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09/10/2009

Conférence d'Antoinette Fouque sur "Le Corps dans tous ses états" aux 12èmes Rendez-vous de l'Histoire de Blois, dimanche 11 octobre 2009 à 16 h 15

Les Rendez-vous de l'histoire de Blois - NOUVELOBS.COM |- INTERVENTION D'ANTOINETTE FOUQUE EN CONFERENCE

GÉNÉRATION MLF 1968-2008. HIER, AUJOURD'HUI, POUR DEMAIN - De 16h15 à 17h45 - Amphi 3 de l'antenne universitaire
Le MLF a 41 ans. Ce mouvement original, qui a su articuler le désir de révolution aux nécessités des réformes, a imprégné l'ensemble de la société et transformé la vie des femmes et des hommes. Au commencement, un slogan du MLF : « Notre corps nous appartient ».  Où en sommes-nous aujourd'hui ?

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02.10.2009 | 11:45

Le plus grand rassemblement d’intellectuels en France, une immense université populaire ouverte à tous pour mieux comprendre la marche du monde à la lumière de son histoire.

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Le thème : "Le corps dans tous ses états"

Le corps est une idée neuve en histoire. Les historiens ne l’ont d’abord abordé qu’avec prudence, « à leur corps défendant ». Mais désormais le mouvement est lancé. Des questions jusque là abandonnées à l’anecdote ont été reconsidérées avec plus d’ambition, dans une perspective qui unit économie, politique et culture. Nourri et soigné, désirant et enfantant, exercé et violenté, mais aussi lieu d’expression, dans la gestuelle comme dans la parure, le corps amène à s’interroger sur la relativité des notions de beauté ou de pudeur, comme sur la place très différente qu’il peut occuper dans les sociétés, suivant que leur système religieux met ou non le corps en scène.
Sans prétendre se lancer « à corps perdu » dans toutes les voies qui s’ouvrent aujourd’hui à la recherche et à la réflexion, les Rendez-vous de Blois 2009 aideront le public à mieux comprendre cet objet nouveau qui est pourtant, quand on y pense, le plus vieux sujet du monde.
Pascal Ory, professeur à la Sorbonne (Paris 1)

Parmi les 500 personnalités attendues, citons notamment :


Sylviane Agacinski, Fabrice d’Almeida, Jean-Pierre Azéma, Claude Aziza, Georges Balandier, Antoine de Baecque, Jean-Luc Barré, Pascal Blanchard, Gilles Boëtsch, Pascal Boniface, Alain Cabantous, Catherine Coquery-Vidrovitch, André Comte-Sponville, Alain Corbin, Joël Cornette, Arlette Farge,

Antoinette Fouque, Françoise Héritier, Jean-Noël Jeanneney, Lionel Jospin, Jul, Claude Lanzmann, Henry Laurens, Bruno Laurioux, David Le Breton, Amin Maalouf, Adelwahab Meddeb, Pascal Ory, Mona Ozouf, Michelle Perrot, Pascal Picq, Yves Pouliguen, Anne Rasmussen, Daniel Roche, Maurice Sartre, Jean-Claude Schmitt, Georges Vigarello, Michel Winock…

Les
Rendez-vous de l'histoire se tiennent du 8 au 11 octobre à Blois. Site internet : http://www.rdv-histoire.com/

06/10/2009

Isabel Otéro présélectionnée pour le Prix Fictions 2009 de Lire dans le noir ! (résultat le 5 novembre.... Espérons !!!)

Isabel Otéro est en course pour obtenir le Prix Fictions 2009 de Lire dans le noir... Croisez les doigts pour elle jusqu'au 5 novembre !

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LA PRÉSÉLECTION DU PRIX LIRE DANS LE NOIR DU LIVRE AUDIO

Parmi une centaine d'ouvrages en compétition, Lire dans le noir a retenu 3 fictions, 3 documents et 3 livres audio jeunesse qui vont maintenant être soumis au Jury présidé par Daniel Pennac. Ces ouvrages donnent un assez bel aperçu de l'édition audio en France aujourd'hui ! Découvrez la liste des livres audio présélectionnés...


