
Présentation de l'éditeur :
Le monde qui nous entoure est tout entier obsédé par l'imaginaire du couple hétérosexuel. Les contes de l'enfance, les magazines des adultes, le cinéma et la télévision, la publicité et les chansons populaires, tout célèbre à l'envi le couple de l'homme et de la femme. C'est un empire invisible, la nature la plus "naturelle". Or, Louis-Georges Tin montre que les sociétés humaines n'ont pas toujours accordé au couple homme-femme cette place éminente dans les représentations culturelles. En Occident, cet état de fait n'a commencé qu'à partir du XIIe siècle, avec le développement de l'amour courtois ; et les groupes dominants, le clergé, la noblesse, puis le corps médical, n'ont cessé de développer des stratégies de résistance pour s'y opposer. Avant de devenir la norme, le couple homme-femme a donc été très longtemps contesté... En définitive, l'auteur nous invite à accomplir une véritable révolution : sortir l'hétérosexualité de l'ordre de la Nature" et la faire entrer dans l'ordre du Temps", c'est-à-dire dans l'Histoire. Une histoire de l'hétérosexualité ! A côté de l'histoire des femmes et de l'histoire de la sexualité, Louis-Georges Tin propose ainsi à la recherche universitaire un champ nouveau...
***.
tin2.jpg Né en Martinique, ancien élève de l'Ecole normale supérieure (Ulm), docteur ès lettres, Louis-Georges Tin est maître de conférences à l'Université d'Orléans. Il a publié plusieurs ouvrages sur la littéraire française, et notamment l'Anthologie de la poésie française du XVIe siècle, en collaboration avec Jean Céard (Gallimard, 2005). Mais ses recherches portent principalement sur l'histoire de la sexualité. Il a dirigé le collectif Homosexualités : expression / répression (Stock, 2000), le Dictionnaire de l'homophobie (PUF, 2003), et vient de publier L'Invention de la culture hétérosexuelle, premier tome d'une vaste enquête sur l'Histoire de l'hétérosexualité.

Par ailleurs, il est également très engagé dans la vie civique. Il a fondé la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, reconnue officiellement par la France, la Belgique, le Royaume-Uni, le Mexique, le Costa Rica, le Parlement européen, etc., et célébrée de fait dans plus de 50 pays à travers le monde. La campagne qu'il mène "pour une dépénalisation universelle de l'homosexualité" a déjà permis d'aboutir à une Déclaration historique à l'Assemblée générale des Nations Unies le 18 décembre 2008. Mais il milite également dans le cadre de la lutte contre le racisme, et est l'un des fondateurs du CRAN, le Conseil Représentatif des Associations Noires, dont il est le porte-parole et le vice-président.

Son engament en faveur des droits de l'homme a été salué par plusieurs prix internationaux : le Golden Tupilak Award (Stockholm 2005), le Grizzly Award (Moscou 2006), le Tolerantia20Award (Berlin 2006), le prix Gayrussia de l'homme de l'année (Moscou 2008).

Pour plus d'information sur L'Invention de la culture hétérosexuelle; cliquez sur ce lien : http://www.lemonde.fr/livres/visuel/2008/10/16/l-invention-de-la-culture-heterosexuelle_1107831_3260.html