16/08/2009
Quelques oeuvres présentes au Musée des Femmes
Quelques oeuvres du Musée des Femmes présentées dans sa Galerie du 35 rue Jacob par Antoinette Fouque, dès septembre 2009 :
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Claude Cahun (1894-1954)
Autoportrait, vers 1927
Tirage argentique
11 x 8 cm
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Geneviève Claisse (1935 - )
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Françoise Gilot
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Rebecca Horn (1944- )
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Yayoi Kusama (1929- )
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Joan Mitchell (1925-1992)
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Aurélie Nemours (1910-2005)
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Louise Nevelson (1899-1988)
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Maria Elena Vieira da Silva (1908-1992)
17:12 Publié dans Création des femmes, Expositions à l'Espace, Musée des Femmes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2009
Notre Colette Deblé s'envole vers l'Allemagne : dix expositions en 2009-2010 ! Hourra !
Colette Deblé
L'envol des femmes
Textes de Jean-Joseph Goux
45 €
2006
« De quel aventureux sanctuaire sont détachées ces idoles légères, ces profils précieux échappés des murailles de la crypte, et qui vont vers là-bas, vers les plafonds célestes, vers là-bas dans la direction des colonnes dressées et des nuées blanches ?
La peinture souffle où elle veut. Il y a simplement cet arrachement du sol antique, ce décollement des assises et des soubassements vers des cimes invisibles. (…)
La femme : déesse d’un envol religieux sans site ni croyance, pur élancement allègre qui allège le corps de son volume de douleur pour en silhouetter la beauté visible sur un fond d’air et de vent. Femme offerte au souffle ascensionnel qui la transporte, l’envoie en l’air, la prend vers le zénith, l’emmène dans l’espace hors-tableau qui déroule la limite. Infini :
verticalité de messager des voûtes. (…)
Colette Deblé offre par un geste obscur de prêtresse, l’esquisse d’une architecture, pour y disposer ses encres. » Jean-Joseph Goux
« A-t-on jamais tenté d’explorer par les seuls moyens plastiques l’histoire de l’art ou l’un de ses aspects, comme le font l’historien ou l’essayiste à l’aide de l’écriture ? Mon projet est de tenter, à travers une infinité de dessins, de reprendre les diverses représentations de la femme depuis la préhistoire jusqu’à nos jours afin de réaliser une analyse visuelle des diverses postures, situations, mises en scène.
La citation picturale ne saurait être une citation littérale comme est la citation littéraire parce qu’elle passe par la main et la manière du citateur. D’où un léger tremblé doublement allusif de l’œuvre citée et citateur. Mon projet explore ce ”tremblé” parce qu’il suppose un exercice extrêmement long de la citation vers son usure et sa fatigue.
En fait, poursuivant ce travail jour après jour, c’est une sorte de journal intime quotidien à travers l’histoire de l’art que je poursuis. » Colette Deblé.
L'Envol des femmes (Colette Deblé, textes de Jean-Joseph Goux)
Colette Deblé est née en 1944. Peintre, elle vit et travaille à Paris. Elle expose de Houston (Texas) à Sanaa (Yemen).
Depuis mars 1990, Colette Deblé dessine à partir de diverses représentations de la femme dans l’histoire de l’art afin de composer un essai plastique visuel constitué d’une infinité de lavis.
Jean-Joseph Goux est philosophe et professeur à l’université de Rice (USA), Il a été directeur de programme au Collège international de Philosophie et professeur associé à l’École des Hautes-Etudes en Sciences Sociales.
Il a notamment publié Économie et symbolique (Le Seuil, 1973), Les Iconoclastes (Le Seuil, 1978), Les monnayeurs du langage (Galilée, 1984), Œdipe philosophe (Aubier, 1990), Frivolité de la valeur (Blusson, 2000).
Demian Bern, le graphiste du catalogue en Allemagne, nous informe de la liste des dix expositions de Colette Deblé, lieu et dates, (entre 2009 et 2010) Quelques reproductions de peintures et de dessins. Peut-être aussi quelques photos de son exposition au Musée de Dessau.
