05/06/2009
Gertrude Stein pour "Paris en toutes lettres"
Flirter au Bon Marché lu par Michèle Goddet
Ce court recueil, orchestré par son traducteur, Jean Pavans (également celui des nouvelles de Henry James), rassemble quatorze textes inédits parmi les plus incisifs, et ceux qui illustrent le mieux le génie de Stein. Écrivain cubiste, elle nous donne là des textes audacieux et radicaux sur les peintres de son temps et l'art pictural. Et quand elle ausculte le monde contemporain, tout est observé, dit, jugé, saisi dans sa complexité, mis en musique par des mots toujours justes. Flirter au Bon Marché est une sorte de florilège du meilleur Stein et nous découvrons que dès les années 20, Gertrude Stein annonçait Sarraute et Duras. Un classique de notre temps.
16:41 Publié dans Bérangère Bonvoisin, Gertrude Stein, Shari Benstock | Lien permanent | Commentaires (0)
02/06/2009
Femmes de la rive gauche du 4 au 8 juin : trois soirées et trois expositions
FEMMES DE LA RIVE GAUCHE hier et aujourd'hui
19/10/2006
"La maladie de la mort" de Marguerite Duras, lu par Fanny Ardant
Lu par Fanny Ardant
Enregistrement du spectacle mis en scène au théâtre de la Madeleine à Paris par Bérangère Bonvoisin du 6 juin au 9 juillet 2006.
Office 19/10/2006
Un homme paye une femme pour la faire venir chez lui chaque nuit. Il veut connaître un corps féminin, essayer de l’approcher, de l’aimer. Il n’a jamais aimé aucune femme. Est-ce pour cela que la femme le dit atteint de la « maladie de la mort » ? Il regarde dormir la femme, puis apprend, doucement, à la toucher, à la caresser.
Énoncé au présent par une « voix » qui s’adresse à l’homme, qui le raconte à lui-même, ce récit met en scène le désir, ou son absence, l’impuissance de l’homme et de la femme à se rejoindre, l’amour perdu « avant qu’il soit advenu ».
Marguerite Duras souhaitait que l’histoire soit lue par un homme. Ce texte fut notamment interprété par Michel Piccoli puis par Gérard Desarthe. Pour cette mise en scène au théâtre de la Madeleine, Bérangère Bonvoisin a choisi de faire dire ce texte à Fanny Ardant, donnant une nouvelle dimension à ce texte : car c’est désormais une femme qui décrit le regard d’un homme sur une autre femme, et cette lecture féminine introduit un nouveau terme dans l’équation complexe du désir.
Mise en scène de Bérangère Bonvoisin
Création : Théâtre de la Madeleine 2006
13:40 Publié dans Bérangère Bonvoisin, Bibliothèque des voix, Fanny Ardant, Marguerite Duras | Lien permanent | Commentaires (0)