01/07/2009
En Iran, depuis notre livre et notre film, rien n'a changé... Hélas !
17:34 Publié dans Etrangères, Iran, Kate Millett | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Monde Libertaire hors-série (juillet-septembre 2009) se réfère à Kate Millett (article de Caroline Granier)
Titre de l'article : FEMINISTES tant qu'il le faudra
"En divisant l'humanité en deux groupes et en donnant à l'un le pouvoir de dominer l'autre par droit de naissance, l'ordre social a déjà établi et ratifié un système d'oppression qui sous-tendra et corrompra toutes les relations humaines, ainsi que tous les domaines de la pensée et de l'expérience." Kate Millett
Caroline Granier signe le dossier. (Commission Femmes de la Fédération anarchiste avec l'aide d'Alice, Barbara, Elisabeth, Frédérique, Hélène, Ludmilla, Marie-Jo, Nelly, Romain et Stéphanie)
17:25 Publié dans Etrangères, Kate Millett | Lien permanent | Commentaires (0)
09/11/2007
Sexual Politics dans Livres Hebdo du 09.11.07
Millett Kate - Sexual Politics / trad. de l'anglais (Etats-Unis) Elisabeth Gille. Paris : Des femmes - Antoinette Fouque 2007. 350 p.
Cette critique de la société occidentale se concentre sur une dénonciation du pouvoir patriarcal et de la négation du corps féminin aux plans idéologique, anthropologique, politique et littéraire. Dans la 1ère partie, l'auteure défend l'idée que la sexualité a un aspect politique. Dans la 2ème partie, elle retrace la transformation qu'a connue la relation traditionnelle entre les sexes. Public motivé.
18:15 Publié dans Kate Millett | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2007
"Sita" de Kate Millett (grand roman lesbien)
Sita
Kate Millett
Traduit de l’américain par Elisabeth Gilles.
1ère édition : 1977 ; 1ère édition française : Stock, 1978.
Office 11/10/2007
Sita est l’histoire d’un amour entre deux femmes, Sita et Kate, un amour en train de finir. Comprenant qu’elle est en train de perdre Sita, Kate décide de commencer un journal dans lequel elle décrira, aussi précisément que possible, les derniers moments passés ensemble.
En choisissant de prénommer la narratrice « Kate », l’auteure affiche clairement le caractère autobiographique de ce roman.
Kate est une artiste et une militante, Sita, américaine d’origine italienne et sud-américaine, est une femme mûre, très belle, très indépendante. Elle a eu plusieurs maris et est mère de plusieurs enfants, déjà adultes.
C’est sous la forme d’une passion dévorante que l’amour entre Kate et Sita a commencé. Mais Kate, après quelques mois passés ensemble, est partie passer l’hiver à New York, où elle possède un appartement et un atelier. Le roman commence lorsqu’elle revient vivre avec Sita à Berkeley, dans la maison qu’elles louent ensemble. Elle découvre avec stupéfaction que la maison est occupée par les enfants de Sita et leurs amis : il n’y a plus de place pour elle. Elle comprend aussi que Sita a plusieurs liaisons avec des hommes, et qu’elle ne compte pas y renoncer. Elle a reconstruit sa vie sans elle, ne supportant pas de devoir vivre entre parenthèses pendant son absence. Pourtant, toutes deux s’aiment toujours. Kate est alors forcée, si elle veut rester, de se plier aux caprices de Sita : tantôt aimante, tantôt lointaine, celle-ci est imprévisible et son amour n’est jamais acquis. Rester, pour Kate, c’est renoncer à son amour propre, accepter d’être un objet entre les mains de celle qu’elle aime ; c’est aussi devenir l’esclave de son désir. Garder l’autre nécessite de payer le prix d’une certaine forme d’humiliation.
Tandis qu’il explore la nostalgie d’un amour perdu, et la difficulté de continuer une relation qui rappelle sans cesse un passé heureux, ce livre pose aussi la question du rapport entre la vie et l’écriture : est-ce qu’écrire la vie la transforme ?
Ce roman, qui nous plonge dans la société américaine du début des années 70, nous livre une analyse très fine des sentiments en jeu dans cette relation : entre tendresse et rivalité, entre désir et indifférence, entre dépendance et égoïsme, l’amour entre les deux femmes est une constante mise à l’épreuve de l’une par l’autre, avec quelques rares moments de grâce, derniers moments de complicité retrouvée avant la séparation.
15:15 Publié dans Kate Millett | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les politiques sexuelles" de Kate Millett
Les politiques sexuelles
Kate Millett
1ère édition : 1969 (Sexual Politics) ; 1ère édition française : Stock, 1971 (La politique du mâle)
Traduit de l’américain par Elisabeth Gille.
Office 25/05/2007
La Politique du mâle est une critique de la société occidentale qui se concentre sur une dénonciation du pouvoir patriarcal et de la négation du corps féminin à tous les niveaux : idéologique, sociologique, anthropologique, politique, ainsi que littéraire.
Dans une première partie, l’auteure défend l’idée, trop souvent négligée selon elle, que la sexualité a un aspect politique. Dans une deuxième partie, plus théorique, elle retrace la grande transformation qu’a connue la relation traditionnelle entre les sexes au XIXe siècle et au début du XXe, puis le climat de réaction qui s’est installé entre 1930 et 1960, assurant la persistance d’un mode de vie patriarcal modifié. La troisième partie est consacrée à l’étude du reflet de cette seconde période dans la littérature : l’auteure étudie la représentation du rapport entre les sexes chez quatre écrivains : Norman Mailer, D.H. Laurence et Henry Miller.
Tandis que les écrivains anglo-saxons Norman Mailer, D.H. Laurence et Henry Miller y sont dénoncés pour leur sexisme, mettant en scène des personnages féminins soumis et humiliés, Kate Millett oppose leurs points de vue phallocrates et androcentristes à celui d'un auteur français, Jean Genet.
Dès sa sortie, La Politique du mâle fit l’effet d’un pavé dans la mare et contribua par la suite à favoriser le développement des études et recherches féminines au niveau universitaire, ainsi que la révélation d'injustices qui allaient éclater au grand jour pendant la deuxième vague du féminisme.
Kate Millett, née en 1934 dans le Minnesota, est une figure majeure du féminisme. Elle est connue dans le monde entier pour son combat politique. Sa thèse, Sexual Politics, soutenue en 1970 à l’université de Columbia, connaît un véritable engouement dès sa parution. En 1971 elle achète une ferme qu’elle restaure pour en faire une communauté de femmes artistes, baptisée « Women’s Art Colony Farm ». Elle a signé de nombreux livres tout en consacrant sa vie à la libération sexuelle. Ses romans En vol et Sita racontent, sous le voile de la fiction, ses expériences homosexuelles. En Iran relate la lutte pour les droits des femmes qu’elle a mené dans ce pays avant d’en être expulsée.
14:40 Publié dans Kate Millett | Lien permanent | Commentaires (0)