Antenne culturelle de Saxe-Anhalt Magdebourg le 07 mai 2009
Übersicht zur Wanderausstellung Colette Deblé 2009 / 2010
in Sachsen-Anhalt
DAMENWAHL:DIE MACHT DER FRAUEN
Eine Französin entdeckt Sachsen- Anhalt
Stadt |
Ausstellungsort |
Ausstellungszeitraum
|
Dessau
| Anhaltische Gemäldegalerie Dessau Puschkinallee 100 06846 Dessau (Orangerie) | 25.04.2009 – 07.06.2009 (Vernissage am 24.04.2009, 19:30 Uhr) |
Magdeburg
| MDR – Landesfunkhaus Sachsen-Anhalt Stadtparkstr. 8 39114 Magdeburg | 21.06.2009 – 19.07.2009 |
Naumburg
| Evangelische Domschule St. Martin (Orangerie) Domplatz 3
Marienkirche am Dom Domplatz 16-17
06618 Naumburg/Saale | 24.07.2009 – 06.09.2009
|
Quedlinburg
| Schlossmuseum Quedlinburg Schlossberg 1 06484 Quedlinburg | 25.09.2009– 15.11.2009 |
Halberstadt
| Das Gleimhaus Domplatz 3 38820 Halberstadt | 26.11.2009– 14.02.2010
|
Stendal
| Altmärkisches Museum im Katharinenkloster Schadewachten 48 39576 Stendal | 27.02.2010– 27.03.2010 |
Burg
| Stadtbibliothek „Brigitte Reimann“ Berliner Chaussee 38 39288 Burg | 09.04.2010 – 21.05.2010 |
Merseburg
| Krypta und St. Michaeliskapelle im Dom zu MerseburgMerseburger Domplatz
Willi-Sitte-Galerie Domstraße 15
Kunststiftung ben zi bena Domplatz 3
06217 Merseburg | 04.06.2010 -09.07.2010 |
13:08 Publié dans Colette Deblé, Expositions à l'Espace, Jean-Joseph Goux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/05/2009
Vernissage Françoise Gilot, jeudi 28 mai, dès 18h30, 35 rue Jacob
RYTHMES DYNAMIQUES
Le mouvement c’est la vie, l’univers ne tient pas en place. Des atomes aux systèmes stellaires, tout bouge, tout palpite, tout transite, se déroule, se replie, ondoie, s’étend, rayonne, se multiplie, se sépare, se rencogne, se démarque, augmente, diminue, tout prend part à la grande danse cosmique où la seule chose permanente est le changement.
Le mouvement se traduit par des courbes dynamiques convexes ou concaves à modules variés qui se reçoivent, se repoussent ou servent à formuler des arabesques étranges. Les lignes droites sont agissantes à condition de n'etre pas horizontales, image du repos absolu. Les verticales montent ou descendent alors que les diagonales sont comme des flèches ou des vecteurs actifs, et l'agitation culmine avec les lignes en zig-zag qui sillonnent la toile, tel l'éclair avant les fracas du tonnerre, ou les obliques divergentes qui rappellent le rayonnement du soleil.
Françoise GILOT
Françoise Gilot, l’une des artistes importantes de la seconde moitié du vingtième siècle, a montré ses œuvres pendant plus de cinquante ans dans les centres artistiques majeurs d’Europe et d’Amérique du Nord.
Elle demeure une figure maîtresse dans le monde de l’art, créant le lien idéal entre l’Ecole de Paris des années quarante et cinquante, et la scène artistique contemporaine des Etats-Unis.
De nombreux musées et collections privées, d’Europe et du Nouveau Monde, possèdent ses peintures, dessins, monotypes et estampes originales.
Elle est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages ; le plus connu étant Vivre avec Picasso- édition Calmann-Levy(1965), The Fugitive Eye (1976), Le Regard et Son Masque – édition Calmann-Levy (1983), Françoise Gilot :Trajectoire du Peintre (1987), et Matisse et Picasso, une amitié - édition Laffont (1990)
Née et élevée à Paris, aujourd’hui citoyenne américaine, Françoise Gilot est Commandeur de l’Ordre des Arts et Lettres (1988), Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur (1990) et Officier de l’Ordre National du Mérite (1996). Elle a été élue par ses pairs à la National Academy of Design, à New York.
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16/04/2009
Vernissage de Jeanne Coppel, jeudi 23 avril, dès 18 h 30 : Bienvenue à l'Espace des Femmes !
