08/09/2007
Quand Duras nous parle (Charente Libre du 8.09.07)
Quand Duras nous parle
Un homme paye une femme pour la faire venir chez lui chaque nuit. Il veut connaître un corps féminin, essayer de l'approcher, de l'aimer. Il n'a jamais aimé aucune femme. Est-ce pour cela que la femme le dit atteint de la "maladie de la mort" ? Il regarde dormir la femme, puis apprend, doucement, à la toucher, à la caresser.
Enoncé au présent par une "voix" qui s'adresse à l'homme, qui le raconte à lui-même, ce récit met en scène le désir, ou son absence, l'impuissance de l'homme et de la femme à se rejoindre, l'amour perdu "avant qu'il soit advenu".
Marguerite Duras souhaitait que l'histoire soit lue par un homme. CE texte fut notamment interprété par Michel Piccoli, puis par Gérard Desarthe. Pour cette mise en scène au théâtre de La Madeleine, Bérangère Bonvoisin a choisi de faire dire ce texte à Fanny Ardant, donnant une nouvelle dimension à ce texte : car c'est désormais une femme qui décrit le regard d'un homme sur une autre femme, et cette lecture féminine introduit un nouveau terme dans l'équation complexe du désir.
"La maladie de la mort", de Marguerite Duras, lu par Fanny Ardant lors du spectacle mis en scène au théâtre de La Madeleine à Paris par Bérangère Bonvoisin du 6 juin au 9 juillet 2006, éd. Des femmes, 18 e
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07/09/2007
L'association Ghofrane
L'association Ghofrane : http://ghofrane.ifrance.com 6 rue Senac 13001 Marseille
Monia Haddaoui continue son combat pour la mémoire de Ghofrane et la sécurité des quartiers, la prévention de la délinquance et des actes de barbarie etc tout en ayant commencé un nouveau job d'agent d'état civil dans le premier arrondissement de Marseille. Elle y gère les sorties d'actes d'état civil.
Son association, l'association Ghofrane est au 6 rue Senac 13001 marseille actuellement et les personnes s'y activant s'occupent de plusieurs victimes. Monia juge impressionnant le nombre de femmes luttant et souffrant au quotidien qui viennent chercher secours dans ces murs. Toute sa reconnaissance va à Antoinette Fouque ainsi qu'à la Mairie de Marseille qui l'épaule depuis les balbutiements de son enquête, le début de son drame barbare.
12:20 Publié dans Monia Haddaoui | Lien permanent | Commentaires (0)
Catherine Deneuve et le plaisir de lire pour la Bibliothèque des Voix
11:53 Publié dans Bibliothèque des voix, Catherine Deneuve | Lien permanent | Commentaires (0)
Thu Huong Duong dans LIVRES HEBDO (7 septembre 07)
N°20
Terres des oublis
ELLES AIMENT
Personnalité bouillonnante, la Vietnamienne Thu Huong Duong a récemment rencontré un beau succès avec son avant-dernier roman, publié en 2006 chez Sabine Wespieser en grand format, et distingué en juin 2007 par le Grand Prix des Lectrices de Elles. Le Livre de poche vient de rééditer à 45 000 exemplaires l'histoire de cette femme qui voit revenir un mari porté disparu à la guerre, alors qu'elle vient de refonder un foyer. Détenue sans procès, puis placée en résidence surveillée dans son pays, Thu Huong Duong s'est finalement réfugiée en France, où elle est publiée depûios le début des années 1990 par les éditions de l'Aube, les éditions Des femmes et Philippe Picquier.
LIVRES HEBDO, 7 septembre 07
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06/09/2007
"Cher Voltaire" de Madame du Deffand (Correspondance)
"Cher Voltaire" de Madame du Deffand (correspondance) - édition de Isabelle et Jean-Louis Vissière
Réimpression (première édition : 1987).
Office 06/09/2007
Un magnifique épais livre rose (ma couleur préférée, vous aurez pu le deviner grâce au papier peint de mon blog... ) tout nouveau tout chaud (pas tant que ça niveau érotisme ! pas de fausse joie !) qui aurait pu s'appeler "Lettres d'une Marquise et d'un Philosophe"... Madame du Deffand, la fameuse égérie et épistolière, au salon prestigieux où s'élaborait la pensée des Lumières, était selon Gabriel Matzneff dans "Maîtres et Complices", l'un des écrivains préférés de Cioran.
Un fragment de cette correspondance :
Mme du Deffand : "Aimez-moi un peu ; c'est justice, vous aimant, je pense, tendrement."
Voltaire : Tout ce que je puis faire [...] c'est de vous aimer de tout mon coeur, comme j'ai fait pendant environ cinquante années. [...]
Mme du Deffand (1696 ou 97-1780) est connue comme l’une des femmes les plus spirituelles du Siècle des Lumières. Contemporaine des philosophes, amie de Voltaire qui est l’un de ses favoris, son salon réunit les esprits les plus éclairés de Paris. Parallèlement à cette vie mondaine, elle entretient une vaste correspondance avec ses amis les plus chers.
La première édition de ce livre, en 1987, réunit pour la première fois les lettres qu'échangèrent de 1759 à 1778 la marquise du Deffand et Voltaire, ces amis de longue date, ces deux grandes figures du scepticisme et de la liberté d'esprit.
Cette correspondance commence alors que les deux épistoliers ont dépassé la soixantaine ; elle prend fin avec la mort de Voltaire. Tandis que Voltaire affirme : « je suis mort au monde », sa correspondante lui répond : « je ne le suis pas encore ; il est vrai qu’il ne s’en faut de guère ».
