06/04/2009
Guillemette Andreu, SuperStar ! Qui n'a pas encore lu "Tableau d'honneur" ?
Photos copyright Henri Lanoë :
1976, année de l'écriture du livre - Guillemette Andreu avec sa petite fille Eloïse
et
1997 - Guillemette Andreu avec sa dernière petite fille Juliette.
19:28 Publié dans Guillemette Andreu | Lien permanent | Commentaires (0)
Taslima Nasreen filmée à l'Espace des Femmes-Antoinette Fouque par TV5 Monde (Sophie Goldstein) pour le 8 mars !
Taslima Nasreen : regardez la vidéo ici
Taslima Nasreen est un symbole de la lutte pour les droits des femmes.
L'écrivain paye le prix fort pour son engagement: tête mise à prix en Inde et exil forcé, elle vit maintenant à Paris. C'est ce qu'elle a confié à notre équipe dans une interview exclusive.
Reportage de Sophie Golstein et Ivana Jurisa
8 Mars 2009
17:13 Publié dans Antoinette Fouque, Espace Des femmes, Journée internationale des femmes, Taslima Nasreen | Lien permanent | Commentaires (1)
03/04/2009
TOUTE UNE PAGE de Gilles Martin-Chauffier dans Paris Match pour Guillemette Andreu (et splendide, en plus !) (02.04.09)
PARIS MATCH Culture match livres - du 2 au 8 avril 2009
La chronique de Gilles Martin-Chauffier
ITINERAIRE D'UNE ENFANT PAS GÂTEE
Extrait :
"(...) quand, enfin, on lui avait ouvert la porte, on la faisait à nouveau longuement attendre dans un immense corridor sombre, puis arrivait la dame hautaine, glacée, tendant à Lise du bout des doigts un bon pour une petite provision de pommes de terre à prendre chez l'épicière."
Sous la IIIème République, une jeune Bretonne ne capitule pas face à la misère. Une belle histoire pour la bibliothèque rosse.
Match a 60 ans et quand on regarde les images de l'époque, c'était hier. Mais Guillemette Andreu, elle, en a 95 et lorsqu'elle raconte son enfance, on remonte le temps. Avec Lise, son héroïne, une adolescente, on est à Nantes en 1920, c'est-à-dire sur une autre planète. Très poétique à première vue : après la pluie, les écolières vont ramasser les escargots, qui s'étirent tant qu'ils peuvent au soleil, pour les vendre. On se croirait dans la Bibliothèque rose. Sauf qu'ici la misère est noire. La guerre a provoqué des ravages et des familles sans hommes vivent des pensions dérisoires versées par les pères tués dans la tranchée des Baïonnettes. Les jours où la cousine parisienne oublie d'envoyer un peu d'argent, Lise part pour l'école avec un biscuit, déjeune d'un légume et dîne d'une soupe. Pourtant, personne ne se révolte. Une camisole de bonté cerne la misère. Puisqu'elle a perdu son bon papa sur le front, le bon curé, les bonnes maîtresses, les bonnes soeurs et les bonnes dames d'oeuvres se relaioent pour bercer Lise de leur charité.
Chaque lundi, "La semaine de Suzette" chante ses couplets à l'affreuse, l'inhumaine bonté. Contre qui se dresserait-on ? Lise rêve d'être couturière. Elle ignore tout de la vie des riches. Sans la télé, les pauvres ignoraient le monde. Ils n'imaginaient même pas l'injustice qui les frappait. Le dépaysement commençait à la ville voisine. La grand-mère, après toute une vie à Nantes, n'avait jamais vu la mer.