UNE SINGULARITE ATTENTIVE
Jeanne Coppel (Galatz, Roumanie 1896- Paris 1971)
C’est en Roumanie en 1914 que Jeanne Coppel réalise ses premiers collages abstraits, inspirés par le rayonnisme et les ballets russes. Ce n’est que pendant l’Occupation, alors qu’elle est réfugiée en Provence, qu’elle renoue avec la création par le collage. Elle travaille des matériaux différents, joue avec les textures, et ce procédé influencera également sa peinture où la matière et le relief procèdent du rythme des architectures, créent les ruptures comme les passages.
Le catalogue de sa première exposition en 1950 sera préfacé par Michel Seuphor. Elle exposera ensuite régulièrement à Paris à la Galerie Arnaud, à la galerie Jacob et à la galerie La Roue. Ses œuvres sont conservées par les Musées suivants : Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris ; Centre National d’Art Contemporain de Paris ; Musée de Saint-Etienne ; Musée de Pau ; Musée de Pontoise ; Musée d’Unterlinden de Colmar ; Brittish Museum de Londres ; Museum of Modern Art, Cambridge ; Museum of Modern Art, Jerusalem ; Museum of Modern Art, Sao Paulo.
L'oeuvre de Jeanne Coppel est représenté par la Galerie 53, 53 rue de Seine, 75006 Paris
22:42 Publié dans Expositions à l'Espace, Jeanne Coppel, Soirées à l'Espace des femmes | Lien permanent | Commentaires (0)
Vernissage de l'exposition de Jeanne Coppel jeudi 23 avril 2009, 18 h 30
Jeanne Coppel (Galatz, Roumanie 1896- Paris 1971)
JEANNE COPPEL , UNE SINGULARITE ATTENTIVE
Présentation de l'artiste par sa petite-fille, Judith Coppel :
J’ai jeté cette toute petite chose que l’on appelle « Moi » et je suis devenu le monde immense.
Musô Sôseki
A mes yeux, l’œuvre et la personnalité de Jeanne Coppel ne font qu’un. Le sens des nuances allié à la grande force qui se dégagent tant de ses toiles que de ses collages sont des qualités que j’ai eu le loisir de pouvoir apprécier dans notre relation de grand-mère à petite-fille, et je regarde comme un merveilleux cadeau d’avoir pu bénéficier d’un modèle de femme dont la distinction et la noblesse de caractère s’associaient à une douceur et une simplicité jamais en défaut. Plus que tout peut-être, son attention soutenue à la poésie discrète de la vie dans ses manifestations les plus quotidiennes a marqué ma mémoire.
Aux antipodes du mythe de l’artiste maudit, Jeanne Coppel a toujours su s’adapter avec souplesse aux épreuves qu’il lui a fallu traverser au cours de sa vie. Ainsi, lors de la guerre de 14-18 où il était impossible de se procurer des tubes de couleur et des toiles, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, elle utilise un lot de papiers de soie trouvé par hasard pour réaliser ses premiers collages. Plus tard, pendant la deuxième guerre mondiale où ses conditions exiguës de logement lui interdisent l’usage de la peinture à l’huile, elle poursuit le fil de sa création artistique avec les matériaux de récupération qui sont à sa portée (vieux journaux, papiers d’emballage usagés, bouts de ficelle, etc.), découvrant à cette occasion que la relative « dépersonnalisation » de ces rebuts lui ouvre un autre champ d’investigation et correspond peut-être davantage à un désir d’apporter sa touche personnelle dans un concert collectif ; comme elle dit elle-même à propos du collage : « …Protégée par un certain anonymat, la liberté d’investir reste ouverte… » Jeanne Coppel, incontestablement soutenue par une profonde spiritualité, a su avancer sur sa propre voie sans jamais se départir d’une modestie la laissant attentive aux échos des bouleversements de l’histoire comme au travail des artistes de son époque.
C’est probablement pour cette faculté à cultiver son espace personnel et à préserver sa liberté intérieure tout en évitant les pièges de l’égocentrisme qu’il m’a semblé que Jeanne Coppel pouvait trouver sa place dans une manifestation dédiée aux artistes femmes, bien qu’elle ne se soit jamais souciée, à ma connaissance, de se situer « en tant que femme », trop requise sans doute par son parcours singulier pour s’agréger à une catégorie quelconque. Avoir su conserver « une chambre à soi » (tant au sens physique que symbolique) à une époque et dans des contrées où les femmes étaient censées ne vivre que pour les autres relève à mes yeux d’un héroïsme sans tambour ni trompettes dont chacune peut s’inspirer. Et c’est une présence et un soutien constant au long de ma vie que de l’imaginer solitaire dans la petite chambre de bonne de Montparnasse qui lui servait d’atelier, déchirant, froissant et collant ses vieux papiers, ses morceaux d’affiche ou ses cartes à jouer, entièrement absorbée par cette activité méditative et ludique.