Les ouvrages présélectionnés pour le prix Lire dans le noir du livre audio 2009 sont  :

Parmi les trois de la catégorie "Fictions"

 

Dis-moi que tu me pardonnes  (Joyce Carol Oates) lu par Isabel Otero
Editions des Femmes

play.gif Écouter un extrait    

 

L'association Lire dans le noir propose aux internautes de partager leurs coups de coeur en laissant des commentaires sur le site. Tous ces mots seront transmis au jury présidé par Daniel Pennac.

Les 3 lauréat du prix Lire dans le noir seront dévoilés lors de la remise du prix qui aura lieu le 5 novembre à l'Hôtel de Massa à Paris, à l'invitation de la Société des Gens de Lettres.

05/10/2009

Soutenir Aung San Suu Kyi avec Antoinette Fouque, DEMAIN, le 6 octobre 2009 dès 21 h

Le résumé du communiqué politique qui suit en sept lignes : L’Alliance des Femmes pour la Démocratie appelle au rassemblement de soutien à Aung San Suu Kyi organisé mardi 6 octobre, de 21 heures à 23 heures sur le Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris.

 + pour toute interview d'Antoinette Fouque, son éditrice, qui connaît bien l'héroïne comme la cause, ou pour recevoir le livre d'Aung San Suu Kyi en service de presse (n'oubliez pas de mentionner une adresse postale), joindre Guilaine Depis, n'importe quand, au 06.84.36.31.85.

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Alliance des Femmes pour la Démocratie Présidente : Antoinette Fouque

Communiqué 4 octobre 2009

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En confirmant la condamnation d’Aung San Suu Kyi à 18 mois supplémentaires d’assignation à résidence, la junte birmane l’exclut des prétendues élections qu’elle prévoit d’organiser l’année prochaine, et qui ne seront donc qu’une parodie.

Antoinette Fouque et l’Alliance des Femmes pour la Démocratie rappellent que la Prix Nobel de la Paix, et son parti, la LND, avaient remporté massivement les élections démocratiques de 1990. La junte avait refusé ces résultats, et exerce depuis cette date un pouvoir dictatorial et corrompu sur la Birmanie, en dépit de plusieurs soulèvements populaires.

Aung San Suu Kyi, pour sa part, donne au monde un exemple de combativité intelligente et d’extraordinaire dignité. Privée de liberté depuis quatorze ans, elle continue à méditer, penser, résister, agir… « Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur […]. Aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours », a-t-elle écrit dans son livre Se libérer de la peur (Éditions Des femmes, 1991).

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01/10/2009

Portrait d'Antoinette Fouque par Katia D. Kaupp (Le Nouvel Observateur du 6 décembre 1990)

ff.jpgPortrait du 6 décembre 1990 (Le Nouvel Observateur)

 

Mythologies 90 - Une chronique de Katia D. Kaupp 

 

Antoinette Fouque, poétesse

 

 « Nous, les femmes, nous sommes ici : nous voulons exister et ne pas être absentes de l'Histoire. »

 

 

C'était une évidence. Mais elle a résonné comme un tremblement de terre et, pour l'avoir énoncée, simple comme bonjour, une psychanalyste, quelqu'un du dedans, a fait histoire : Antoinette Fouque. C'est elle la femme la plus importante de tout ce numéro dédié aux femmes. Elle a marqué la France pour le meilleur et le plus profondément : du mouvement des femmes. La dernière fille née ne sait plus ce qu'elle lui doit.

 Trop proche, ou remisé aux oubliettes, en 1990 ce mouvement est presque inconnu. Il fut capital et de toutes les façons. C'était un mouvement vital et il fut décisif, en donnant lieu à un corpus de lois pour les femmes, à commencer par l’avortement libre, puis gratuit. Mais il a constitué surtout un capital intellectuel indélébile : de pensée nouvelle. Il fui un grand moment. Il a élargi et élevé notre champ de conscience et, même diffus, distordu, souvent accommodé à des « sauces » diverses, son esprit est aujourd'hui dans nos mentalités.