Mais ces épistoliers d’exception plaisantent de tout, même de la vieillesse et de la mort, avec une grande élégance : la vivacité et la fantaisie de leur écriture ne cessent de démentir le pessimisme de leurs propos.
Le premier intérêt de ces lettres est bien sûr de restituer pour nous la vie quotidienne de ces deux grands personnages. Elles fournissent par ailleurs un témoignage irremplaçable sur la genèse et la diffusion de l’œuvre voltairienne : en effet, Mme du Deffand exige de recevoir en avant-première toutes les productions voltairiennes, qu’elle lit ensuite en suite en public, qu’elle fait circuler autour d’elle… Enfin, c’est toute la vie littéraire, politique et philosophique d’un quart de siècle qui défile sous nos yeux. Affinités et hostilités, querelles entre écrivains (notamment, la fameuse « guerre encyclopédique »), portraits, plus ou moins élogieux ou satiriques, des grandes figures de l’époque.
Cette correspondance est le fruit d’une admiration réciproque, et même d’une véritable complicité, telle que leurs lettres en viennent à se ressembler : deux styles qui se ressemblent, des convictions partagées, mais aussi les mêmes doutes, les mêmes interrogations, parfois la même mélancolie.
Cette édition, réalisée par Isabelle et Jean-Louis Vissière, spécialistes du Siècle des Lumières, est une édition d’une grande qualité : une large présentation introduit les lettres, et un appareil de notes d’une grande clarté permet d’éclairer toutes les allusions implicites des deux épistoliers.
15:20 Publié dans Madame du Deffand | Lien permanent | Commentaires (0)
Ces écrits par voix de femmes (texte d'Antoinette Fouque sur la Bibliothèque des Voix) (1981)
12:15 Publié dans Antoinette Fouque, Bibliothèque des voix | Lien permanent | Commentaires (0)
04/09/2007
Ce soir, Antoinette Fouque et François Guéry sur les ondes idFM 98
Il s'agit pour moi, avant d'aborder le sujet des Prix littéraires, de vous signaler que mardi 4 septembre, de 20 h à 22 h, l'émission littéraire "Parlez-moi la vie", sur idFM98 (radio 98.0 FM et internet http://www.idfm98.fr) animée par la romancière, auteure dramatique et critique littéraire Jocelyne Sauvard, sera entièrement consacrée à Antoinette Fouque selon le schème suivant :
- Première partie : A la rencontre d'Antoinette Fouque : l'auteur de "Gravidanza" (argumentaire en pièce jointe) s'étendra sur l'écriture, la poésie, Proust, bien sûr, sur la pro-création etc
- Deuxième partie : Le petit monde d'Antoinette, avec François Guéry, qui parlera d'Antoinette Fouque éditrice, et de son livre: "Lou Salomé, génie de la vie" (argumentaire en pièce jointe).
Par la suite, vous pourrez retrouver des extraits à écouter dans la rubrique radio du site de la journaliste http://www.jocelynesauvard.fr
18:10 Publié dans Antoinette Fouque, François Guéry | Lien permanent | Commentaires (0)
Texte figurant dans le catalogue des trente ans des éditions Des femmes sur la Bibliothèque des Voix
En 1980, Antoinette Fouque crée la collection "écrire, entendre", qui deviendra plus tard la Bibliothèque des voix :
12:06 Publié dans Antoinette Fouque, Bibliothèque des voix | Lien permanent | Commentaires (0)
03/09/2007
Patrizia Cavalli invitée par Francesca Sensini à l'Université de Toulouse en février 2008 !!!!
Autre jolie information, Patrizia Cavalli est attendue pour un séminaire de haute importance à l'Université de Toulouse cet automne ! Félicitations à Francesca Sensini (professeur au Centre Culturel Italien d'Antonio Francica qui, conquise par "Mes poèmes ne changeront pas le monde", avait si aimablement reçu la poétesse le 28 juin) pour avoir songé à la faire intervenir dans son cours de littérature italienne !
00:30 Publié dans Patrizia Cavalli | Lien permanent | Commentaires (0)
Chistine Spengler candidate à la sélection du Prix Grand Témoin de la France Mutualiste !! Bonne chance à elle !!
Christine Spengler (site officiel http://christinespengler.blogspot.com/)
L'auteur à la personnalité la plus merveilleusement folle des Editions Des femmes, Christine Spengler, dont la capacité d'émerveillement et d'adoration bat tous les records (je suis, vous l'aurez remarqué aussi, sur ce point, par la flamme et l'enthousiasme que je mets dans mes communiqués dans le peloton de tête !) a été remarqué pour son livre de photographe reporter de guerre, "Une femme dans la guerre 1970 - 2005" (présenté cet automne au Prix Grand Témoin de la France Mutualiste ).
Après avoir exposé à la galerie d'art du 51 rue de Seine, "ma chérie !!!!!" est sur le point de partir au Japon ! Le pays des sushi et d'Amaterasu ! La Mori Building Fondation a craqué pour son oeuvre ! C'est une des meilleures nouvelles de l'année pour les Editions Des femmes, liées par une affection spéciale à cette femme dont le talent n'égale que l'exquise nature.
La Mori Building Fondation : http://www.artfactories.net/article.php3?id_article=799
00:00 Publié dans Christine Spengler | Lien permanent | Commentaires (0)