22:42 Publié dans Espace Des femmes, Expositions à l'Espace, Jeanne Coppel, Soirées à l'Espace des femmes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/03/2009
Vernissage de l'exposition PARTAGES de Yolande Robveille, vendredi 20 mars, 18 h 30 - Présence d'Antoinette Fouque - Venez nombreux !
Vendredi 20 mars, à 18 h 30, Vernissage de la nouvelle exposition "Partage(s)" de Yolande Robeveille à la Galerie des Femmes.
Biographie : Yolande Robveille, je signe les peintures Yo, c'est plus court. Je suis née rue de la Chine à Paris dans le vingtième et je suis bœuf pour les Chinois. 2009 c’est l’année du bœuf, selon nos signes je suis bélier ascendant taureau. Bœuf, Taureau, Bélier…. J'ai commencé le coloriage toute jeune, puis j'ai fait de la photo en noir et blanc, des reportages, des portraits de personnes, de villes, et un jour je les ai coloriés à la gouache. En même temps je faisais de la vidéo, quelques films documentaires, puis j'ai retrouvé quelques tubes d'huile et j'ai commencé à peindre. Je continue à réaliser des films, j'essaye de développer la réflexion des étudiants, car je suis universitaire. La peinture est un temps pour soi. Avoir le privilège de pouvoir montrer son travail, de le faire partager : un réel bonheur.
Exposition "PARTAGE(S)"
Enfant j’ai dû certainement entendre qu'il fallait partager ses jouets, mais je ne m'en souviens pas. Par contre le choix entre son père et sa mère pour les vacances, je connais : il fallait trancher, alors je choisissais le père car il allait au bord de la mer… J’ai toujours désiré le partage, partout, le partage des idées, de l'espace, du temps, de l'existence, quand ça va et vient, quand le monde n’est pas figé par des lignes de partage. A une époque il y avait même la ligne juste, qui tranche et qui sépare, heureusement qu’il y avait aussi les lignes de fuite pour donner de l'air… Des lignes de fuite comme la peinture, où j’essaie de construire des moments avec les personnes et les paysages, je les rassemble, je les réunis, je les force au partage. Parce que je ne rêve que d'un gigantesque partage mondial et universel, mais c'est de l'utopie me dit-on. Et alors ? les partages sont là, ils vivent dans mes toiles et leurs rêves me font vivre.
16:47 Publié dans Expositions à l'Espace, Soirées à l'Espace des femmes, Yolande Robveille | Lien permanent | Commentaires (0)
01/03/2009
Gilbert Lascault a aimé l'oeuvre de Michelle Knoblauch ! (Quinzaine littéraire mars 2009)
La Quinzaine littéraire du 1er au 15 mars 2009
Des pièges à dieux
Par Gilbert Lascault
Michelle Knoblauch "Que l'arbre ne cache pas la forêt" Exposition Espace des Femmes 35 rue Jacob 75006 Paris (22 janvier au 18 mars 2009)
Les grillages, la forêt, les araignées
L'artiste Michelle Knoblauch imagine des forêts. Les troncs noirs sont des verticalités ; les fils métalliques sont des branches aux couleurs vives ; les perles seraient des bourgeons joyeux, des chatons. Les branches fines sont des courbes libres qui divaguent.
Parfois, l'artiste dissémine sur le mur des petits bas-reliefs qui jaillissent et luisent. Elle les nomme des "Bijoux de mur". Elle orne la paroi. Elle la brode.
Assez souvent, elle utilise des grillages à mailles fines à la manière de ceux qu'on trouve sur les garde-manger. Ce sont des treillis, des entrecroisements de fils métalliques. Ces grillages présentent des vides, des jours. Et les gouttes de couleurs vives se dispersent sur les mailles. les treillis constituent des voiles légers et moirés, ondoyants.