 

Et là, Antoinette Fouque s'est révélée une héritière des Lumières. Penseuse, elle a fait avancer l'histoire en faisant avancer les femmes, elle qui avait des difficultés pour marcher. Quand on a célébré la Révolution l'année dernière, on lui a décerné la Légion d'honneur. Quatre de mes amies, Maïmé Arnodin, Denise Fayolle, Sonia Rykiel et Andrée Putman, l'avaient alors depuis belle lurette. Ces femmes admirables avaient en commun de travailler dans l'habit et l'habitat, où les femmes sont expertes et ont fait des merveilles, depuis la nuit des temps, et dans lesquels nous vivons de la naissance à la mon. Il faut créer pour noire environnement. Mais quand je le vois à sa boutonnière, en face de moi au restaurant, le ruban rouge d'Antoinette me donne un contentement tout autre : comme une satisfaction. Elle est une Juste.

 

Dans l'humus tout frais de Mai-63, à la Sorbonne, elle a pensé et parlé pour nous, avant nous. Pierre Nora lui a réservé seize pages d'interview magnifique dans « le Débat » (avril-mai 1990). Françoise Malettra lui a donné « le Bon Plaisir », trois heures de jolie radio France- Culture, éditées en double cassette par les éditions Des femmes et en vente à la Librairie des femmes. Voir l'excellence du catalogue de livres et de voix de cette maison d'édition et la qualité singulière de cette librairie. Mais si on dit que ces deux entreprises culturelles sont d'Antoinette Fouque, de son cru, on est encore loin du compte. « Il y  avait Josyane Chanel, qui était ingénieur, Monique Wittig, qui avait eu le prix Médias avec « l’Oppoponax » en 1967, un très grand écrivain publié aux éditions de Minuit, et /'étais prof de lettres en congé de longue maladie. Dans toutes ces "prises de parole", nous ne retrouvions pas les femmes, nous disions-nous. * C'est ainsi qu'elles ont mis au monde le mouvement des femmes.

 

« Avant-garde » et « civilisation » étaient déjà les mots clés d'Antoinette. Elle avait commencé, avec Roland Barthes, une thèse sur la notion d'avant-garde littéraire. Elle suivait le séminaire de Jacques Lacan, qui serait son analyste de 1969 à 1974 et sur les « Ecrits » duquel elle travaillait avec René Fouque, son mari, pour Jean Wahl au Seuil. Plus tard, en amie, elle a travaillé avec Serge Leclaire. Il est sûr qu'elle a infléchi le regard de la psychanalyse sur les femmes. Douée d'une intelligence hors du commun, et d'une générosité qui va de pair, elle a toujours dit du mouvement que c'était «  l'avant-garde » et parlé de son « développement civilisateur ». Sans cesse, elle répétait : « Faire passer le monde de la préhistoire à l'après-histoire, de l'origine à la modernité la plus avancée. » Comme chacune d'entre nous, elle dît de ce mouvement : « J'y suis née. » Et là, de toutes les fleurs de son verbe de conteuse méditerranéenne et de sa voix brûlante, soudain libérées, elle nous a dit tes femmes comme personne.

 

L'entendre était magnifique : un moment parfait. Elle voulait être avocate quand elle était petite. Quand elle nous parlait de Vincente, sa fille, à qui elle avait donné le prénom de sa mère, qui lui avait légué celui de la sienne, Antoinette, c'est toutes les femmes qui venaient avec. «Toutes. Le fait que la langue soit fixée, conçue, et je dis exprès "conçue", dans une enceinte, et je dis exprès "enceinte", l'Académie-Française où il n'y a pas de femmes, disons une tu conviendras que c'est à se tordre de rire... Ta patrie et ton sol, c'est ta langue, mais dans cette langue-là nous ne sommes pas. Quand tu passes devant l'Institut, w peux très bien te dire : mon pays et ma langue ne m'aiment pas. Le monde, ma chère Katia, ne nous aime pas.»

