Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/06/2008

Concert inédit, mardi 17 juin à 20 h (huit femmes compositrices de la Cour de Louis XIV à nos jours)

20e9fff1306a5aba0b9642e62458e9e5.gif

La Fête de la Musique avant l'heure à l'Espace des Femmes ! Rendez-vous mardi 17 juin à 20 h au 35 rue Jacob - (Vous pouvez effacer tout de suite ce courrier : l'information essentielle - LE CONCERT - était là !)

Antoinette Fouque, plus forte que François Ozon ! Car non seulement la plupart des actrices du splendide film du second "8 femmes" (Catherine Deneuve dont le livre audio, "La Marquise d'O" de Kleist vient juste de paraître... Service de presse, demandez-le ! Vite ! il n'en restera plus !, Fanny Ardant, dont la sortie audio de "La Musica deuxième" de Duras avec Sami Frey est imminente, Isabelle Huppert avec laquelle nous ne cessons d'avoir des projets... et j'en oublie sûrement) ont été puisées (au moins pour l'inspiration - peut-être inconsciente ! -) dans notre catalogue "Bibliothèque des Voix", pionnier du livre à écouter qu'Antoinette Fouque a inventé...

Mais, en plus, à l'Espace des Femmes, nous vous invitons à venir assister ce mardi 17 juin, à 20 h, à un concert absolument inédit de huit femmes compositrices. C'est un événement unique dans le domaine musical, de même envergure que tout ce qu'a l'habitude de faire Antoinette Fouque : l'excellence. Programme recopié avec des présentations de ces huit femmes, dont les naissances s'étalent de la Cour du Roi-Soleil à nos jours, en fin d'émile. N'hésitez pas à transférer cette missive à toutes les personnes qui vous sont sympathiques et à qui vous souhaitez du bonheur !

Du bonheur, et de l'émerveillement, il y en aura aussi pour vos yeux (pas seulement pour vos oreilles !), car pendant l'enchantement des instruments de musique, vous aurez le loisir et l'émotion de découvrir - si ce n'est pas encore fait - le ravissement de la contemplation d'oeuvres visuelles : partout sur les murs de l'Espace des Femmes, Antoinette Fouque a réuni des peintures, sculptures etc des artistes dont la création constitue l'embryon du Musée des Femmes... Et là non plus, on ne se moque pas de vous ! On vise très haut !

En pièces jointes, la photo que Jacqueline Fontyn (la seule de ces huit compositrices encore vivante) nous autorise généreusement à faire circuler pour illustrer la soirée et l'une des célèbres "nanas" de Niki de Saint-Phalle pour vous donner un aperçu de son travail...

Et ci-dessous, juste avant les infos du concert (17 juin, 20 h), la liste des noms des femmes artistes (avec des liens vous guidant vers des photos vous livrant une idée de leurs oeuvres) que vous pourrez admirer - c'est le cas de le dire ! - de concert !

Tout d'abord, deux éminentes sculptrices françaises pour lesquelles Antoinette Fouque nourrit des passions : Louise Bourgeois (née en 1911) http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-bourgeois/ENS-bourgeois.html et Niki de Saint-Phalle (1930-2002) http://www.nikidesaintphalle.com/ qu'on ne présente plus... et aussi une originalité de Louise Nevelson (née en Russie 1899-1988)http://www.mchampetier.com/sitephp/phpfr/VIGN3.php?nom=Nevelson%20Louise intitulée "Dawn's landscape XXV°"

Pour les peintures, il y a évidemment les "grandes" françaises : Geneviève Asse (née en 1923) http://www.articite.com/events-arts-visuels/mars07/Galerie-Oniris-Genevieve-Asse.htm, Geneviève Claisse (née en 1935) http://imagoart.club.fr/claisse.htm - dont le "Relief cercle lumineux, bleu bleu" va illustrer "Les Obscures", nouveau roman de Chantal Chawaf qui naîtra en librairie pour la rentrée littéraire 2008 (Vous pouvez d'ores et déjà en recevoir les épreuves), Sonia Delaunay (1985-1979) http://www.mchampetier.com/sitephp/phpfr/VIGN3.php?nom=Delaunay%20Sonia ("Rythme coloré"), Françoise Gilot (née en 1921) http://www.francoisegilot.com/ ("Femme assise"), Dora Maar (1907-1997) http://www.insecula.com/oeuvre/O0015843.html ("Portrait de Picasso") et Aurélie Nemours (1910-2005) http://www.seniorplanet.fr/mag/aurelie-nemours-l-art-comme-ultime-espoir.9380.html ("Mars écarlate") (quatre tableaux étonnamment tout rouges ! cf "Art" de Yasmina Reza, qui a également enregistré un livre audio aux éditions Des femmes).