Ou bien, l'artiste sculpte des Araignées, des structures frêles. Elle pense à la patience sagace de l'araignée.
17:09 Publié dans Espace Des femmes, Expositions à l'Espace, Michelle Knoblauch | Lien permanent | Commentaires (0)
01/02/2009
Oeuvres de Michelle Knoblauch (exemples de bijoux)
Quelques bijoux imaginés/réalisés par Michelle Knoblauch :
14:52 Publié dans Expositions à l'Espace, Michelle Knoblauch | Lien permanent | Commentaires (0)
01/12/2008
Ma photographe d'écrivains adorée, exposée à l'Espace des femmes ! Vive Sophie Bassouls ! Vive l'homme nu !
Un échantillon de l'exposition "Nus et Or" à l'Espace des femmes... Et la Star, Sophie Bassouls !
22:33 Publié dans Expositions à l'Espace, Sophie Bassouls | Lien permanent | Commentaires (0)
03/11/2008
Un homme NU chez Antoinette Fouque !!!!!!!!! (Photos de Sophie Bassouls & Poèmes inédits d'Alina Reyes) VERNISSAGE JEUDI 6 NOVEMBRE, DES 18h30, BIENVENUE !!
Après bien des années de photos pour la presse et pour l’édition, j’avais envie de faire autre chose et d’explorer en particulier un corps d’homme, corps qui, par nature, pour une femme demeure mystère. Aussi de travailler sur le thème de la maigreur .
Alors que la nudité féminine s’exhibe partout, la nudité masculine reste encore sujet tabou, un ami accepta d’entrer dans ce projet et de me «prêter» son corps .
Il ne s’agissait au départ que de photographies que j’envisageais sous forme de montages, de découpages que j’intitulais « Corps en Morceaux ».
Nous fîmes plusieurs séances de photos sur quelques années. J’étais attentive à rester dans un certain académisme, loin du glamour comme de la vulgarité, mais consciente au fil des prises de vues que le travail envisagé possédait une charge de provocation possible.
Le résultat m’effraya : trop dur, trop sévère . Malmener un corps devait m’amener également à le sublimer. Mon goût pour la peinture m’aidât à imaginer autre chose .
Ces photographies découpées, remontés, ajustées, décalées, toutes en Noir et Blanc relevaient un peu de l’autopsie. Pourquoi ne pas couvrir ce corps d’or, comme un bijou ?
Déposer de l’or de différents tons, de différentes densités sur les tirages, aussi bien sur le corps qu’autour de lui fût la clé de ce travail.
A cette période, commençant à utiliser un ordinateur, la technique me permit de jongler avec les images très facilement, de faire de multiples essais sans passer des heures dans un laboratoire. .
Dans un premier temps j’ai travaillé sur de petites maquettes, une fois satisfaite, j’ai fait réaliser ces grands tirages ( 60 X 85 °) sur lesquels j’ai peint directement.
Je désirais vraiment que cette que cette série, à mes yeux inhabituelle, puisse être vue et je la présentais à différentes galeries. Partout un réel intérêt, mais cette réponse « ce n’est pas vraiment de la photo ! ».
Jusqu’au jour où Antoinette Fouque, à qui je montrais ces « Nus et Or » me proposât immédiatement, avec enthousiasme, preuve de sa grande tolérance, de les exposer dans son nouvel espace « Des Femmes ». Je comprends aussi son geste comme un encouragement pour moi vers cette recherche qui allie photographie et imaginaire.
Alina Reyes a écrit un cycle de sept poèmes inspirés par ces « Nus et Or ».
Qu’elles soient toutes deux plus que chaleureusement remerciées.
Sophie Bassouls
Petits pas d’or dans les allées
De ton corps, ô monts, ô sommets
Que j’adore ! Oh, mille-mille-pattes
Du gazon des amours, où,
Oui, où t’en vas-tu, et d’où, doux
Vilain loup, t’en reviens-tu ?
Dis-moi le donc, lequel de nous
Deux s’amuse à se promener
Dans le jardin de l’autre ? Quel
Autre est l’hôte de son hôte ?
Mille-mille pas font de ton
Corps l’icône d’or de mon
Désir, pure essence sacrée.
Alina Reyes
17:33 Publié dans Alina Reyes, Espace Des femmes, Expositions à l'Espace, Sophie Bassouls | Lien permanent | Commentaires (0)