 

Fille du mouvement, mère, fille-mère, « femme entre mère et fille », comme elle disait, et, précisons, notre bonne gardienne aujourd'hui, Antoinette m'est toujours apparue comme ces femmes grecques avec lesquelles je m'entends si bien : elle est mi-corsé, mi-calabraise et de Marseille. « L'initiatrice », écrit Pierre Nora : la poétesse. Sa voix ouvrait cette voie : les femmes. Le mouvement n'existe plus, mais elle y est toujours en pensée et en parole. Elle lui a donné chair, y compris de sa propre santé, et réfléchit maintenant sur * la pensée chamelle », Elle n'a pas écrit de livre, seulement des articles, elle y viendra puisqu'elle écrit sans cesse, et « puisqu'il faut absolument signer un livre pour exister dans cette société », mais sans hâte excessive. « Penser est ce que j'aime le plus au monde. » Elle pense une histoire d'amour, la plus humaine et la plus ambitieuse, « si l'on veut que les hommes et les femmes vivent avec les enfants dans la création », qu'ils œuvrent, avec les arbres, l'herbe, la mer et les animaux. D'aussi loin qu'il m'en souvienne, "être positif» est son proverbe. Le féminisme lui a toujours semblé avoir « l'avenir d'une illusion » (Freud).

 

"L'égalité sans différence est mutilante et c'est un leurre. » Comme on a fabriqué à l'ère industrielle la classe des petits-bourgeois, entre les prolétaires et l'aristocratie, on est en train de fabriquer, dit-elle, « une génération de petits phallus. Les femmes s'imaginent que si elles sont complices d'une structure qui les écrase, elles vont arriver une par une. Vous n'allez tout de même pas vous entre-tuer pour trois places !" Narcisse est un homme, elle insiste. « Attention au krach narcissique !" * Le narcissisme lui a toujours paru suspect, comme tous les " ismes " et y compris le féminisme. « Réducteur » de ce que nous sommes. Cette intégration des femmes, comme des émigrés, est une assimilation, un avalement : « un reniement ». Les parents d'Antoinette Fouque ne savaient pratiquement ni lire ni écrire, mais ils étaient « des gens de très haute civilisation » et qui ne l'avaient pas oublié. Son père récitait «  des pans entiers de Dante" et j'ai connu Vincente, sa mère, elle était noble. Leur fille est une femme d'honneur. Elle ne nous a jamais trahies.

 

K. D. K.

Isabelle Clerc évoque le Musée des femmes dans Santé Yoga du mois d'octobre 2009

yoga.jpgSanté Yoga

Le journal des techniques de bien-être n°99 - Octobre 2009
Billet d'humeur
Entre Elles
Jusqu'en mai 2010, Beaubourg rend hommage aux femmes artistes et à la femme en général ; les femmes exposent à l'Orangerie du Sénat. Et tandis que les Editions des femmes ouvrent un "musée des femmes", le thème du prochain forum de Terre du Ciel (7-9 novembre) est : "les femmes peuvent changer le monde". Elles sont partout et c'est bien. Mais ne devrait-on pas cesser de mettre un e à écrivain, auteur etc. Maintenant que les chaînes sont brisées ne peut-on exister sans se comparer ni revendiquer ? N'est-ce pas la condition même de toute création ? I.C.
 

Christine Clerc soutient l'idée de "Grenelle des Femmes" d'Antoinette Fouque (Valeurs Actuelles du 12 novembre 2009)

cc.jpgVALEURS ACTUELLES - 12 NOVEMBRE 2009 - LE CARNET DE CHRISTINE CLERC

LE CHANGEMENT PAR LES FEMMES

(...) Il y a trente-neuf ans, un groupe de féministes osait, le premier, déposer à l'Arc de triomphe une gerbe "à la Femme inconnue". Au lendemain de cet anniversaire - et de celui de la création du MLF - Antoinette Fouque, qui préside l'Alliance des femmes, relance son projet de "Grenelle des femmes". Au contraire des féministes qui, à l'instar de Simone de Beauvoir, se sont battues exclusivement en faveur de la légalisation de l'avortement, cette philosophe considère que la maternité est une richesse pour tout un pays et que les femmes ne devraient pas avoir à sacrifier leur ambition professionnelle à leur maternité ou l'inverse. Elle rêve d'une vaste consultation qui reprendrait tous les points - salaires, représentativité, retraite, etc. Bizarre que Nicolas Sarkozy ne se soit pas encore emparé de ce projet. (...)