Et puis, les "exotiques" :

- Les Américaines : Joan Mitchell (1925-1992) http://www.joanmitchellfoundation.org/, Jennifer Bartlett (née en 1941) http://www.artnet.com/artist/2040/jennifer-bartlett.html ("33 White Street"), Lee Krasner (1908-1984) http://www.lesartistescontemporains.com/Artistes/krasner.html,

- La Japonaise : Yayoi Kusama (née en 1928) http://www.yayoi-kusama.jp/,

- La Danoise : Franciska Clausen (1899-1986) http://www.artnet.com/artist/563020/franciska-clausen.html,

- La Portugaise : Maria Elena Vieira da Silva (1908-1992) http://www.bibliomonde.com/auteur/maria-helena-vieira-silva-474.html ("Composition aux damiers bleus"),

L'ultime oeuvre ajoutée est une immense photo de l'américaine Nan Goldin (née en 1953) http://www.centrepompidou.fr/expositions/nangoldin/ dont le soleil se remarque en écho aux "Dessins de feutres sur papier " d'Antoinette Fouque... Qui savait qu'elle possédait AUSSI le talent du dessin...? Peut-être les lecteurs d'Hélène Cixous, car c'est une oeuvre d'Antoinette Fouque qui figure sur la couverture du tout petit (par sa taille !) livre "Un vrai jardin" . Une autre, très proche sur le mur, est aussi stupéfiante de beauté : "Nuit de pleine lune sur Terre Sauvage", et toutes les autres... Seulement, elle est si modeste que personne n'est au courant. Pourtant, les visiteurs de la Galerie sont ébahis quand ils voient ses dessins si colorés (comme mes émiles !), avec toujours me semble t-il, ce soleil, ce point lumineux de vie... d'espoir...?

Les amies de la Maison qui ont été à l'honneur lors des deux premières expositions, Colette Deblé (née en 1944) http://imagoart.club.fr/deble.htm par trois de ses fameuses "Vénus" et Catherine Lopes-Curval (née en 1954) http://www.artnet.com/artist/654765/catherine-lopes-curval.html par son incontournable "Mise aux Carreaux" demeurent dans le lieu-miracle du 33-35 rue Jacob... pour notre sincère satisfaction. A mardi soir, donc ! Chaleureusement, (j'oubliais : pour TOUT cela, c'est seulement 5 euros selon vos moyens et/ou votre générosité)

Huit femmes compositrices
proposé par
l'Association Femmes et Musique
mardi 17 juin 2008 à 20h00

Elisabeth Jacquet de la Guerre (1665-1729) : ¨Pièces de danse
La seule compositrice à la Cour de Louis XIV. Son opéra, Céphale et Procris, fut le premier ouvrage d'une femme joué à l'Académie Royale de Musique.
Christine Marchais, piano

Germaine Tailleferre (1892-1983) : Berceuse et Forlane
A fait partie du "Groupe des Six" et écrit beaucoup de musique de chambre et d'"opéras bouffe".
Béatrice Godeau, piano - Corinne Hourneau, flûte

Elsa Barraine (1910-1999) : Elégie et Ronde
Symphoniste puissante, engagée au service de valeurs humanistes (Progromes créé en 1939, en référence aux persécutions contre les Juifs)
Béatrice Godeau, piano - Corinne Hourneau, flûte

Jacqueline Fontyn (1930) : Bulles
Compositrice belge, a été professeure de composition au Conservatoire de Bruxelles et créé une abondante oeuvre instrumentale.
Christine Marchais, piano

Adrienne Clostre (1921-2006) : Notturno (extrait des Variations italiennes)
Lauréate du Premier Grand Prix de Rome en 1949. Très attachée à l'Italie. Oeuvres de "théâtre musical" essentiellement.
Christine Marchais, piano

Claude Arrieu (1903-1990) : Sonatine (Allegro, Andantino, Presto)
A beaucoup composé, notamment pour la scène (ballets, opéras-comiques) et a travaillé aussi comme productrice et metteur en ondes à la Radiodiffusion.
Béatrice Godeau, piano - Corinne Hourneau, flûte

Denise Roger (1924-2005) : Sonatine (Animé, Lent, Vif)
Compositrice qui a poursuivi une carrière de pianiste et créé de nombreuses oeuvres destinées à la voix, avec instruments (poèmes de Verlaine, Claudel...) ou piano (Rilke, Apollinaire, Rimbaud...)
Béatrice Godeau, piano - Corinne Hourneau, flûte

Dora Pejacevic (1885-1923) : Couronne de fleurs op 45 ; Sketche 1 TEBI op 44 ; 2 nocturnes op 50
Compositrice croate formée à Zagreb puis Munich, elle a travaillé dans le courant du mouvement moderniste, de la Sécession, et renouvelé le langage traditionnel de son pays.
Christine Marchais, piano

10/05/2008

Derniers jours des "Métamorphoses d'Alice" (Catherine Lopès-Curval)... Dépêchez-vous !!!