On lit ces souvenirs, on voit vivre ces femmes qui ne font jamais un pas sans regarder où elles mettent les pieds, on observe ces vies aussi vierges qu'une page blanche et on reste saisi de stupeur. Surtout ne pas s'indigner devant la résignation de ces femmes pudiques qui savaient déjà très bien que les bons sentiments claironnés ne profitent qu'à ceux qui n'en ont pas. On se dit seulement : "Alors, c'était comme ça, la France ?" Un pays où des millions de gens menaient des existences communes comme le pain d'orge, disaient la bénédicité avant de passer à table et restaient toute leur vie là où ils étaient nés, comme la chèvre broute où elle est attachée. Et là, au lieu de s'étonner d'une telle apathie, on est bouleversé par la patience, l'endurance, la solidarité et la bonté de ces familles dont la modération exigeait tellement plus de force que l'intrépidité verbale. Attention, pourtant, tout indigents qu'ils fussent, ils ne passaient pas leur tour et le soleil n'oublie aucun village. Le petit oiseau aussi a des plumes et les bonnes notes récompensent les bons élèves, pas les bons revenus. Même petit, le diamant peut être pur. La maison et l'école, dans cette fameuse IIIème République, étaient les yeux et les mains. Lise va sauter dans cette opportunité. Puis entrer dans des bureaux, fausser compagnie à l'indigence et échapper à la malédiction qui frappait la Bretagne condamnée à pourvoir les Parisiennes en soubrettes et les régiments en chair à canon. Le plus étrange et le plus émouvant, c'est que Lise illustre cette véritable révolution sans hausser le ton, lucide sur les humiliations perpétuelles de son enfance mais nostalgique d'une fraternité de rêve. Alors on comprend pourquoi d'autres régions, tellement plus ensoleillées, gaies et bénies des dieux vaudous regardent sans cesse en arrière même si on se demande ce qui les empêche de ne plus confondre malédiction et tropicalisation.
Tableau d'honneur de Guillemette Andreu, Ed. des Femmes, 200 pages, 15 euros.
18:07 Publié dans Guillemette Andreu | Lien permanent | Commentaires (0)
Antoinette Fouque écrit sur l'oeuvre de Françoise Gilot
11:09 Publié dans Antoinette Fouque, Création des femmes, Françoise Gilot | Lien permanent | Commentaires (0)
02/04/2009
France Culture AIME "Tableau d'honneur" ! (émission de Colette Fellous le 29.03.09)
CARNET NOMADE diffusé sur France Culture dimanche 29 mars 2009
Production : COLETTE FELLOUS - Realisation : Vincent Decque - Invites : Pascale KRAMER, Xavier Houssin, Sylvie Andreu, Geneviève Brisac - Description : Dans ce carnet nomade, des scènes de famille circuleront, prises dans des lieux et des temps très différents, à partir de quatre récits, celui de Geneviève Brisac qui vient de signer sa première pièce de théâtre "Je vois des choses que vous ne voyez pas"' à la Manufacture des Abbesses et qui a rassemblé également toutes ses histoires d'Olga dans "Le grand livre d'Olga", celui de Pascale Kramer dont le dernier roman pose la question du lien entre mère et fille, le personnage principal étant prise entre sa mère et son bébé qu'elle n'arrive pas à aimer. Sylvie Andreu viendra parler du premier roman de sa propre mère, Guillemette Andreu qu'elle publie, petit miracle éditorial, à l'âge de 94 ans et qui raconte son enfance passée à Nantes, aprèsla première guerre, puis ses années de formation. Enfin, avec Xavier Houssin, c'est également le portrait d'une mère qui se dessinera, le portrait de sa jeunesse, comme un conte qu'il lui chuchote au moment de sa mort. Une dernière scène, où le fils, comme dans un mythe, viendrait raconter à sa mère sa propre vie. De l'enfance à l'extrême vieillesse, ce carnet sera un voyage tendre, lucide, parfois cruel, au c¿ur de la famille. - Site Internet : http://www.radiofrance.fr/
émission du dimanche 29 mars 2009
Scènes de famille
Charlot, goûter d'enfants, Paris 1953
© Grenot
Intervenants :
Pascale Kramer. Auteur de L'implacable brutalité du réveil aux éditions Mercure de France.
Xavier Houssin. Auteur de La mort de ma mère aux éditions Buchet-Chastel.
Geneviève Brisac. Auteur de Je vois des choses que vous ne voyez pas chez Actes Sud junior et Le grand livre d'Olga à L'Ecole des loisirs.
Sylvie Andreu. Pour Tableau d'honneur de Guillemette Andreu aux éditions Des femmes-Antoinette Fouque.
Sylvie Andreu est productrice de l'émission Vivre sa ville sur France Culture.
Carnet nomade de Colette Fellous : ici
19:07 Publié dans Geneviève Brisac, Guillemette Andreu | Lien permanent | Commentaires (0)
01/04/2009
"Citoyen d'honneur" avec Antoinette Fouque (lien vidéo pour la regarder depuis ce blog)
A voir !
Formidable émission "Citoyen d'honneur" sur La Chaîne Parlementaire - Assemblée Nationale avec Antoinette Fouque : ici.
C'est un Grand Jour ! ...je viens d'apprendre à faire des liens, youpi ! ;o)
17:18 Publié dans Antoinette Fouque | Lien permanent | Commentaires (1)