21f1aa471c0ed79736ae34e63fd32435.jpg

481bddedb8dbe0c405903bf6e9233a7e.jpg

80c565d710840ff0feaba4d5eef6e4ab.jpg

5eef56063364f6d61fd53dbb861056e5.jpg

6beb5d52f9e570cc8ba9683122ed7bd3.jpg

03/05/2008

Les lettres françaises : spécial Catherine Lopès-Curval (Georges Férou & Gérard-Georges Lemaire)

artwork_images_140197_480314_catherine-lopes-curval.jpgLES LETTRES FRANÇAISES, du 3 mai 2008

Illustrations de Catherine Lopès-Curval + article de Georges Férou sur sa peinture
Catherine Lopès-Curval au pays des merveilles

CATHERINE LOPES-CURVAL AU PAYS DES MERVEILLES

LES METAMORPHOSES D’ALICE de Catherine Lopès-Curval, Espace-Galerie des femmes, jusqu’à fin mai

Catherine Lopès-Curval entretient avec la littérature une relation étroite, profonde et même paradoxale. Quand elle s’est emparée voici quelques années de l’oeuvre de Franz Kafka, elle s’est mise en tête de suivre Joseph K. pas à pas. Plus elle s’est attachée à la lettre du texte, plus elle l’a rendu pictural : en réalisant ce transport dans le langage de la peinture des épisodes à la fois burlesques et tragiques du Procès, elle en a révélé le caractère onirique. En reconstituant avec une précision renversante l’univers décrit par l’écrivain pragois, elle a construit son propre roman. À partir de cette longue et intime relation, elle a pu prendre toute la mesure du sens de son art et en a excédé les limites.
Quand elle a de nouveau éprouvé le désir de se confronter à une oeuvre littéraire, elle a choisi Alice au pays des merveilles. Cette fois, elle a procédé de manière moins systématique. Son attention s’est d’abord portée sur les anamorphoses incessantes du corps de la jeune égérie du révérend Dodgson. Ses transformations anatomiques lui ont fourni un fil conducteur et aussi le motif d’une confrontation à l’espace du tableau : son corps est toujours trop grand, trop petit ; les êtres et les choses qui l’entourent changent donc à leur tour d’échelle au cours de ce voyage initiatique. La raison et le bon sens n’ont plus de place : seules s’imposent les lois abstraites du logicien.
Alors Alice tombe dans un tube interminable rempli de pilules assez suspectes (ces pilules sont omniprésentes). Elle se retrouve en grande conversation avec le mille-pattes bleu juché sur un champignon gris (tout aussi suspect que les pilules) en train de fumer son narguilé. Il ne s’agit pas seulement pour elle de subir des changements inattendus de proportions : les couleurs sont elles aussi soumises à des mutations violentes renforçant la bizarrerie des événements.
Pour rendre cet univers trouble où tout ce qui est enchanté s’avère dangereux, l’artiste a construit une fantaisie picturale où le plus absurde, le plus improbable sont la norme. La part ludique de l’art pictural tel qu’elle le vit et nous le transmet y trouve largement son compte. Avec cette grande suite de compositions, Catherine Lopès-Curval a poursuivi une quête commencée à ses débuts par des récits tirés de l’imaginaire urbain. Elle a proposé une lecture - sa lecture - du livre de Lewis Carroll ; elle est peu académique et fantasmée. Du même coup, Catherine Lopès-Curval démontre que peindre peut signifier prendre le thé avec le lièvre de Mars et le chapelier fou…

Georges Férou

http://www.humanite.fr/+-Les-Lettres-francaises-+

25/04/2008

"Les métamorphoses d'Alice" sur Direct 8, (Femmes d'exception, le 25.04.08)

220.jpgFemmes d’exception par Véronique Forge, du lundi au vendredi, 11 h 20

C’est le magazine qui donne la parole à toutes ces femmes qui créent, développent et s’affirment dans tous les domaines de la vie sociale, politique, économique et culturelle.

http://direct8.directmedia.fr/programmes/emissions/0/femmes-exception-21201.html

20/04/2008

La revue Aréa a aimé Alice ! (Gérard-Georges Lemaire), n°16, printemps 2008

girard.JPGhttp://www.areaparis.com/

Revue trimestrielle d'art contemporain.

Area(s), l'art pour le monde, s'interroge sur les situations de l'art qui, ces 50 dernières années, ont ouvert d'autres perspectives.
Une relecture des oeuvres qui aidera à montrer que l'art est toujours une source de débats autour de des problèmes de la société.

Caprices de ville numéro 16 printemps 2008 20 euros

29/02/2008

Grande soirée Irène Frain mardi 4 mars, 18 h 30 au 35 rue Jacob !!

L'Espace

Des femmes

Antoinette Fouque



vous invite à rencontrer :


920fa09b68aef25769b17b9853eb3f75.jpg

Irène Frain

« Au royaume des femmes »

(Bibliothèque des Voix, Des femmes)

Mardi 4 mars

à 18 h 30



***



A la Galerie des femmes,

LOPES-CURVAL.pdf

« Les métamorphoses d’Alice »

10002a731093b8dc3e93ad36b18449b4.jpg

Une exposition de Catherine Lopes-Curval

du 6 mars au 17 mai

de 11 heures à 19 heures



35, rue Jacob

et Impasse des Deux-Anges

75006 Paris

Tél : 01 42 22 60 74

http://www.desfemmes.fr

25/01/2008

Lydia Harambourg évoque Colette Deblé dans La Gazette de l'Hôtel Drouot (25.01.08)

La Gazette de l'Hôtel Drouot 25.01.08

De musées en galeries - Le magazine

(...)

Colette Deblé
Des femmes

Colette Deblé aime à la fois le papier et les mots. Aussi la voit-on souvent oeuvrer aux côtés de poètes pour composer à plusieurs mains des livres dont elle émaille les pages de ses dessins, lavis et aquarelles. Les manuscrits à peintures, les livres d'artiste ponctuent son parcours balisé par les images de la femme à travers le temps, ce qu'elle appelle un "essai plastique sur le regard des autres". Colette Deblé a entrepris voici quelques années une sorte d'inventaire des femmes à travers l'histoire, la littérature, l'art. Des femmes célèbrent, qui traversent les mythologies comme la religion - les saintes, les héroïnes, les aventurières, les reines, les artistes, les écrivains.... - ; elles se retrouvent toutes au rendez-vous de la farandole tissée par l'artiste. Aujourd'hui, à la faveur de l'agenda pour l'année 2008, elle égrène chaque jour une figure féminine sortie d'un tableau, empruntée à une iconographie populaire ou identifiée. De Santa Casilda à Bethsabée en passant par Olympa de Gouges, Maryse Bastié, Rosa Luxembourg, Diane et Sappho, Frida Kahlo, Marguerite Duras, Taslima Nasreen...., ce sont autant de figures rayonnantes, mystérieuses, amoureuses qui jalonnent le calendrier romain. Trois cent soixante-cinq lavis en couleurs ont investi les murs d'une nouvelle galerie, vitrine des Editions des femmes. Colette Deblé se révèle différemment dans la couleur, dense, chaude, lyrique, pour exprimer une présence unique.

Image Colette Deblé, Madonna del parto, Piero della Francesca, chapelle du cimetière, Monterchi (Arezzo), Italie, lavis pour Gravidanza

Des femmes espace-galerie, impasse des Deux-Anges et 35, rue Jacob, VIème. Jusqu'au 15 février. Agenda 2008, Colette Deblé Antoinette Fouque, Editions des femmes

01/01/2008

Colette Deblé par Jean-Luc Chalumeau

debl_cipm_affiche.JPGColette Deblé est née en 1944.  Peintre, elle vit et travaille à Paris. Elle expose de Houston (Texas) à Sanaa (Yemen). Depuis mars 1990, Colette Deblé dessine à partir
de diverses représentations de la femme dans l’histoire de l’art
afin de composer un essai plastique visuel constitué d’une infinité de lavis.

"Depuis vingt-cinq ans, Colette Deblé n’a pas cessé de penser visiblement et de créer des images où les "faces opposées des choses" pouvaient coexister. Aujourd’hui, son œuvre
trouve un accomplissement dans la passionnante enquête qu’elle poursuit dans l’histoire de l’art, à la recherche des images de la femme.
Il s’agit, selon ses propres termes, d’une suite de lavis, dessins et peintures (plus de deux mille) dont l’ensemble constitue une sorte d’essai plastique sur la représentation
des femmes dans l'histoire de l’art. Les lavis saisissent une attitude, une posture, un simple geste d’une femme appartenant à une scène peinte, sculptée ou photographiée
provenant de n’importe quelle époque. Ce personnage féminin est en quelque sorte "prélevé" par l’artiste, et la représentation qu’elle en donne ignore le contexte tout en
conservant sa trace fantomatique."